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Crise politique

Mine de rien, ce qui se produit après la lettre ouverte du président Sarkozy, ressemble à un séisme politique.

Comme il fallait s’y attendre, le gouvernement a choisi l’insulte et l’imprécation, soutenu par les bienpensants de gauche avec en leur cœur le médiocre parti socialiste qui a fait tonner la voix assourdie de son peu charismatique président.

Ils ne comptent pas débattre du fond. Ils surfent sur une violation manifeste du secret de l’instruction, sur une atteinte sans précédent du droit élémentaire à la confidentialité des échanges avec son avocat, sur les procédés de basse police fondés sur des soupçons d’abrutis, et des propositions d’ivrognes, et pensent ainsi manipuler l’opinion.

Ce qui compte c’est le sursaut éthique qui secoue en profondeur le pays. Une voix intéressante qui s’est élevée est celle de Bernard Henri-Levy dans le point. Lui, homme de gauche, explique dans ce journal qu’il est choqué par les méthodes de basse police «cette stratégie de pêcheur à la ligne où ce n’est pas le soupçon qui motive l’écoute, mais l’écoute qui crée le soupçon et où, même si on ne sait pas bien ce que l’on cherche, on ne doute pas qu’en laissant traîner l’hameçon le temps qu’il faut on finira par trouver quelque chose…». Il relève la vacuité des dossiers invoqués pour justifier les écoutes, et notamment la grotesque accusation de financement par Khadafi. Les juges ne se sont assurément pas grandis dans cet épisode.

Il dit aussi son angoisse devant les dérives de ces méthodes dont Sarkozy écrit qu’elles évoquent la Stasi. Il dit tout cela de son point de vue de citoyen. Il dit qu’il a mal à la démocratie quand le pouvoir par ses sbires interposés écoute au quotidien l’un des pivots de l’opposition. Honte à eux.

Le danger est là, sous nos fenêtres. Le danger des pouvoirs égarés par la haine, noyés dans leurs idées minables et leurs stratégies misérables.

C’est de tout cela qu’il faut vidanger le pays.

La profonde inutilité de l’interdiction de circuler prise à Paris

Par la gauche des bobos, alors que l’on sait que cela n’a aucune efficacité, obéit à une autre rationalité. Il s’agit de «punir» les automobilistes, d’abord par leur culpabilisation. Cette idée fixe nuit à toute la société, sans gain d’aucune sorte. Mais là n’est pas la question, ce qui compte dans les esprits qui ont pris cette décision, c’est «d’éduquer» le peuple. La gauche a toujours eu des spécialistes de la «rééducation».

Fiction judiciaire et réalité politique

Ce qui est en train de se passer pour les enquêtes qui visent le président Sarkosy est en soi, indépendamment de ce dont les dossiers accoucheront, d’une importance politique majeure.

Nos yeux s’ouvrent sur une réalité indicible, et qu’on a d’ailleurs tant de mal à conceptualiser que l’ensemble des médias ne l’évoque quasiment pas. Cette réalité c’est celle de la politisation des magistrats qui prétendent à l’indépendance.

Le paradoxe est qu’il est parfaitement vrai qu’ils sont indépendants du politique. Personne ne pourrait aujourd’hui dire le contraire. Mais ce qu’on ne dit pas c’est que les magistrats dans le même temps qu’ils sont indépendants sont partisans et interviennent dans le champ politique.

La mise en cause de M Sarkosy vient de nous le démontrer.

Car ce qui frappe c’est le timing choisi. Quinze jours avant une élection qui s’annonçait mal partie pour les socialistes, les révélations du journal Le Monde jettent un gros pavé dans la marre.

Alors qu’il était extrêmement facile pour nos magistrats indépendants d’attendre que les élections fussent passées avant de flanquer leur poing dans la figure de la droite honnie. Si cela c’est passé ainsi, c’est une évidence, c’est uniquement parce qu’ils ont eu une volonté délibérée de porter un coup. Imaginer qu’ils seraient si extérieurs au monde qu’ils ne se seraient rendu compte de rien est au fond leur faire injure en les prenant pour des bobets, qu’ils ne sont certainement pas.

Donc c’est volontaire.

Donc ils interviennent dans le champ politique.

Donc ils sont partisans.

Le phénomène échappe à notre perception immédiate parce qu’on n’est pas habitué à penser les magistrats comme acteurs politiques. On les imagine si volontiers comme les proies des politiques, que l’inversion des polarités qui les voit se transmuer en prédateur des proies politiques passe inaperçue.

Et il y a encore autre chose.

La chasse est ouverte contre la droite, pas la gauche comme le montre la situation à Marseille, et il est une question qui doit être posée. Comment se fait-il que le journal Le Monde ait eu de telles informations ? Bien sûr on pourrait se dire que c’est bien naturel, que les journalistes ont fait simplement leur travail. C’est vrai, mais c’est insuffisant. Parce qu’il existe un tabou. L’enquête est secrète. L’instruction est secrète aussi, à tel point que c’est une infraction d’en violer le secret. Mais pour Sarkosy plus rien n’existe, tout est étalé dans la presse. Mais comment cela est-il possible ? Par qui, pourquoi, comment, ce scandale d’une violation du double secret de l’enquête et de l’instruction est-il arrivé, à qui profite ce délit ?

La République doit être réformée, et Carthage détruite, avec la fiction, pour qu’on voie bien la réalité dans le soleil de midi.

De la cryptopolitique à la politique dans la clarté

Robert Borrel est parti, le conseil municipal d’Annemasse lui a rendu un hommage en tout cas partagé. Et voilà que la scène est reproduite dans l’enceinte de l’agglomération.

Georges Deléaval, président de l’Agglomération s’en va, et l’assemblée de cette structure lui a rendu un hommage, décrit comme une «standing ovation», c’est plus chic en anglais qu’ovation debout, qui fait assez minable il faut bien le reconnaître.

C’est beau, et quand il est écrit dans le Dauphiné du 14 mars 2014 que le président a remercié tous les élus…et Robert Borrel, car «L’Agglo sait ce qu’elle lui doit», il résume en quelques mots une formidable influence.

Ce que doit l’Agglo à Robert Borrel, c’est une politique de gauche qui ne dit pas son nom. C’est là l’habileté suprême de cet homme politique qui est assurément une grande personnalité, que d’avoir gouverné l’Agglomération, soit directement, soit indirectement et d’autant plus puissamment qu’il n’était même plus le président en titre.

La force de Robert Borrel est justement que cette assemblée de l’agglomération lui doit tout. Elle procède de lui, il en a orienté les choix.

La force de sa personnalité en a imposé à tous les conseillers de toutes les communes, qui l’ont suivi, oubliant de regarder où il les conduisait. Un peu comme le joueur de flûte de Hamelin, par la force de sa rhétorique il a fait avaler toutes les couleuvres de gauche à cette assemblée de droite.

Mais une page nouvelle va s’écrire demain.

Ce ne sera plus exactement la même assemblée. Elle procédera en théorie, directement du suffrage universel puisque les conseillers municipaux proposés à travers les listes dans leur commune seront aussi élus aux fonctions de conseillers communautaires.

L’assemblée, c’est possible, sera plus politisée. Ce qui modifiera la donne. Les élus rendront compte lors des futures élections à leurs électeurs de leur action à l’Agglomération. Ce qui clivera politiquement et clarifiera leurs choix.

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Magistrale indépendance

On n’en finira pas avec les scories de cette affaire des écoutes téléphoniques de l’ancien président et de son avocat. Il faut dire que le pot aux roses a été découvert. Madame la Garde des Sceaux a affirmé publiquement avant-hier qu’elle avait connu tout cela en lisant la presse. Puis Monsieur le Premier Ministre a déclaré, publiquement hier, qu’il en était informé depuis déjà quelque temps. L’un des deux ment. Mais nul n’était besoin de cette contradiction pour savoir que c’était très improbable que le pouvoir ne sache rien.

La réalité apparaît donc sous les discours. Devant la scène se déploie toute la rhétorique sur l’indépendance de la magistrature à l’égard du politique. Ce matin on pouvait entendre sur une chaîne de radio du service public (sic) un professeur de droit constitutionnel, une éminence donc, asséner que les politiques étaient toujours surpris par la marche inexorable de la justice, laquelle se faisait bien entendu dans une totale indépendance, et qu’elle suivait son cours avec son calendrier, qui n’a bien entendu rien à voir avec les contingences politiques.

On a envie de lui dire à ce bon professeur, dis-donc la pomme, tu ne trouves pas bizarre que son cours majestueux et indépendant ponde un scoop à quelques jours d’une élection ? Ce serait une coïncidence dans ton analyse ? Le bon professeur qui ne veut surtout pas incorporer la moindre parcelle de réalité aux superbes de sa rhétorique, oublie, sans doute sincèrement, que dès lors que la nouvelle tombe à la veille d’une élection générale, c’est que par définition ce résultat était recherché. Sauf à croire à la magie, et à l’inconséquence des juges, ce qui est difficile.

Sans compter que personne ne nous explique comment il se fait, sans violation du secret de l’instruction – mais par qui-, que des écoutes puissent se retrouver dans la presse ou même simplement qu’on y découvre la seule connaissance de leur existence. Ce qui est encore un autre débat, mais qui a trait aussi à la question de l’indépendance.

Le glaive de la justice a plongé dans le sac politique et il s’y noie.

L’analyse de Claire Gallois au plan national est transposable au plan local.

Elle écrit dans un article du Point paru cette semaine sur son site à propos du président de la République  :

« Il fait l’impossible pour favoriser la montée du Front national. Peu lui importe de privilégier ainsi le risque de sortir de l’euro, le racisme rampant, le repli sur soi, avec la méfiance irraisonnée envers l’étranger, quel qu’il soit, l’asphyxie programmée d’un pays avec le rétablissement de ses frontières, à l’heure de la mondialisation déferlante. Peu lui importe les fondamentaux du socialisme, à savoir la solidarité et l’intérêt général. Sa seule chance d’être réélu en 2017 est d’avoir Marine Le Pen face à lui au second tour. Il s’y tient, il s’y accroche».

Mot pour mot il peut être repris pour analyser la situation politique à Annemasse.

Et si la page se tournait….

À Annemasse une occasion se présente de changer pour de bon la mairie.
Annonce Du Débarquement 6 Juin 1944 – Radio Londres by Monster Demolition Night on Grooveshark
Enfin.

Retour sur la vertu

Le 27 février 2014, la dernière séance du conseil municipal a été pour l’essentiel consacrée à l’autosatisfaction de M Dupessey qui nous a dit par son premier adjoint interposé combien il était munificent avec tous les Annemassiens à qui des millions étaient consacrés en une débauche d’équipements tout en ayant la meilleure des gestions si bien qu’en pourcentage il n’y a pas une ville moyenne qui puisse se comparer, tellement il est bon et magnifique notre maire.

Il y a juste un os. Un gros os dans les chiffres. La réalité est toute différente et pour le voir il suffit de considérer les grands ensembles. Le maire, comme son prédécesseur d’ailleurs, chante ses louanges (on n’est jamais mieux servi que par soi même), à longueur de séance du conseil, en martelant que l’endettement est faible, et que le niveau des investissements est élevé, ce que la comparaison avec la «strate» correspondante des villes de même taille, démontrerait.

La fausseté de l’argument éclate quand on remet dans le calcul les 26 % de fonds frontaliers et du casino. Aucune des villes de la «strate», n’a ni fonds frontaliers ni casino. Si bien que la proportion de l’endettement, si on enlève les 26 % de bonus du budget, augmente considérablement. C’est simple, tout fout le camp, à commencer par la vertu.

L’indépendance de la magistrature est un leurre.

Au  moins on ne s’ennuie pas.

Les révélations se succèdent en ce début d’année. Les coucheries du président normal, les mises en examen de l’ancien président.

Le tout dans un tonnerre d’applaudissements de quasiment toute la presse pour ce qui concerne Nicolas Sarkosy.

On nous rabâche 10 fois par heure en ce moment, surtout écoutez les radios bien pensantes comme France Info, que Sarkosy est une crapule, débusquée par les chevaliers sans peur et indépendants de la magistrature. Un représentant de la magistrature l’a chanté ce matin sur une radio périphérique. Ils sont in-dé-pen-dants disait le porte-voix, et ils le sont tellement que la Justice suit son cours, sans précipitation, traquant le délinquant même dans l’élite. Dont acte.

Mais la bien-pensance glisse sur quelques détails fâcheux qui font désordre dans son discours.

Tout d’abord et pour reprendre les propos du digne représentant de la magistrature indépendante dont la justice suit majestueusement son cours, si elle fait tout sans précipitation (le contraire étonnerait plutôt le justiciable moyen), qu’elle dispose du temps, alors pourquoi ne pas avoir attendu 15 jours de plus pour des révélations qui pouvaient parfaitement attendre ?

Le digne représentant veut nous faire avaler que le moment choisi pour les révélations n’a strictement rien à voir avec la politique et les élections. En plus il nous prend pour des cons. (Sans doute ceux-là mêmes qui sont cloués sur leur mur).

Ensuite il est remarquable que l’un des deux crimes de Sarkosy serait qu’il aurait obtenu des informations sur des affaires en cours, et violé ainsi le secret de l’instruction. Le digne représentant de la magistrature est muet sur le fait que miraculeusement les écoutes protégées pourtant par le secret de cette autre instruction, se retrouvent comme par enchantement dans les colonnes d’un journal aussi indépendant idéologiquement que le syndicat de la magistrature l’est dans l’absolu. Par son silence il nous prend encore pour des cons.

Quel est l’effet sinon le but, volontaire ou involontaire, peu importe ? Clairement, couler la droite républicaine.

À qui profite le crime ? À la seule gauche. C’est un jeu de billard à quatre bandes. La droite est visée, à travers Sarkosy qui risque de l’entraîner dans sa chute. Ce qui va sans doute susciter deux mouvements complémentaires, le premier est la répulsion qui peut porter soit au vote frontiste soit à l’abstention. Le second est par contrecoup le renforcement de la gauche. C’est mécanique.

Il n’y a pas d’obscur complot. Le complot c’est toujours compliqué. Non, il y a simplement une stratégie claire de destruction de la droite républicaine. L’union des gauches, du syndicat de la magistrature, en passant par le PS, contre leur seul adversaire réel, la droite républicaine.

Triste République.

L’alliance objective des socialistes au Front national

Il y aura trois listes à Annemasse en théorie.

La liste de la droite républicaine, la liste socialiste, la liste du front national.

La tête de liste du FN a participé au débat qui avait été organisé par la MJC sur la démocratie participative. Il avait aussi quelque temps auparavant été interviewé par FR3. Il s’était même fait remarquer en arrivant sur une moto immatriculée à Genève et en roulant sur un trottoir, tout un programme en somme.

Plusieurs témoins rapportent qu’à la fin du débat il avait échangé sa carte avec un des séides de Dupessey. Ce qui est surprenant mais ne veut évidemment pas dire qu’il y aurait connivence, on peut très bien imaginer une affinité en dehors de toute compromission. Là n’est pas la question.

La question est purement politique. Dans le contexte annemassien, la présence de la liste frontiste ne peut avoir qu’une seule signification. Comme il est impossible d’imaginer qu’elle puisse être élue, il reste que sa seule fonction est de nuire à la droite républicaine.

C’est la vielle stratégie de Mittérand (vous savez, l’homme politique français qui avait occupé de hautes fonctions dans le gouvernement de Vichy, qui avait joué la comédie du faux attentat de l’Observatoire, qui avait fini par être élu à la présidence de la République). Cette stratégie consiste à armer l’extrême droite pour affaiblir la droite républicaine.

Cette stratégie est à l’œuvre à Annemasse. Le FN y est l’allié objectif du PS, et le PS Dupessey en tête a tout intérêt à cette situation. De là à imaginer que le maire sortant qui craint d’être sorti ait même en sous-main trouvé les candidats manquants au front dont chacun sait qu’il avait du mal à boucler sa liste, c’est évidemment aller trop loin, et ce n’est pas l’échange de carte qui pourrait en fournir la démonstration irréfutable. Politiquement nos deux compères font front commun contre la droite républicaine.

La trahison des clercs

Ce n’est plus un scoop, c’est une réalité. Deux personnalités d’une association de défense des frontaliers ont rejoint la liste de gauche de M Dupessey. Ils occupent dans l’association des frontaliers des fonctions importantes. Le président de cette association quant à lui s’est engagé politiquement dans la liste socialiste qui se présente à Gaillard.

Ce qu’ils manifestent par ces engagements c’est leur coupure radicale avec leurs troupes. Le vote des frontaliers n’est certainement pas acquis à la gauche. Au contraire la gauche leur a planté dans le dos son couteau idéologique de la solidarité, pour casser leur jouet, le jouet de la prospérité. Il suffit de lire les «tweets» de la lie socialiste qui s’exprime sur cette question pour comprendre que derrière les mots «égalité», «solidarité», il y a une seule réalité, celle du ressort de l’envie.

Aucun dialogue n’est possible rationnellement avec cette fange de la politique. Ce qu’ils recherchent n’est pas l’intérêt général, car si c’était cela alors ils compareraient les maigres bénéfices que la sécurité sociale retirera des cotisations supplémentaires prélevées sur les frontaliers, et qui seront immédiatement englouties dans l’océan de gabegie de la gestion bureaucratique des caisses et leurs armées de préposés en congé maladie, avec la perte économique massive que ces prélèvements feront courir à notre petite région. Si la perte de pouvoir d’achat est de 300 à 400 € par frontalier, comme cela a été indiqué, alors les plus de 65000 frontaliers de Haute-Savoie feront perdre à la collectivité entre 18 et 26 millions d’euros par an, l’équivalent de la moitié du budget de la ville.

Comme il n’y a aucune rationalité dans cette politique de gribouille, il faut se rendre à l’évidence. Le seul moteur idéologique qui inspire obscurément la boue politique brûle au feu de l’envie. L’envie c’est ce qui leur fait désirer que l’on casse le jouet du voisin. L’envie est l’ultime ressort de ce désir sordide qui avance masqué sous les oripeaux de l’idéologie et de son discours sur l’égalité.

L’incroyable partialité du Dauphiné Libéré

On pourrait presque croire à une blague.

Mais ce n’en est pas une. C’est au contraire bien réel.

Le Dauphiné Libéré a pris fait et cause pour Christian Dupessey, depuis longtemps, mais en franchissant un cran supplémentaire dans le cadre de la présente campagne pour les élections municipales.

Le DL c’est à la fois un journal et un site internet.

Dans le journal les choses sont simples. Les apparences sont sauvegardées. Pour tous les sujets qui sont intrinsèquement politiques, un équilibre de façade est préservé. 100 mots pour Dupessey, autant pour l’autre liste. Mais derrière le décor, la machinerie apparaît.

Le déséquilibre est réalisé de manière subtile. Les informations
purement politiques sont en apparence équilibrées, encore qu’il ait
fallu attirer spécialement son attention sur ce devoir. La subtilité
tient à ce que dans le même temps où une égalité apparente de traitement
entre les listes est affirmée, il publie à jet continu des informations
sur les réalisations du maire sortant, son bilan, toutes plus splendide
les unes que les autres, sans qu’elles ne soient jamais ternies par
l’ombre d’une critique.

Insidieusement la propagande électorale du maire sortant est assurée
par le DL, sans naturellement que le coût ne puisse entrer dans les
comptes de campagne. La rigueur dans les comptes est réservée aux
autres.

Dans le site en revanche c’est encore plus clair. Là le DL ne prend même pas de gants. Ainsi dans l’édition au 5 mars 2014 lorsque l’on clique sur le lien consacré aux élections à Annemasse, les seules réunions publiques annoncées sont celle de Christian Dupessey. C’est même surréaliste.

Ce soutien clandestin sur la façade papier, bardé de persuasions subliminales à dix
balles, ne se dissimule plus sur côté site internet.

Or, comme il est le seul quotidien de notre ville, et qu’il est en situation de
monopole, il a le devoir de se montrer d’une
impartialité méticuleuse. Non seulement en en respectant la lettre,
mais aussi son esprit ce qui doit se traduire en ces temps de campagne
électorale, par une neutralité politique et un traitement absolument
égal entre les différentes listes.

Toute autre attitude est intrinsèquement scandaleuse.

Ce que le journal oublie, c’est que ses lecteurs ne sont pas tous des
suppôts socialistes de Dupessey. Il en est beaucoup qui n’ont pas ces
sensibilités politiques. Ce sont eux qui achètent le quotidien, depuis
des temps immémoriaux pour certains. Que va-t’il se passer quand ils se
rendront compte de la partialité de leur journal ?

Son intérêt bien compris ne devrait pas laisser ce quotidien poursuivre sur ces errances.

Ubu

La nature politique est ingrate. Meilleur on est, et plus on de mal à triompher des méchants.

Il peut naturellement y avoir des exceptions.

Mais elles ne se rencontrent pas si facilement.

Avec ce départ de la scène politique, il faudrait sans doute pleurer. Mais les larmes seront difficiles à venir, parce qu’elles sont repoussées par la colère.

Colère devant l’inutilité de cette candidature qui n’avait aucune fonction de rassemblement, mais uniquement une visée de division.

Et il y aura les souvenirs. Les souvenirs de son attitude au conseil municipal. En général silencieuse. Le souvenir de toutes ces séances où elle était absente. Le souvenir aussi des excès de son blogue. Les excès sont toujours insignifiants. Certes, mais ils laissent aussi un goût amer.

Il serait possible de reprendre ses écrits, ses paroles malheureuses, ses positions, qui tapissent nos mémoires. Mais à quoi bon ?

Passer cinq minutes pour savourer le contraste entre le retrait et l’annonce qu’elle faisait à la fin de l’année dernière en prétendant qu’elle réunissait plus d’intentions de vote que la liste conduite par Louis Mermet ? Bof. Se souvenir qu’elle revendiquait avoir bouclé sa liste ? Bof.

Au fond tout cela est pathétique.

Une candidature de division se retire.

Le paysage politique à la veille des élections se trouve clarifié. D’un côté la gauche, la vraie, qui comprend quelques personnalités intéressantes, d’autres étonnantes, d’autres aussi improbables. De l’autre côté, dans l’extrême droite, une liste surgie de nulle part, s’il y a bien une liste qui se présentera, avec un projet national mais non local.

Cette liste sera l’alliée objectif des socialistes. Cette liste travaillera pour eux et pour eux seuls.

Et il y a la liste conduite par Louis Mermet, la première à avoir été présentée aux Annemassiens dès le 27 février. On pourrait y voir un résumé de la société. Cette liste est tournée vers un objectif simple : gérer la ville mieux que l’ont fait les socialistes pendant des décennies.

Elle rencontre dès à présent l’intérêt du public. Elle manifeste clairement une union républicaine bâtie autour de valeurs, celles de la République. Elle rassemble.

Une seule explication au vote suisse sur les étrangers : les français sentent mauvais.

Il est évident que la Suisse profonde qui a voté comme chacun le sait ne peut avoir voulu rejeter les Allemands, les Autrichiens, les Hollandais, les Belges, les Luxembourgeois avec qui elle a tant en commun. Les Italiens on ne sait. Mais les français sans doute les Français parce qu’ils sentent mauvais. Les Allemands les Autrichiens, etc. eux, sont nécessairement en meilleure odeur, de plus de sainteté. Mais les Français, incorrigibles, hâbleurs, fainéants, mal élevés, qui circulent dans des voitures pourries et qui viennent manger le pain blanc, eux, les Français ces quasis racailles, il fallait leur donner une leçon.

On a reçu 5 sur 5.

C’est même ce qui a fait dire à François FILLON le 10 février 2014 à Annemasse où il soutenait la liste Annemasse2014 conduite par Louis Mermet, qu’il fallait que l’Union européenne reconsidère ses relations avec la Suisse laquelle à ses yeux de parisien ne pouvait avoir le beurre et l’argent du beurre, tirer avantage de l’Union européenne tout en fermant ses frontières à ses nations qui ont voulu entre elles un règne de liberté de circulation. Bref, les amis suisses, ce que l’ancien premier ministre de France vous a dit ce soir en termes extrêmement diplomatiques, c’est qu’il a le sentiment de s’être fait rouler.

On peut comprendre son amertume et sa surprise. Elles sont partagées par beaucoup. La surprise s’explique facilement par le fait que quand on sent mauvais, il est difficile même de s’en rendre compte. Mais ça on peut le lire sur les visages, si on les scrute attentivement. Le visage de la Suisse s’est fermé avec dédain, en se pinçant les narines. Le pire est encore de se dire que cette gifle donnée aux Européens ne suscitera aucune réaction.

Ce matin sur une radio, Europe 1 exactement, Daniel Cohn-Bendit appelait l’Union européenne à poser des cotas d’importation aux biens et services suisses. L’idée est provocatrice et montre la profondeur de l’impact de ce vote. Mais elle est irréaliste. Il ne se passera rien. Aujourd’hui, rien. Mais peut-être demain, qui sait.

L’ADN socialiste c’est la hausse continuelle des impôts

La seule vérité des socialistes c’est la hausse continuelle des impôts. Ils échouent en tout, ils n’ont rien réussi, ils croient qu’en faisant adopter -sans référendum- les lois inspirées par les bobos parisiens et leurs laquais, ils agiraient. Mais ces lois c’est de la poudre aux yeux. L’unique vérité est dans l’impôt dont ils assomment le pays.

Leur ADN c’est celui de l’étatisme total. Je n’écris pas totalitaire, parce qu’il y a plus qu’une nuance qui sépare leur idéologie de celle des communistes et de l’extrême gauche. Mais leur vision du progrès humain est celle du progrès de l’État. Rien ne doit lui résister, et rien ne lui résistera, à commencer par votre portefeuille.

C’est pourquoi dans cette perspective de la hausse vertigineuse des impositions de toute nature, il devient primordial de cesser toute hausse des impôts locaux. Mais cela n’est pas gagné.

Prenez l’agglomération annemassienne, la hausse va se réaliser pour une raison simple. La communauté d’agglomération, sans que la question n’ait à ce jour jamais été votée par les citoyens, mais uniquement par leurs élus au second degré, par les conseillers d’agglomération, va augmenter les impôts. Ils s’appellent tram, BHNS, CEVA, et on a envie d’ajouter, et cætera. Parce que cette liste n’est pas limitative, il ne faut pas oublier dans un coin les différentes études, la géniale idée de la cité de la solidarité. Peanuts à comparé des transports.

En conclusions, vous serez plus pauvre demain qu’aujourd’hui. Ceux qui payent leurs impôts en Suisse ne seront pas épargnés, notamment lorsqu’ils ont un conjoint qui travaille en France. Sans compter les 300 € à 400 € que les frontaliers payeront chacun par mois en plus pour la CMU et dont on attend qu’ils remercient les socialistes au premier rang desquels, le maire sortant d’Annemasse.

Que faire ? Une solution : voter contre les socialistes à toutes les élections qui se présenteront. Mais contre cela ne peut signifier voter pour les extrêmes qui nous réserveront d’autres catastrophes notamment économiques si jamais ils s’approchaient trop du pouvoir. Voter contre c’est d’abord voter pour les partis de la droite traditionnelle et républicaine.

L’impossible rééquilibrage régional

C’est un lieu commun souvent repris par les élus français voisins de nos amis les Helvètes, que la région dans laquelle ils s’incluent, serait déséquilibrée. D’un côté un centre urbain à dimension planétaire, de l’autre des banlieues-dortoirs. Comment donc trouver un équilibre entre ces deux planètes ? Et d’abord, avant même de répondre à cette question il en est une autre, celle de savoir si c’est vraiment nécessaire de «rééquilibrer» les lilliputiens pour qu’ils puissent se hisser à hauteur de la majestueuse citée lémanique ? Après tout on pourrait très bien imaginer que les destins très différents de ces deux univers qui sont en contact moins que Manhattan ne l’est avec Newark, et surtout à travers les flux pendulaires de la population active frontalière, restent divergents et ne se rejoignent jamais, sans même évoquer une égalisation fantomatique. Parce qu’il ne faut rien exagérer de l’imbrication des deux mondes. En réalité ils sont bien distincts. Il y a des États différents, des administrations différentes, des populations hétérogènes. Leurs lois sont différentes, même si elles sont cousines, leurs systèmes judiciaires ne communiquent que peu. La coopération policière la plus basique a mis des siècles à se réaliser, et s’il y a moins de douaniers sur la ligne de démarcation elle continue d’exister au plus profond des consciences.

Hétérogènes l’un envers l’autre les deux espaces sont dans une relation forcée, qui au fil des ans est devenue insupportable pour partie de l’opinion en tous cas en Suisse. La relation est certes nécessaire, mais dans le passé il y a eu des situations dans lesquelles elle s’était interrompue. Pendant la dernière guerre par exemple. Genève n’en est pas morte. Alors qu’aujourd’hui ce serait sans doute plus difficile, mais pas impossible non plus. Ce serait un désastre économique côté haut-Savoyard, mais probablement pas un séisme de même magnitude du côté de Genève qui saurait immédiatement faire face à la pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs en important des armées entières de l’Europe de l’Est. Le souci temporaire serait le logement, mais on peut être sûr que si son économie était en péril, Genève saurait dans les 24 heures trouver la solution pour construire chez elle.

Le bilatéralisme est une douce illusion. C’est surtout flatteur pour nous, mais cela ne l’est pas autant pour nos voisins. Vous ne lisez jamais dans leurs journaux qu’ils sont fiers de ce qu’il y a de l’autre côté de leur frontière. Le regard est souvent au mieux indifférent. Autant nous en faire une raison, mais surtout, autant nous débarrasser de nos illusions, et cesser de culpabiliser si nous ne faisons pas assez d’efforts. On pourrait même penser qu’il serait préférable de n’en faire aucun. Continuons de vivre notre vie de banlieusards, paisiblement, sans attente démesurée d’un avenir qui ne sera pas forcément radieux. Nous représentons une facilité pour Genève qui n’a pas à loger chez elle partie de ses employés. Les verrues esthétiques sont ici, le jardin et les banques restent de l’autre côté. C’est sous ce rapport minimal qu’il vaut mieux comprendre la relation. Et il est sûr que nous ne sommes pas perdants. Le jeu au total fait gagner les deux partenaires c’est pourquoi il est de leur intérêt bien compris de le continuer, mais en réduisant l’ampleur des rodomontades. Soyons réalistes, ne demandons surtout pas l’impossible, le beurre et le sourire de la célèbre crémière, les fonds frontaliers et la considération. Les fonds on peut les compter, la considération on pourrait seulement l’escompter, et encore, si cela avait une quelconque importance.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 31 JANVIER 2014

Louis Mermet n’a jamais rien voté d’autre que le PRINCIPE du tram, y compris le 13 octobre 2010.

La question à l’ordre du jour était :

«B. TRANSPORT – APPROBATION DU PRINCIPE DU PROJET DE TRAMWAY POUR SOLLICITER L’AIDE FINANCIÈRE DE L’ÉTAT DANS LE CADRE D’UN APPEL A PROJET ……………………………. 25»

Ce qui fixe clairement l’objet de la délibération. C’est pourquoi elle pouvait viser la délibération d’avril 2010 qui présentait une hypothèse de tracé (cf. PV mentionné dans notre communiqué précédent).

La polémique doit s’arrêter. Elle signe surtout pour ceux qui l’ont lancée une absence de projet véritable. Sinon ils ne perdraient pas ainsi leur temps. Le tramway autant que leur désir de réélection leur fait perdre la tête.

Louis Mermet – François Vigny – Jean-Pierre Benoist Caroline Duret-Nasr – Régine Ferdel- Jean-Michel Joulaud et Manuel Augusto-Vaz

Le Dauphiné Libéré du 30 janvier 2014 rétablit la vérité.

Quand on pense que M Robert Borrel a évoqué une «forfaiture», outre sa charge commune avec M Christian Dupessey à propos de la position, de bon sens, adoptée par Louis Mermet et ses colistiers sur le sujet du tracé du tram, on ne peut que frissonner tant l’expression qui confine à l’outrage est surtout la marque d’une perte de contrôle du maire et de son équipe devant ce qui constitue une bévue grave.

Le Dauphiné Libéré du 30 janvier 2014 rétablit la vérité.

Quand on pense que M Robert Borrel a évoqué une «forfaiture», outre sa charge commune avec M Christian Dupessey à propos de la position, de bon sens, adoptée par Louis Mermet et ses colistiers sur le sujet du tracé du tram, on ne peut que frissonner tant l’expression qui confine à l’outrage est surtout la marque d’une perte de contrôle du maire et de son équipe devant ce qui constitue une bévue grave.

Multiplication des feux dissuasifs à Ville-la-Grand

Au fond tout est logique.

Dans un premier temps on veut toujours rationaliser tout, et quand on se heurte à des feux rouges affectés d’un dysfonctionnement grave notamment le soir comme ceux installés rue de la République et rue du Jura à Ville-la-Grand qui restent obstinément rouges pendant plus de cinq minutes, c’est à dire de l’ordre de l’insupportable, on veut croire qu’il s’agit d’une panne. Mais les feux sont tout neufs et ont dû coûter un saladier. L’explication par le dysfonctionnement n’est pas la seule possible et elle laisse place aussi à un soupçon.

La rumeur publique colporte depuis quelque temps que ce serait volontaire:

«Ce n’est pas un hasard, ce n’est pas une panne, c’est donc volontaire».

On peut observer que le caractère volontaire serait démontré que le dysfonctionnement des feux trouve son origine dans une réelle défectuosité, ou même en l’absence de toute défectuosité dans le peu d’empressement à y remédier. Pourquoi ? Parce que connaissant nécessairement le problème qui dure depuis quasiment l’installation des feux, le fait de les laisser en cet état peut relèver de la volonté dès lors qu’il est possible de régler la question en mettant par exemple les feux en clignotement orange.

Et la volonté ici serait tout simplement de dissuader ces automobilistes attachés au plus court chemin et autres fadaises, de passer par le centre de Ville-la-Grand.

Le procédé serait alors purement scandaleux. Il constituerait une entrave à la liberté de circuler. Il est intéressant de relever qu’il existe un texte :

«Article 432-4 du Code pénal.

Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, agissant dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, d’ordonner ou d’accomplir arbitrairement un acte attentatoire à la liberté individuelle est puni de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende.

Lorsque l’acte attentatoire consiste en une détention ou une rétention d’une durée de plus de sept jours, la peine est portée à trente ans de réclusion criminelle et à 450 000 € d’amende».

Donc on ne peut penser cela, car il est douteux que les autorités locales bravent la loi commune. Il est préférable d’imaginer que le spectre de l’attentat à la liberté de circuler sera promptement écarté et que tout rentrera dans l’ordre républicain.

Falsification

La falsification en politique est un procédé toujours à l’honneur.

Au cours du dernier conseil municipal à Annemasse le 27 janvier 2014, la démonstration en a été donnée avec éclat par la meute rassemblée de Messieurs Borrel et Dupessey. Une belle attaque coordonnée qui a tenté de piéger Louis Mermet.

L’occasion était donnée par la discussion autour du tram. Le maire sortant et son coéquipier Robert Borrel savent que si nous approuvons le principe nous restons consternés par le choix d’un tracé qui évite la gare. Et comme l’ineptie du tracé retenu risque d’avoir des conséquences politiques, il est devenu urgent de discréditer les auteurs de la critique.

Les coalisés ont alors affirmé que Louis Mermet, qui siège à l’agglomération, avait voté le tracé.

Or, c’est faux, il l’a démontré dans son site.

Nos archivistes coalisés de l’agglo sont sans doute d’abord de piètres lecteurs de ses procès-verbaux, y compris de celui du 13 octobre 2010 car la question soumise à l’ordre du jour était : ««B.
TRANSPORT – APPROBATION DU PRINCIPE DU PROJET DE TRAMWAY POUR
SOLLICITER L’AIDE FINANCIÈRE DE L’ÉTAT DANS LE CADRE D’UN APPEL A PROJET ..25»

Approuvant le principe, et alors que le tracé n’était pas arrêté, il a conséquemment voté la demande de subvention.

De là à imaginer qu’ils l’auraient fait exprès, il n’y a qu’un pas. Et c’est sans doute parce que leur projet pour Annemasse est vide qu’ils font feu de tout bois et raclent tous les fonds de tiroir de l’arsenal polémique.

Le premier débat télévisé de la campagne ne tourne manifestement pas à l’avantage du maire sortant

La grandiloquence tient lieu d’action : les « référents espace public ».

On a des médiateurs en matière de
sécurité, aussi l’idée à Annemasse est de les affubler en plus d’une mission en
matière de propreté, mais comme notre bureaucratie est moderne, plutôt que de
les appeler Messieurs ou Mesdames propres, on les appelle :
« référent espace public ». De quoi se tordre de rire. Mais en fait
le sujet est grave. C’est le symptôme d’une maladie française qui consiste à
croire magiquement qu’en désignant une réalité triviale par des termes
ampoulés, comme le célèbre Diaphoirus dans le chef d’œuvre de Molière, on créerait du
neuf.

Et pourtant il est urgent d’appeler un chat un chat, une
ville sale une ville sale, et de faire en sorte que l’action des personnels de
la commune soit organisée le plus rationnellement possible. Il ne faut pas se
payer de mots, mais affronter des réalités. Les médiateurs sont nécessaires,
mais les respecter signifie respecter leurs fonctions et  les faciliter,
pas nécessairement les charger d’autres tâches qui relèvent d’autres services. En revanche
il faut que les services soient réorganisés pour mieux prendre en charge
la question importante de la propreté dans la ville. Qu’il y ait des vigies en matière de propreté, pourquoi pas. À cet égard nos concitoyens s’ils trouvent un service à qui s’adresser lorsqu’ils subissent des rues mal entretenues, c’est déjà une bonne chose.

Notre sensibilité moderne s’accommode mal de trottoirs douteux, de papiers dans les rues. Le tout passe aussi par l’éducation des masses, car il suffit de se promener un peu dans la ville pour remarquer les grappes d’adolescents qui crachent par terre, ou qui y jettent leur mégots. Sans compter que leurs parents agissent de la même manière. Mais l’éducation n’est pas tout, il faut aussi qu’un effort soit consenti par la ville.

Et pas uniquement en se payant de mots. Sinon on observera ce ballet (pas celui qui sert à balayer) étonnant où des «référents d’espace public» (sic) donneront des instructions à des «techniciens de surface» (re-sic), qui pourchasseront le détritus à coup de balai (le vrai) et rendront compte de leurs actions au référent en espace qui rapportera la bonne nouvelle au référent des référents en chef.

Comme un Balai (in the Wind) by Marcel et son orchestre on Grooveshark

Le 27 janvier au conseil municipal d’Annemasse sera discuté l’engagement du programme pour la réalisation du tramway

Comme d’habitude, il suffit de cliquer sur le lien pour télécharger l’ensemble des documents qui seront discutés, y compris la note de synthèse.

séance du 27 janvier 2014 du conseil municipal d’Annemasse

La dette de la France devrait grimper jusqu’à 95,1% de notre produit intérieur brut (PIB) pour atteindre en fin d’année près de 1 950 milliards d’euros mais ce n’est même pas le plus important,

Les couteaux ne sortent pas encore, mais il ne faut jurer de rien.

Tout était pourtant bien parti dans une grande douceur politique. Un article de-ci, un autre de-là, un dans le JIM par-ci, un sur un blog par-là. On discutait sereinement en échangeant quantité de politesses. Jamais personne n’évoquait l’élection municipale à venir. Impossible de s’entretuer sur un sujet aussi fraternel. Et puis il y avait la trêve des confiseurs.

Nous voilà en janvier à deux mois des élections, et tout d’un coup les mots se bousculent, les clichés aussi, et quelques fois des perles. Traquons-les, et ne soyons d’ailleurs pas avares des nôtres aussi. Mais la charité sur ce point commande de commencer par ses délicieux voisins.

Le merveilleux JIM de janvier à avril est sorti tout chaud dans les kiosques, et la consommation électrique a augmenté immédiatement à Annemasse parce que tous les lecteurs qui l’attendaient comme le Messie ont veillé tard pour le dévorer. Il est sorti juste après le premier document de campagne de M DUPESSEY, et comme les deux se ressemblent de manière si frappante avec la même inspiration graphique, on pourrait presque penser que le JIM prolonge le document de propagande.

Et dans le JIM on trouve ce beau commentaire sur la notoriété respective des maires, des conseillers généraux et des députés : le maire est «le plus proche … : près de la moitié des Français déclarent avoir pu discuter avec lui et 88% des sondés disent connaître le nom de leur maire, contre seulement 58% pour le député et 46% pour le Conseiller général». C’est beau ça. «Proche de ses concitoyens, le Maire est aussi celui qui apparaît comme le plus à l’écoute de leurs problèmes quotidiens et de leurs préoccupations. Selon un sondage CSA, c’est ce que pensent 64% des Français. Ils ne sont que 11% à avoir cette opinion de leur Conseiller général et 8% de leur député». C’est encore plus beau.

L’ennui c’est qu’on ne demande pas aux sondés s’ils savent que leur maire cumule les mandats. Le sondage ne dit apparemment rien sur la notoriété des conseillers régionaux. Le JIM est tout plein d’amnésies sélectives.

Ce qu’il y a de formidable dans cet article épatant c’est d’apprendre qu’on peut discuter avec le maire. À Annemasse c’est sûrement vrai, mais à mi-temps seulement puisque l’autre mi-temps il est au conseil régional. À moins que ce ne soit qu’à tiers-temps, puisqu’il est aussi vice-président de l’agglomération. À moins encore que ce ne soit qu’à quart-temps, puisqu’il est aussi…etc. Ce qui expliquerait peut être que quelques administrés ingrats se plaignent de ne jamais pouvoir le rencontrer, ou alors avec des délais de rendez-vous assez décourageants.

Autre perle dans un autre journal local, un quotidien celui-là. Une tête de liste à l’élection municipale y est interrogée, et elle explique qu’elle serait l’héritière de M BORREL. Sincèrement, si ces propos n’ont pas été mal interprétés, alors c’est un scoop. M BORREL aurait-il viré de bord ? À ma connaissance non. Assiste-t-on à un épisode de confusion ? Quelle que soit la réponse, la situation est hilarante, et si les duels électoraux ne tuent que par le rire, il faut simplement saluer le progrès de la civilisation. Que 2014 soit une année faste.

Ce serait quoi une bonne année ?

Bien sûr des tas de choses qu’on se souhaite dans cette période et que je vous souhaite naturellement. Que des bonnes choses, mais il faut se méfier des bonnes choses. Au fond il y a toujours un prix à payer. Sinon ce serait Byzance, et il vaut d’ailleurs mieux que la société reste imparfaite, inventive, éruptive, foisonnante, vivante, de sorte que nous puissions progresser. Avanti ! Et ce sera une bonne année.

En prime on aura droit à la planète foot.

Le feu punitif

Du Perrier, du tram, et des élections: mise au point.

Apprenant les réactions suscitées par la critique que j’ai formulée du
tracé retenu pour le tram, je tiens à dissiper tout malentendu sur ma
position.

L’imbécilité majeure qui nous coûtera finalement très
cher quand il faudra y remédier, est de ne pas faire aller le tram
jusqu’à la gare, en le faisant passer par la place Jean Deffaugt, après
avoir sacrifié la rue des Voirons.

C’est ce que j’ai écrit, et
que je réécris aujourd’hui. Je persiste et signe. MAIS JE N’AI JAMAIS
DIT QU’IL NE FALLAIT PAS QUE LE QUARTIER DU PERRIER SOIT DESSERVI !

Il ne s’agit pas de choisir entre la gare et le Perrier, ce que je soutiens c’est qu’il faut desservir les deux.

Une
seconde mise au point doit aussi être faite. Le tram est un moyen de
transport à l’échelle d’une agglomération, il n’a aucune vocation à
privilégier tel ou tel quartier, ce n’est pas sa fonction. Aussi quand
il est suggéré qu’il serait fait dans l’intérêt du seul Perrier, j’écris
qu’on cherche ainsi à gagner des voix aux prochaines élections, que c’est de la pure démagogie et que c’est une pure illusion. Même avec le
tracé projeté passant par la Place Jean Deffaugt au lieu de la gare,  le
tram est d’intérêt commun, et avec un tracé – logique – allant jusqu’à
la gare, son tracé ne nuirait en rien aux intérêts particuliers du
quartier du Perrier.

Le tram ira jusqu’à la gare. Mais quand on voudra le prolonger, cela coûtera encore plus cher.

Conseil municipal du 17 décembre 2013

Je suis déçu. Jamais il n’y a la moindre bande dessiné au menu du conseil municipal.

Comme d’habitude il vous suffit de cliquer, et après c’est le bonheur.

conseil municipal du 17 décembre 2013
Killing Me Softly With His Song by Roberta Flack on Grooveshark (aucun rapport)

Pourquoi M Dupessey peut-il perdre les futures élections ?

Ce n’est pas ici que je dirais qu’il était un mauvais maire, je lui
décerne sincèrement l’éloge qu’il mérite pour ses qualités politiques ainsi que les blâmes qu’il ne mérite pas moins pour ces mêmes qualités.
Loin de moi aussi l’idée de m’en prendre à l’homme, il est respectable,
même si parfois il déverse son venin, généreusement quand il a été
blessé par des attaques exagérées voire outrancières. Une conseillère en
a fréquemment fait les frais. Mais sinon, en dehors de ces
circonstances somme toute exceptionnelles, l’homme est sympathique,
adroit, et plutôt convivial, encore que sur ce chapitre je m’en remette à
mon intuition plus qu’à ma connaissance, car je ne le fréquente pas.
S’il peut perdre, ce n’est sans doute pas en raison de défaillances,
mais plus probablement en raison d’une pluralité de facteurs qui sont en
dernière analyse intrinsèquement politiques.

Le premier facteur est la rançon de l’habileté. Un peu d’histoire sur
ce point. Venu de l’extrême gauche, il s’est progressivement
embourgeoisé dans la gauche traditionnelle, celle de la bienpensance
droit-de-l’hommiste (pour moi une qualité), engoncée dans ses antiennes
cryptomarxistes, ses idées reçues sur le service public et les
différentes vaches sacrées du panthéon socialiste. Puis quand il prit
la succession du commandeur Borrel, il a voulu effacer son appartenance.
Pendant la campagne de 2008, il prit grand soin de ne jamais dire où il
se situait politiquement, sinon vaguement dans la gauche, laissant
imaginer qu’il n’y prêtait aucune attention particulière. Il se disait sans
étiquette, rassembleur, gestionnaire.

Faux. Dès le lendemain de l’élection, il a pris sa carte au Parti
Socialiste. Le revers de l’habileté est généralement le discrédit
qu’elle jette sur la sincérité. C’est de ça dont il est question dans la
problématique actuelle du rejet de la classe politique sous
l’accusation du tous pourris. Va-t’il continuer à se dire d’aucun parti ? En tout cas le premier document de sa campagne qui a été diffusé lundi 2 décembre 2013, ne comporte aucune référence à un quelconque parti. La réponse est donc qu’il récidive.

Le second facteur, commun à la classe politique, est qu’il prend les
électeurs pour des billes. Comme beaucoup il a assuré pendant la
campagne de 2008 qu’il n’occuperait que le mandat de maire, qu’il serait
un maire à plein temps.

Faux. Dès le surlendemain il était élu comme conseiller régional sur
la liste du PS. Sauf à dire qu’il n’exerce pas ce mandat, ce qui
réjouirait considérablement nombre de ses électeurs, il faut en
conséquence penser que l’homme bourré de qualités, consciencieux comme
il est, ne peut que se consacrer aux deux mandats. C’est à dire au final
qu’il est maire à mi-temps, et conseiller régional à mi-temps.
Personne  ne lui reprochera en plus de siéger dans différentes
instances, dont celle de l’agglomération. Personne ne peut être mesquin
dans la critique. Moi, si. Je suis mesquin, je persiste et je relève que cette contradiction est inacceptable.

Le troisième facteur est lié à son parti. Les Français ont la gueule
de bois. Après la fête de la campagne de François Hollande, le type qui
disait « moi, président de la République…», qui au final
s’est révélé être ce qu’il était, et après la fête, le désastre. Le Parti
Socialiste en est rendu justement responsable. Une profonde vague se
lève dans le pays. Elle débouchera malheureusement peut-être sur des
lendemains encore plus noirs. Mais elle risque de balayer beaucoup
d’élus sur son passage, sauf miracle économique, ce qui sans être
impossible n’est toutefois pas probable au stade actuel de la
déliquescence du pays.

Le quatrième facteur tient au ressentiment particulier qu’une
fraction de l’électorat pourrait nourrir à l’égard du pouvoir socialiste
actuel. Notre maire l’a senti, et il s’emploie à dire tout le bien
qu’il affirme penser des frontaliers. En réalité comme tous les
socialistes il doit les haïr pour ce qu’ils représentent : des riches
arcboutés sur leurs avantages. Il a marché avec eux lors de leur grande
manifestation. Mais, curieusement, comme s’il avait honte, il était le
seul élu à ne pas porter son écharpe. L’avait-il oublié ? N’aurait-il
pas eu toute sa tête ce jour-là ? Plus vraisemblable était la gêne de
savoir que ses copains du gouvernement avaient planté leur couteau dans
le dos des richards, cependant que, lui, était bien obligé de ne pas scier
la branche sur laquelle les finances de la ville sont en partie
assises. Mais chassez la vérité, elle revient au galop. La vérité de la
position exécrable des socialistes apparaîtra aux intéressés, sacrifiés
sur l’hôtel des finances du gouffre de la Sécurité Sociale.

Le cinquième facteur est le résultat de plus de 30 années de gestion
socialiste de la ville. Une laideur sans pareil relativement aux moyens
que la ville possède. C’est un record sans doute mondial pour une cité
d’une richesse incroyable. On peut vivre avec le laid. D’autant plus
facilement qu’on peut le fuir. Et nos concitoyens, pour beaucoup, après
quelques années dans la ville, s’en vont vivre sous d’autres toits. Mais
le laid suscite le ressentiment, et le ressentiment à force d’être
bridé finit par se déverser comme la mauvaise bile du vent mauvais. Ce
facteur est corrosif.

Le dernier facteur est l’usure. L’usure d’une majorité municipale qui
ne peut plus se renouveler. Plus de coalition à l’horizon pour la
sauver. Elle est seule en face de ses déçus.

Aucune victoire n’est jamais sûre, aucune défaite non plus, mais
cette fois à Annemasse la lente rotation des astres éclaire une nouvelle aube. Il vaudrait mieux qu’elle ne soit ni noire ni rose. Le bleu lui irait à ravir.

Thirtynine And Holding by Jerry Lee Lewis on Grooveshark

Le délit du blocage des routes

Quelles que soient nos couleurs politiques, quelles que soient nos opinions, il existe des pratiques qui sont intrinsèquement condamnables. Le blocage des routes est l’illustration d’un abus caractérisé qui porte une atteinte intolérable à la première des libertés, celle de circuler et de communiquer.

Hier les routiers, dont la plupart sont «sympas». Aujourd’hui les bonnets rouges, qui pourraient être bleus aussi bien. Quelles que soient les sympathies que ces mouvements nous inspirent, bloquer les routes est une forme de délinquance inadmissible.

Tous nos bonnets en colère seraient d’ailleurs plus efficaces en bloquant la machine administrative de l’État. Au choix : les palais de justice, les centres des impôts, etc.

Non seulement leurs mouvements seraient observés avec bienveillance, mais on peut être sûr que ce serait efficace. Imaginez la paralysie immédiate que cela provoquerait. Rien à voir avec ces misérables actions coup de poing qui bloquent une autoroute aux heures stratégiques, et mettent en péril des milliers d’actions, celles qui composent la trame de la société.

L’État est l’ennemi, le seul ennemi de notre monde moderne. L’ennemi de chacun. L’ennemi des entreprises. L’ennemi de la compétitivité, l’ennemi de la liberté. L’ennemi surtout de la Société. Le bloquer c’est faire aboutir les revendications dans la mesure de leur faisabilité. Bloquer les routes, les trains, les postes, c’est porter atteinte à la société.

Ce qui’il y a de formidable dans le mensonge politique,

Rien n’est plus désespérant que l’unanimité.

Tous les conseils municipaux ne se ressemblent pas. Au dernier le 28 novembre 2013, on a trouvé le moyen d’être tous d’accord sur les retards scandaleux pris par le haut débit à Annemasse. On était d’accord sur le fait que la solution choisie d’en abandonner l’installation à un opérateur historique n’en permettait pas un déploiement rapide. Notre bon maire en a profité pour susurrer que ce choix avait été fait par le précédent gouvernement de nos amis. Qu’il est sympa ce maire. Toujours un compliment à la bouche, rien que de la bonhomie, presque des chocolats à Noël. Mais comme je suis un ingrat parmi les ingrats, mais sans audace, j’ai ajouté que ses amis du gouvernement actuel ne faisaient rien pour changer la donne. Aussitôt notre édile préféré qui est en même temps disk jokey des séances, a lâchement ajouté, comme je ne pouvais plus reprendre la parole, que la solution du SYANE (un syndicat départemental) aurait été une bonne chose si l’État nous l’avait laissée, et que le triomphe du socialisme était un nouvelle fois établi puisque le secteur privé se retrouvait dans les choux. Le conseiller spécialement chargé de cette question a encore enfoncé le clou du combat du Public contre le Privé et a tordu le cou à l’hydre malfaisante du capitalisme incapable de déployer ses réseaux quand il n’y avait pas de sous à gagner. Cet éloquence m’a coupé la chique, encore plus sûrement que la panne du système audio qui est survenue quelques moments plus tard. Entre nous, on s’en fiche de savoir si cela doit être public ou privé. Ce qui compte c’est que ça existe et que ça marche. Nous prenons des années de retard. Et pendant ce temps le taux du chômage est à deux chiffres dans la ville.

Heureusement il y avait encore une pomme de discorde. Le parking dont le tarif a été voté. Le maire affirme que tout va bien puisque le premier quart d’heure est gratuit. Nous sommes d’avis qu’il faut que la première demi-heure soit gratuite. On était prêt à en venir aux mains. J’ai retenu Louis Mermet qui montait sur la table pour coller son droit dans la tronche d’un parcmètre égaré dans la salle, et heureusement on s’est souvenu qu’il y aurait bientôt des élections. Tout est rentré dans l’ordre. Je veux rendre hommage à M le Maire qui sur ce point encore a défendu le socialisme, mais cette fois-ci à front renversé, le privé contre le public au lieu du public contre le privé. En gros il ne faut pas faire de peine à la SAGS, qui pourrait se venger en faisant supporter le manque à gagner à la ville, ce qui conduirait, j’en frémis à l’énoncer, à faire supporter par la collectivité des contribuables la charge du stationnement plutôt qu’aux seuls usagers, comme c’est justice sociale.

Cet argument est un désespérant artifice rhétorique, il est vide de sens. En matière de transport la justice ne peut consister à faire supporter la charge à l’usager, plutôt qu’au contribuable. L’automobiliste aussi est un contribuable. Le contribuable n’est pas nécessairement un usager des bus, du tram, du CEVA, pour lesquels il va pourtant se saigner aux quatre veines par les impôts locaux. Alors, pourquoi pénaliser l’automobiliste en lui piquant tous ses sous ? La réponse est : parce que ceux qui dictent ces solutions ont bonne conscience. Ils sont nés dans le camp du bien, celui du socialisme. L’automobiliste appartient au camp du mal.

Nous sommes du côté des usagers et des commerçants, contre le lobby des transports.

Il n’y aura eu aucune divergence de vues sur la définition d’un périmètre d’études au lieu-dit «le Châtelet» afin de geler les terrains. Un bon esprit voulait même étendre le périmètre au cimetière, ce qui nous a refroidi encore plus.

Harmonie du soir, espoir.

Harmonie du soir à Châteauguay by Beau Dommage on Grooveshark

Choc frontal à l’Ouest de l’Arve, un peu à l’Est, beaucoup au Nord, pas mal au Sud.

Conseil municipal du 28 novembre 2013

Comme d’habitude, il suffit de cliquer pour télécharger l’ordre du jour de la séance et ses annexes.

Ordre du jour et annexes séance du 28 novembre 2014

Il ne faut pas rester submergé par la tristesse, parce que c’est bientôt la fin de l’année. Une nouvelle aventure commencera au printemps.

Stagger Lee by Lloyd Price on Grooveshark

Attraction et répulsion.

Ce qu’il y a de bien avec le centrisme, c’est qu’il n’en finira jamais de se transformer et tel le phénix de renaître de ses cendres quand on le croit mort. Parce qu’il est fondé en fait sur des valeurs constantes, qui ont déjà traversé les siècles et qui poursuivront leur carrière tant qu’il y aura des hommes de bonne volonté.

Tous ceux qui ont traversé depuis quelques décennies ses diverses déclinaisons, et qui ont eu l’idée de conserver leurs cartes d’adhérent, pourraient presque en tapisser un mur. La dénomination peut changer en quelques années, voire en quelques mois dans les périodes fastes. Hier sous telle étiquette, demain sous une autre. Hier UDF, puis CDS, puis Force Démocrate, puis (j’en oublie) UDF, puis Nouveau Centre, puis UDI, puis….L’Alternative. La carpe et le lapin, l’UDI et le Modem, Borloo et Bayrou. Un journaliste du Figaro a évoqué sur iTélé l’alliance de l’aveugle et du paralytique. Le mot est joli, mais il est inexact. Ce que ces métamorphoses démontrent c’est d’abord la vitalité des idées centristes.

Même quand on ne nourrit aucune sympathie à l’égard du Modem, marqué par des idées fumeuses sur la VI° République, son ralliement à la gauche, et surtout par une ambition démesurée de nombre de ses personnalités, à commencer par Bayrou et en redescendant jusqu’aux échelons les plus locaux et les plus obscurs, on ne peut en rejeter le demi-tour droite. Le fâcheux effet girouette qui en résulte n’est bien entendu pas la marque de la force des convictions. Il est le signe patent d’un égotisme démesuré, intéressé et simplement calculateur, mais peu importe.

Même sans sympathie à son égard il faut accueillir comme une bonne nouvelle son ralliement aux valeurs qui ont toujours fondé le centre droit, et à sa nécessaire alliance avec l’UMP, c’est à dire avec la droite  «républicaine». La création de «l’alternative» est raisonnable, et tant qu’on ne demandera pas aux militants du Nouveau Centre, de l’UDI, et du parti Radical de suivre Bayrou que beaucoup abhorrent, tout se passera bien. Si l’alternative devait devenir fusion, on peut parier que derrière surviendrait l’une de ces scissiparités dont les centristes ont le secret, qui est inscrite dans leur ADN comme un moyen de survie.

Il est difficile aujourd’hui de prédire le succès ou l’échec de la démarche raisonnable engagée au sommet des appareils politiques. Nombreux seront ceux qui la soutiendront pour que vive le centre, et ses idées démocratiques, libérales, fédéralistes. Elle s’inscrit dans une juste stratégie de conquête du pouvoir, pour laver le pays de la pollution socialiste.

You Are My Sunshine (feat. Sheryl Crow & Jon Brion) by Jerry Lee Lewis on Grooveshark

Comment produire du néant avec plus de 300 préposés sans compter les élus, et augmenter les impôts locaux en toute irresponsabilité ?

C’est simple : faites une agglomération.

Ne vous contentez pas d’un vague syndicat de communes qui n’aurait comme seule fonction que de gérer le réseau d’eau et les égouts.

C’est trop mesquin.

Robert Borel dans sa toge de commandeur, un jour qu’il était interviewé par une chaîne de télévision régionale, expliqua qu’au début du syndicat des 6 communes entourant Annemasse, il y avait seulement 6 préposés. Et de se féliciter dans sa vision collectiviste de la société d’être passé en moins de vingt ans à la situation actuelle de «l’agglo» à plusieurs centaines. C’est ça le progrès à ses yeux.

L’actuelle agglomération, sorte de super syndicat de communes n’a plus seulement comme compétence le réseau d’eau et les égouts, on y a ajouté les poubelles, le transport, la piscine, la solidarité internationale, etc. Tout plein de compétences qui justifient que chaque vice-président émarge au budget pour les frais de son indispensable présence, que tous les maires (12) des communes regroupées dans «l’agglo» soient au minimum vice-président, que beaucoup d’élus en dehors des maires aient quelques fonctions et donc de probables indemnités.

La situation actuelle a été voulue par toutes les communes, à l’exception des réserves de l’une d’entre elles.

Sous l’aiguillon d’une étude de KPMG qui vantait les mérites des regroupements, une agglomération fusionnant deux communautés de 6 communes chacune, la 2C2A et la Communauté des Voirons, a été constituée. L’expert (au moins en honoraires, je suis jaloux)  aura vendu à travers toute la France la même soupe qui a partout asséné à coup de présentation de son diaporama, le mantra simple à comprendre par les élus les plus obtus, il y aura des é-co-no-mies-d’é-che-lles.

Le mot magique : économie. Mais pour ajouter à la simple magie une touche de modernisme technocratique, l’autre mot magique est «d’échelle». Tous les élus, sauf quelques esprits très terre à terre, ont été endormis par la litanie. Ils sortaient des séances d’hypnose sous la conduite des gourous de KPMG avec cette certitude d’ivrogne que c’était, hic, pour le bien de tous puisqu’on allait faire des «économies d’échelle». Lesquelles n’ont jamais été et ne seront jamais décrites.

Et tout de suite «l’agglo» s’y est mise. Elle a réalisé toutes affaires cessantes, un hôtel de l’agglomération, au cœur du nouveau quartier qui borde les voix ferrées à Annemasse. Mon Dieu qu’il est beau. Le plus extraordinaire était sa justification. Le personnel de «l’agglo» était à l’étroit et il fallait nécessairement qu’il ait plus d’aise. Outre le fait qu’on louait des bureaux pour le loger. On les louait pour un prix de 100 par an par exemple, ce qui était de l’argent perdu, et très logiquement on allait rembourser 200 par an pour amortir l’emprunt nécessaire à la nouvelle construction, mais on serait propriétaire avec deux ou trois fois plus de surface. Laquelle surface s’appelle le vide, et comme la  nature administrative a horreur du vide, elle le remplit immédiatement de nouveaux préposés. D’ailleurs en 2012 il y a eu une augmentation des effectifs.

Devant cette logique de Gribouille, comment s’étonner que «l’agglo» se lance séance presque tenante dans des investissements à grande échelle : la participation au CEVA, et le tram, dont on se fout de savoir que son tracé soit en bout de ligne totalement incompréhensible, car il ne va même pas jusqu’à la gare. Sans doute va t’on nous sortir une étude (payée par le contribuable) qui le justifie.

Mais il y a pire. Il y a le glissement incessant des dépenses par l’ectoplasme aggloméré.

C’est l’ineffable KPMG qui le dit dans une nouvelle étude, toujours payée par le contribuable, sur l’avenir à court terme des finances de «l’agglo». Une catastrophe. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, il faut s’interroger sur les raisons pour lesquelles pour faire une projection des données financières il faille recourir à des études payées à prix d’or, alors que la pléthore de personnels, tous plus qualifiés les uns que les autres, dont des dizaines travaillent à la seule gestion administrative de l’«l’agglo» auraient en théorie parfaitement pu effectuer le travail ? C’est le principe du caractère illimité de la dépense publique qui transparaît là. Aucune limite, jamais.

L’illustration est malheureusement donnée, car c’est un malheur, par le rapport commandé par la communauté d’agglomération, et livré par KPMG en avril 2013. Sur la période courant de 2012 et 2016, les conclusions sont atterrantes :

«On note une progression importante des charges courantes de fonctionnement entre 2012 et 2013 à près de 6 % de croissance, qui ralentit par la suite (+2,08 % de croissance annuelle moyenne entre 2013 et 2016). Entre 2012 et 2016, les charges passent de 30,6 millions à 34,4 millions d’euros, soit une progression globale de 3,8 millions d’euros en 4 ans».

Et c’est le hors-d’œuvre.

La suite sous le chapitre «synthèse» est proprement effarante. Deux solutions sont proposées par le cabinet expert en pompage d’honoraires :

« Solution 1 : hypothèse 5 % de TH (1) et CFE afférente (2) : +3 % de hausse de fiscalité supplémentaire, soit une annuité de 400 k€, soit 4,2 millions d’euros structurels supportable,

Solution 2 : hypothèse 6,5 % de TH et CFE afférente : soit + 4,5 % de hausse de fiscalité supplémentaire, soit 630 k€ d’annuité, soit un emprunt de 6,75 millions d’euros structurel supportable».

Indigeste. Mais le principal au terme de cette somptueuse (vu le prix) analyse est sa conclusion :

«Selon l’arbitrage réalisé en matière de hausse de fiscalité, les marges de manœuvre structurelles de la collectivité seraient plus ou moins réduites pour mener à bien ses investissements».

On vous le donne en mille. En fait il n’y a aucun choix. On voit rarement des élus qui dépensent l’argent des autres choisir entre la peste et le choléra, le choléra, s’il suppose une «marge de manœuvre» plus réduite. Les roitelets détestent par-dessus tout avoir la moindre limitation de leur splendide imagination dépensière. Donc la solution la plus probable sera celle passant par la hausse maximum de la fiscalité locale. La peste plutôt que le choléra, mais même avec le choléra il y aurait une forte hausse.

Hélas, ce n’est pas tout.

Il y a encore pire dans cette étude. Le pire réside dans la note qui figure en première page :

«Les impacts du projet de tramway n’ont pas été intégrés à cette prospective. Les simulations qui seront présentées, notamment en matière de fiscalité, n’intègrent pas les besoins qui pourraient apparaître dans le cadre de ce projet spécifique».

Maman ! Au secours !

(1) : TH = taxe d’habitation

(2) : CFE = Cotisation
Économique Foncière; c’est le nouvel impôt local qui remplace la taxe
professionnelle avec la CVAE qui signifie Contribution sur la Valeur
Ajoutée des Entreprises, les deux CFE + CVAE composant ensemble la CET,
contribution économique territoriale

La dame de Haute-Savoie by Francis Cabrel on Grooveshark

Le maire d’Annemasse flottait comme une ombre, sans son écharpe tricolore,

Dimanche 20 octobre 2013 à la manifestation des frontaliers dans les rues d’Annemasse.

On peut comprendre l’homme. Très légèrement en délicatesse dans cette situation. Il a soutenu Hollande qui n’a jamais fait mystère en 2012 de son hostilité au régime des frontaliers. Alors que tous les élus qui soutenaient la manifestation arboraient les signes républicains de leur fonction, le maire d’Annemasse participait sans participer, faisait semblant d’être là, mais discrètement, sans son écharpe. Il flottait au côté de la manifestation, sans y être totalement impliqué. Les socialistes, et M Dupessey est socialiste, vomissent tout ce qui est étiqueté «privé». Ils vomissent l’économie privée, les sociétés privées, les assurances privées. Ils ne jurent que par le «public». Peu leur importe que les cotisations d’assurance maladie soient moins élevées chez les assureurs privés que celles de la sécurité sociale. Les frontaliers rapporteront entre 150 à 170 millions d’euros aux caisses de sécurité sociale, sous le régime de la CMU qui s’imposera à eux le 1er mai 2014. Peu leur importe aux socialistes que cette amputation du pouvoir d’achat de 65 000 travailleurs puisse avoir des répercussions catastrophiques sur l’économie locale qui perdra cette différence entre les cotisations privées et celles de la CMU, multipliée par 65 000. Les frontaliers craignent de perdre un mois de salaire. Mais même un demi-mois de salaire serait énorme à l’échelle économique d’une région. Peu leur importe aux socialistes prisonniers de leur idéologie minable qui psalmodient le mantra du service public, sans s’interroger sur son improductivité endémique, dans un contexte de gaspillage généralisé, que la solution qu’ils imposent conduise au final à un appauvrissement de toute la société. Ils ne se posent même pas la question du choix entre différents systèmes possibles de sécurité sociale. Peu leur importe puisque ce ne sont ni les réalités qui les guident, ni le souci du bien commun. Ce ne sont pas les traités qui imposent la suppression du droit d’option. Il n’y a pas de sanction en pratique et la dérogation pouvait être reconduite aussi longtemps qu’on le souhaitait. Mais c’est justement sur le souhait que tout cela coince. Les socialistes, et leurs flatteurs ont même prétendu que c’était contraire à la constitution, au principe d’égalité. Alors même qu’il n’est besoin d’aucune loi pour proroger la dérogation, puisqu’il suffit de ne rien faire et qu’on a jamais vu que le Conseil constitutionnel était à l’initiative d’une loi.

Le 20 octobre 2013 aura été une bien belle journée malgré les seaux d’eau qui tombaient sur les manifestants. L’écharpe du maire d’Annemasse n’aura pas été mouillée.

Le prix du chou est stable. Mais l’esclavage touche encore 30 millions de personnes dans le monde.

Recomposition des centres sur fond de décomposition des valeurs

Il n’y a aucune raison de se réjouir la situation politique actuelle. Même quand on n’aime pas la gauche, ce qui est une litote convenable, le paysage politique, reste inquiétant. Le laid prospère sur un terreau de décadence, de funestes déchirements politiciens occultent les vraies questions et dans un monde partout en croissance notre pays s’effondre sur des taux mortifères. De nain politique il se hissera demain au rang de lilliputien économique. Les lendemains ne chanteront plus, ils seront glauques et naîtront d’aubes blafardes. Plusieurs catastrophes se profilent qui emporteront nos dernières illusions d’un retour vers un futur meilleur. Devant ces périls déserter le champ politique serait une erreur et une malédiction.

Il appartient aux centres de s’unir pour affronter les épreuves qui se préparent. Avons-nous le choix ? Sans doute pas. Dans le climat actuel, les centristes ne peuvent compter que sur leurs propres forces. Il est de la nature du centre de rassembler une mosaïque de sensibilités, ce qui conduit fréquemment à des recompositions politiques, qui à leur tour donnent l’illusion de la division. Mais en fait les centristes, depuis les girondins des temps révolutionnaires jusqu’aux électeurs d’aujourd’hui en passant par tous les grands moments politiques de la France, restent constamment porteurs des mêmes principes. La paix, et la paix continue de passer par l’Europe, l’économie de marché, parce que c’est le seul programme économique qui fonctionne, la démocratie parce qu’elle seule permet de vivre ensemble, la liberté parce que le centre met toujours l’humain au cœur de ses engagements. Ces idéaux constituent en tout cas l’ADN politique de ce peuple discret, qui ne descend que rarement dans la rue, et qui reste constant dans son engagement dans le monde réel.

Conseil municipal du 10 octobre 2013

Le plus sûr est de venir pour savoir exactement ce qui sera décidé à la prochaine séance du conseil municipal le 10 octobre 2013. Plusieurs questions passionnantes seront évoquées, avec des enjeux majeurs, et le conseil est si partagé qu’il est strictement impossible de savoir aujourd’hui si toutes les délibérations proposées seront adoptées, et si oui par quelle majorité.

Dès à présent vous pouvez vous imprégner de toutes ces merveilles simplement en cliquant sur le lien :

Note de synthèse conseil du 10/10/13

Ensemble des documents pour le conseil du 10/10/13

La vie continue d’être belle avec tout ça.

Heureusement qu’il y a Alzheimer,

Sinon il serait strictement impossible à certains élus annemassiens de se présenter devant leurs électeurs, pour recommencer à leur vendre la même soupe technocratique.

Un exemple : on était en 2007 et le grand projet était de former une Agglomération, c’est-à-dire une super communauté de communes. On passait de 6 à 12. Mais pas n’importe comment, ça devait se faire après une étude approfondie par un grand cabinet d’expertise juridique, du genre KPMG. Une séance spéciale du conseil municipal avait même été organisée, et les «experts» avaient dit tout le bien qu’il fallait penser du passage à une «Agglo» qui allait, et c’était le clou permettre de réaliser des économies d’échelle.

Bref, ça ne coûtait rien et même, cerise sur le clafoutis, ça rapportait gros au contribuable. (Vous savez le contribuable c’est l’ectoplasme politique qui ne vote jamais, et qui est toujours content de ses élus). Et c’est ça qui a été vendu : le terme économie.

Aujourd’hui six ans après, on peut se demander où sont les économies d’échelle. En tout cas cela n’a pas fait économiser un seul centime aux contribuables.

Car, pendant tout ce temps, les dépenses de la ville centre n’ont pas baissé d’un centime. Elles ont au contraire augmenté. Celles de «l’agglo», ne sont pas moins élevées que celles des deux communautés de communes qu’elle a remplacées. Pas un centime, au contraire, des augmentations constantes, et ce n’est pas fini, le pire est juste devant nous avec le CEVA et le TRAM.

L’«Agglo», il faut mettre un A majuscule s’il vous plaît, devait permettre de rationaliser les moyens, et on comprenait de faire des économies de personnels. Rien de cela n’est arrivé. Aucune commune n’a vu ses effectifs diminuer.

Alors, ce qui a été vendu, c’était de la promesse. Votre vie n’a pas été améliorée. La question peut se poser de savoir si celle des élus ne l’aurait pas été de son côté, mais ce n’est pas à la veille des élections qu’on va y répondre, non, mais ! Heureusement, il y a alz…machin chose, et on ne risque pas de s’en souvenir.

Au fait quel nom horrible que celui d’agglo. On croirait une sorte de borborygme d’ado. Mais c’est au fond une image fidèle de la mode en matière d’organisation territoriale. Un borborygme spatial.

Le sectarisme idéologique s’exprime dans le choix de Stéphane Hessel pour baptiser une place.

Du haut des marches de la mairie, plusieurs décennies de sectarisme vous contemplent et vous crachent à la figure. La dernière manifestation en est le choix du nom de Stéphane Hessel pour baptiser une placette. C’est du sectarisme pur. Louis Mermet a proposé justement le nom de Camus au lieu de celui d’un minable poujadiste de gauche, devenu non par son talent, mais par la seule promotion médiatique des bobos parisiens, la coqueluche de la gauche le temps d’un pamphlet contre le libéralisme qui a lancé le mouvement des indignés. Le sordide penseur laissera dans l’histoire le souvenir de son égarement dans la haine de la société dans laquelle il vivait. Tout n’est pourtant pas mauvais dans cet homme qui avait choisi le camp de la résistance un an avant que les communistes ne désertent la collaboration avec les nazis, et alors que la majorité des députés socialistes du Front Populaire avaient eux aussi choisi la lâcheté de cette même collaboration en soutenant Pétain. C’est le Front Populaire qui a investi Pétain, et ça il ne faut jamais l’oublier. Hessel a été résistant. Mais c’était il y a bien longtemps. Depuis il a osé écrire, et dire, que l’occupation de la France par les hordes nazies avait été légère, comparée à celle de la Palestine par les Israéliens : «L’occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d’éléments d’exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’œuvres d’art.». C’est ignoble.

Cet homme a donc soutenu sciemment un mensonge honteux. Une place portera son nom.  Ce sera la place du déshonneur. Cet épisode montre dans la clarté qu’au cœur de l’équipe municipale majoritaire d’Annemasse s’épanouit l’idéologie la plus sectaire. On oublie trop vite le passé, même récent. Ce choix qui n’est pas innocent prolonge celui de Barbusse pour le bout de l’avenue de Verdun. Barbusse, autre figure de gauche qui elle a collaboré avec le crapuleux Staline au point de vivre à Moscou dans les années de terreur, sans rien remarquer, et en chantant le paradis quand sous ses fenêtres les déportés vers le goulag passaient silencieux.

Les noms de rue, de place, de lieu public doivent faire consensus et non diviser. On peut même être certain qu’au sein de la majorité municipale seuls quelques-uns ont imposé ce choix absurde. C’est pourquoi il faudra défaire ce tissu cousu d’ignominies sectaires. Plus que jamais il faut détruire Carthage.


La vie ne serait pas belle sans les ordres du jour du conseil municipal

Justement, un ordre du jour tout chaud vient de tomber. Que du première main, encore un régal. Ce mois-ci encore ce sera gratuit.

Note de synthèse conseil municipal d’Annemasse du 17 septembre 2013.

Et pour le jumelage, ce sera l’unanimité.


Sauvés par le gong ?

Ouf! Enfin une sortie honorable se profile sur le front international. Le moins qu’on puisse dire aujourd’hui est qu’on est passé près de l’impasse où des propos inconsidérés sur la «punition» à infliger à un État, confondu avec un homme, ont failli nous entraîner. La confiance de notre guide suprême de la révolution, alias président de la République, dans les institutions judiciaires internationales doit sûrement être très faible pour qu’il ait décrété sa volonté de «punir» le méchant dictateur, au lieu tout simplement de dire haut et fort qu’un crime dès lors qu’il est démontré, expose son auteur à des poursuites devant le tribunal pénal international. Regardez les sbires serbes qui ont été poursuivis. Ils n’en menaient pas large. Et probablement que s’ils avaient su qu’ils allaient être poursuivis ou qu’ils risquaient de l’être, n’aurait-on pas assisté, impuissants, à Srebrenica.

De Waterloo à Munich sans passer par Austerlitz

Et avec tout ça il faudrait applaudir aux rodomontades des bravaches de la gauche généralement défaitiste, pacifiste, munichoise, collaboratrice, et suivre Hollande grimé en chef de guerre, pour aller comme il le propose «punir» un dictateur moyen-oriental ? La grande politique nécessite de grands hommes politiques. Hollande, grand homme politique soutenu par les meutes de bobos parisiens qui se moquaient tant de la taille de N. Sarkosy, mais ignorent celle encore plus désavantageuse de leur chef charismatique ? Il nous fait honte la plupart du temps.

Reste un problème de taille. La parole publique s’envole moins facilement que la parole médiatique. L’irréparable a été commis quand par un mélange de forfanterie et d’inconscience, le chef de l’état de ce nain politique qu’est devenu notre pays, s’est mis à décréter une ligne rouge à ne pas franchir, alors qu’elle l’avait déjà été à de nombreuses reprises dans le passé, sans réaction excessive. L’irréparable a été commis parce que désormais nous nous trouvons collectivement piégés par les propos inconsidérés. L’alternative est simple : soit nous agissons, soit nous perdons le peu de crédit qu’il nous reste.

C’est la mort dans l’âme qu’il nous faut en conséquence de ces vantardises de nabot politique, déterrer la hache de guerre, lancer quelques missiles, et prier pour qu’avec ses lance-pierres un Hitler aux petits pieds ne vienne exercer des représailles sanglantes.

Mais que fait la police ?

En fait je ne sais pas ce que fait la police, et même je crois que ce n’est pas une question. A l’heure où les media se pourlèchent les babines en se répandant sur un misérable fait divers à Marseille, on pourrait avoir une fausse idée de la réalité sociale. La criminalité de sang existe, existera toujours, et restera marginale. La criminalité des crimes de sang n’est pas le sujet. Le sujet c’est l’insécurité générée par la petite délinquance, celle qui se remarque au quotidien. Et sur cette problématique on peut se demander ce que fait la police. La réponse est qu’elle fait ce qu’on lui demande de faire avec les moyens qui sont les siens et qui ne sont pas insignifiants, même si tout peut toujours être amélioré. Mais, sur cette question il y a une réponse aujourd’hui universelle : la vidéo-surveillance. Demandez pourquoi elle n’est pas mieux utilisée à Annemasse. La réponse est parce que l’équipe municipale actuelle ne le veut tout simplement pas. Zut alors, encore un sujet sur lequel il n’y aura pas de consensus.


Le mode d’emploi de la démocratie municipale doit évoluer

La démocratie n’a pas de limite. Elle est un moteur sans cesse en mouvement qui tend à rendre les citoyens maître de leur destin. Dès lors que ce puissant élan rencontre des limites, il les perçoit comme des obstacles qui devront être supprimés. En matière de démocratie locale une élection tous les six ans est manifestement insuffisant pour permettre aux citoyens de s’approprier leur destin municipal. C’est pourquoi le recours au référendum d’initiative populaire ou d’initiative des organes de la commune, est une nécessité. Un plan local d’urbanisme, document directeur qui engage l’avenir de tous les citoyens, n’est pas uniquement une affaire d’élus, même si ces derniers ont la responsabilité de dégager les choix. Mais les choix en dernière analyse relèvent du peuple, et comment rendre au peuple la propriété de son destin sinon par l’usage du référendum ? Un plan local d’urbanisme soumis par référendum à la décision des citoyens est donc la seule solution pour lui conférer sa légitimité démocratique.

Démographie municipale : le syndrome de la tour de Babel.

 

L’objectif majeur de l’actuelle équipe municipale est de
parvenir à dépasser la barre des 35 000 habitants. Il leur faut une population
étendue, mais les raisons ultimes de cette ambition demeurent obscures. Un
record pour un record n’a pas de sens dans cette matière, et les justifications
données au fil des discours des deux maires qui se sont succédés depuis trente
ans, et qui partagent les mêmes idées, sont difficiles à suivre. D’un côté ils
exposent que la population augmente malgré
eux, parce que la région par son dynamisme voit sa démographie galoper, au rythme
de sa croissance économique dont le moteur est à Genève, et de l’autre côté ils
soutiennent la densification de la
ville, ce qui revient à vouloir l’augmentation de sa population. Peut-on voir
entre ces deux propositions une contradiction ? La réponse désespérante est
qu’il n’y en a peut-être pas. Ce qui veut dire que la ville subit l’augmentation
démographique autant qu’elle l’appelle. Il n’est pourtant pas certain pour le
bien commun qu’il faille se réjouir d’une telle situation. La spirale
inflationniste du toujours plus d’habitants, et donc d’écoles, de services, de
voitures, de hauteur d’immeuble, de béton, de réduction des espaces de
respiration, et pour finir d’impôts, devient un tourbillon et donne le vertige.
La première question à se poser est de savoir si on veut ou non poser des
limites à la croissance démographique. Parce que c’est possible. Pour cela il
existe une technique simple qui s’appelle l’urbanisme et son plan local. Il
suffit donc de limiter la hauteur des immeubles, par exemple, la densité, autre
exemple, pour au final stopper l’inflation.

 

Parce que si l’on veut harmoniser la ville, ses quartiers,
ses populations, il faut que cesse l’explosion démographique. L’objectif ne
doit pas être 35 000 puis 40 000 habitants, mais au contraire la stabilisation.
Imaginer même une décroissance urbaine est envisageable, même s’il ne peut
s’agir que d’un objectif à très long terme. Dans l’immédiat il faut se fixer
l’impératif de l’arrêt de toute expansion démographique, s’en donner les moyens
politiques par les choix dans le PLU, et s’y tenir.

 

Les avantages seront considérables. D’abord l’amélioration
du cadre de vie, une ville moins dense est une ville essentiellement plus
intime. Les rats qui vivent dans des espaces surpeuplés dépérissent, et les
hommes ne sont pas différents, les mêmes causes engendrant les mêmes effets.
L’arrêt de l’augmentation de la population sera le premier signe donné aux
habitants qu’on s’intéresse à eux et non aux statistiques, qu’on s’intéresse à
leur santé et non au prestige que les élus peuvent tirer en se gonflant de
l’importance des populations qu’ils administrent, qu’on s’intéresse aux enfants
et en ces temps de rentrée à leur parcours éducatif, et non à la construction
de nouvelles salles de classe. L’objectif ce n’est pas le chiffre, c’est le
bonheur de l’être humain et son équilibre dans un environnement vidé de son
insécurité. Le but ne doit jamais être la croissance du pouvoir politique par
le maniement de l’outil absurde de l’inflation démographique. Depuis les temps
bibliques le récit de la tour de Babel illustre la faillite de tout système du toujours
plus.

 

Ce qui compte pour nous c’est de parvenir à l’équilibre des
espaces, des quartiers, avec comme corolaire une circulation maîtrisée, un
niveau d’imposition modeste, avec comme horizon la satisfaction des gens,
plutôt que des élus.

Arrêt sur l’image des frontaliers.

La rue des Voirons sera sacrifiée

Sur l’hôtel de l’idole des temps modernes, le tram.

Il est trop tôt pour se prononcer sur l’utilité ou l’inutilité du tram, et surtout pour procéder à une analyse coût/avantage, oubliée au passage de la décision d’en doter Annemasse et son agglomération, prise avant tout sur un fondement idéologique : le tram est bon, la voiture est mauvaise, et le reste ne vaut guère mieux. Si bien que les questions essentielles n’auront pas été posées, et qu’Annemasse outre l’agglomération, est engagée dans une diabolique spirale de hausse de la dépense publique.

Mais c’est en réalité un autre sujet.

Que le tram soit ou non une bonne idée, il n’en demeurera pas moins qu’il y aura deux questions détachables dont on peut à coup sûr dire qu’elles sont de mauvaises idées.

– Tout d’abord l’imbécilité de l’arrêter à la place Jean Deffaugt au lieu de la gare,
– En second lieu le passage par la rue des Voirons, étroite, qui sacrifie tous ses riverains. Les particuliers, mais aussi les commerçants.

Les particuliers souffriront une rue où il leur sera impossible de se rendre en automobile. Merci, c’est sympa ça. Plus une voiture…En attendant ce jour béni ils essuieront les travaux. Au moins ça va leur apprendre à relativiser le bonheur et l’enfer. ils commenceront par l’enfer, et termineront à coup de bottes s’il le faut, dans le bonheur collectif du culte tramique.

Les commerçants, outre les soucis des particuliers héritent d’un poids supplémentaire : la survie de leur entreprise.

Parce qu’une réalité simple s’impose. Pendant toute la durée des travaux, sans compter l’après-travail, la rue étroite sera sacrifiée. Et avec elle les commerces. Vous allez souvent chez des commerçants en vous glissant entre des barrières, des palissades, en franchissant des passerelles ? Vous peut-être, mais en tout cas, moi, jamais. Et je ne pense pas être différent de tout un chacun.

Le marketing a inventé dans les supermarchés des sens de circulation, des itinéraires, en général fondés sur le simple constat que le chaland suit la pente de la facilité pour ses déplacements.

Donc, hélas, les commerces de la rue des Voirons sont sinon morts, du moins en sursis.

Une question est : était-ce évitable ?

La réponse malheureusement est déjà pour commencer, que l’idéologie du service public, de la gauche bien pensante, se fiche des intérêts particuliers, sûre qu’elle est d’incarner l’intérêt général. La vie n’a qu’à bien se tenir, en périphérie de la machinerie urbaine gérée par les Jean-Jacques Rousseau et Robespierre des temps modernes, flanqués en prime de quelques Ayatollahs écologistes. La vie, ils s’en contrefichent. Ils font l’Histoire, et tout doit s’incliner devant l’Histoire.


Comment faire du département et de son voisin une région

La Savoie compte deux départements.

Ces deux départements sont dans l’instant rattachés à la région Rhône-Alpes.

Cette région n’a aucune cohérence géographique, humaine, économique et politique.

La Haute-Savoie n’a que peu de liens avec le département de la Loire.

En revanche une région s’impose, celle de la Savoie. Elle permettrait de fusionner les deux départements en une région. Tous nous y gagnerions. Nous pouvons le faire. Alors…

Le député socialiste de base, l’idéologie socialiste, et la délation.

Un sous ministre, et un sous député, tous deux socialistes, des sénateurs, dont beaucoup sont socialistes, (mais hélas, pas tous) viennent de lancer dans les enceintes nationales l’idée qu’il faudrait protéger les «lanceurs d’alerte». Ils pensaient tous à ce Snowden, mais aussi à ce financier français vivant en Suisse qui a balancé dans l’affaire du vertueux ministre socialiste du Budget.

Il faut s’arrêter un instant sur les implications de ces belles présentations.

Tout d’abord il faut appeler un chat, un chat. Un «lanceur d’alerte», c’est un délateur. C’est le type qui mettait hier une lettre pour dénoncer son voisin juif dans la boîte de la Gestapo ou de la milice. Un acte de civisme, Monsieur ! C’est la saloperie qui a prospéré dans tous les régimes totalitaires, à commencer par les régimes communistes, pour envoyer des millions de gens à la mort. Des millions. Une industrie. Parce que les communistes ont même réussi cet exploit de tuer plus que les nazis. Les foules des victimes leur étaient souvent dénoncées.

C’est ça le lanceur d’alerte. Une vermine humaine qui balance son prochain. En prime il faudrait le protéger, le pauvre, il serait persécuté en Suisse où dans l’abominable Amérique.

En second lieu il faut être attentif à l’usage de cette périphrase pour désigner ces excréments. Délateur c’est brutal, ça dit le vrai. Pour une âme socialiste qui baigne dans le mensonge, le vrai est haïssable. Il faut lui mettre des habits neufs, comme au président Mao, et de chercher le truc qui dira sans dire, tout en disant. Lanceur d’alerte donc. Un léger euphémisme, et tout serait dit. Presque.

Cette figure de style est le parfait reflet d’un mode de fonctionnement fondé sur le travestissement de la réalité. La réalité dans le cas des régimes communistes c’était la mort et la misère, mais le discours décrivait un paradis. Les nazis qui furent à l’école de Lénine pour créer les camps écrivirent cyniquement sur l’entrée d’Auschwitz «Arbeit macht Frei», alors qu’ils livraient leurs victimes à la «solution finale», métaphore encore plus sinistre.

Les socialistes ne sont évidemment ni des nazis, ni des communistes (encore que…avec les communistes ils ont comme des affinités) et seules les mains du Mitterrand ministre de l’Intérieur ont été rougies par le sang des révolutionnaires algériens, mais ils n’en participent pas moins à cette technique du mensonge comme dans le cas de l’appel à la délation camouflé sous les oripeaux de «l‘alerte», sans doute citoyenne. Ils inventent la balance citoyenne.

Il est vrai qu’au bout d’une année de pouvoir, il vaut mieux pour eux fuir la réalité.

La séance du jeudi 27 juin 2013 fut longue et marquée par un incident

Tout ce qui était attendu est survenu. Les subventions ont toutes été votées. Une conseillère listée dans l’opposition a félicité le maire, ses services, et la police municipale pour la journée portes ouvertes qui lui avait été réservée.

Une juste intervention de Louis Mermet sur les parkings prévus autour de la gare mérite réflexion.

Toujours sous la forme de l’autosatisfaction, le maire a exposé qu’il y aurait 150 parkings dans la nouvelle configuration de la gare. Louis Mermet a remarqué que c’était très peu, et il a pris l’exemple de Bellegarde où les 220 places actuelles sont insuffisantes. La réponse, et c’est ce qui mérite réflexion, a consisté à dire : on a fait des études, et on s’en rapporte à la sagesse des spécialistes. Ce qui n’a pas satisfait Louis Mermet qui a observé que quelles que soient les études réalisées, le bon sens commandait manifestement de prévoir plus de places de parking autour de la nouvelle gare.

L’invraisemblable réponse que des spécialistes et des études montraient que ce qui était prévu était suffisant, est intéressante et illustre le mécanisme de la décision politique locale en France.

Le politique s’abrite derrière le spécialiste. Mais c’est justement cela qui conduit à des catastrophes. Parce que le spécialiste en réalité trouve ce qu’il cherche, ce qui est banal à dire, et il ne cherche que ce que son idéologie lui dicte de trouver. Dans la France contemporaine, les spécialistes avancent armés de certitudes : la voiture individuelle est le mal, les transports en commun sont un bien. Il faut les favoriser et brimer l’automobiliste.

Sur la problématique du nombre des places nécessaires autour de la gare, et pour son usage, les spécialistes minimisent consciemment, c’est-à-dire sciemment, ou inconsciemment, c’est à dire connement, le rôle de l’automobile. Mais c’est une erreur. Pour bénéficier du train, TGV ou des trains régionaux, il faut pouvoir se rendre à la gare. Cela doit être facile, et il faut pouvoir trouver un stationnement de durée moyenne (une journée ou plus) dans l’espace de la gare. Sinon l’échange ne fonctionne pas. Or, 150 parkings c’est manifestement insuffisant, quelles que soient les études.

Ces justes observations de Louis Mermet ont arraché un commentaire condescendant de Robert Borel qui entre ses dents à dit tout à la fois que c’était démagogique et moche. D’où l’énervement de Louis Mermet qui lui a répliqué qu’il n’avait aucune qualité pour donner des leçons à quiconque. Il avait raison.

Au-delà de l’énervement, justifié, ce qui est en jeu c’est le système de gouvernance locale. La conclusion est simple. Les spécialistes ne détiennent aucune vérité, et surtout pas le bon sens.

Séance du conseil municipal du 27 juin 2013

Ce sera sans doute calme :

Il y aura même une subvention pour des syndicats. Le plus amusant c’est la motivation : «Considérant l’action conduite par les organisations syndicales sur le territoire de la commune d’Annemasse au travers d’activités présentant un intérêt local, il est proposé au conseil municipal de verser le montant des subventions ci-dessous :». = je me paye votre tronche bandes d’enfoirés de contribuables. Amen.

Gardez courage : cliquez sur le lien 

Dossier de la séance du conseil municipal du 27 juin 2013


Où l’on reparle des frontaliers, des sous, et des dessous de la politique.

C’est maintenant devenu un enjeu électoral. Le vote frontalier, aucune formation n’a envie de se l’aliéner, même s’il reste faible en volume. Le souci premier à l’égard des frontaliers est de les encourager à voter, et ça ce n’est pas gagné. Mais une fois cette étape franchie les 60 000 frontaliers de Haute-Savoie, les 8000 d’Annemasse, s’ils votent, voteront d’abord pour la sauvegarde de leur intérêt. D’où les revirements qu’on observe dans les rangs des formations qui leur sont le plus hostiles, à commencer par le Parti Socialiste.

Mathelier, le chef départemental des roses, est monté récemment à Paris pour alerter les autorités de l’État sur le problème majeur de l’assurance maladie des frontaliers. Les socialistes retournent leur veste sur cette question, de peur d’en prendre une magistrale aux prochaines élections locales. Et c’est tant mieux. À la limite ce qui compte avant tout, c’est qu’une solution pragmatique soit trouvée pour régler la difficulté. Le mieux serait de ne rien changer à la situation actuelle qui permet aux frontaliers de s’assurer en maladie et accident auprès d’assureurs privés. Ce qui leur coûte moins cher que s’ils devaient être enrégimentés dans la Sécu française et payer des cotisations bien plus élevées, et proportionnelles à leurs revenus. L’enjeu est simple. Il faut espérer que la rationalité économique l’emportera sur l’idéologie.

L’idéologie, celle des socialistes justement, commande de passer tout le monde à la moulinette de la CMU, de sorte que la pompe à fric de l’inefficace sécurité sociale française puisse se refaire la cerise l’espace d’un week-end (ça n’apportera qu’une bouffée d’oxygène dans l’océan du gaspillage) en grappillant quelques sous dans la poche des frontaliers, tous «riches». Un bonheur pour les socialistes d’exterminer la vermine des «riches». La notion de riche dans l’imaginaire socialiste n’est pas fonction uniquement des revenus, mais aussi du statut. Par exemple un fonctionnaire, par définition, n’est jamais riche. L’opprobre ne peut être réservé qu’au secteur privé. Les frontaliers sont d’abord des suppôts du Satan libéral installé de l’autre côté de la frontière, avant même d’être des électeurs.

Reste donc que l’interdiction faite aux frontaliers de rester affiliés au delà de 2014 aux assurances maladie privées, moins chères que la Sécu française gérée à la mode du gaspillage généralisé par des cohortes syndiquées et inefficaces, si elle devait être maintenue, serait d’abord une catastrophe économique, tant pour eux que pour le reste de la région. Le plongeon économique allumera l’incendie électoral dans notre petit secteur. Et de ça les socialistes viennent de prendre conscience.

Il faut donc se féliciter que M Mathelier courre à Matignon, à Bercy, à Ploudemec. Fasse le ciel qu’il soit entendu, que les frontaliers soient entendus.

Un peu d’énervement ne fait jamais mal.

Soit le réseau de la fibre optique à Annemasse.

Tout d’abord, une donnée. 40 % de la ville est d’ores et déjà équipée des fourreaux qui peuvent recevoir la fibre. Il ne reste donc qu’à la déployer. Ces fourreaux ont été installés par Numéricable qui devait poursuivre le programme pour la télé, mais a abandonné devant la concurrence des paraboles et des services des opérateurs ADSL.

À partir de ce point se sont succédé deux évènements.

Dans un premier temps le déploiement a finalement été confié à un syndicat départemental le Syane. Le Syane était sur le point d’opérer les raccordements à Annemasse, quand l’État s’en est mêlé et au détour d’un grand emprunt a confié les réseaux fibre dans les grandes villes, à…Orange.

Le choix d’Orange pour se substituer au Syane est un pur scandale.

La conséquence du scandale est que les usagers d’Annemasse, par exemple, ne seront pas desservis avant…2015 ? Allez, on ouvre les paris..En 2015 il y a peu de chance que ce soit réalisé. 2016, 2017 ? Voire plus si affinités ?

Mais même si tout était fait en 2015 le scandale resterait énorme. Pour l’expliquer, pour expliquer cette technique du monopole et du passe-droit institutionnalisé, pour expliquer cette misère à la soviétique, il faut rechercher la logique sous-jacente.

Le modèle en est donné par ce qui s’est produit pour le téléphone mobile. En situation de monopole, puis de monopole partagé, Orange a imposé à ses abonnés des tarifs prohibitifs. Certains disaient qu’il s’était «gavé». Puis Free a débarqué qui a montré par contraste entre son tarif et celui d’Orange que les prix pouvaient être divisés par 3. D’où le sentiment, légitime, d’avoir été volé.

Et voilà que l’État a renouvelé l’indécente opération. Orange a son monopole, et le consommateur attendra. Surtout au-delà du consommateur, l’entreprise attendra. Misérable organisation de l’espace public dont la colonne vertébrale est en l’espèce l’idée de lucre à la petite semaine. C’est la quintessence de la logique du pseudo-service-public. Derrière l’apparente rationalité, se cache en fait le souffle misérable d’un esprit de gagne-petit.

Les dieux colbertistes de l’État, tous issus pourtant de la meilleure école, engoncés dans les prébendes et les gâteaux, n’ont pas encore compris l’économie moderne. La France risque d’en périr. Là aussi il faut détruire Carthage.

L’union des gauches peut-elle encore ganger les prochaines élections municipales à Annemasse ?

La réponse est oui.

Les gauches seront affaiblies. D’abord par l’exercice désastreux du pouvoir national depuis 2012. C’est la rançon du mensonge politique de l’élection. Au lieu du rêve d »être rasés gratis, les électeurs trompés se réveillent tondus dans la douleur !

Dans ce contexte d’affaiblissement des gauches, la problématique annemassienne présente toutefois plusieurs particularités.

D’abord celle de la durée. Plus de trente ans de monopole municipal peut générer un désir salutaire de renouveau, mais c’est un sentiment qui joue, s’il joue, à la marge, et peut aussi bien se retourner.

Un paramètre, purement politique, est le rattachement du maire à un parti. En 2008 lors de la campagne pour les élections municipales, le maire d’aujourd’hui avait prétendu n’appartenir à aucun parti. Dès le lendemain de l’élection, il a pris sa carte au PS pour être élu aux élections régionales sur la liste socialiste. Comme il avait également prétendu ne vouloir se consacrer qu’au seul mandat de maire et que voilà qu’il cumulait deux mandats également prenants, des esprits chagrins songèrent alors à le lui reprocher. Mais n’est-ce pas la marque suprême de l’habileté politique que de rouler les électeurs dans la farine de leur naïveté ?

Peut être, mais demain le maire ne pourra éviter son étiquette politique. Il sera socialiste, dans un temps où cette étiquette sera beaucoup moins porteuse, voire carrément calamiteuse. Un affaiblissement donc, mais qui ne peut commander seul sa défaite. D’autres facteurs jouent.

Un autre paramètre important est celui du changement graduel de la
composition sociologique de l’électorat. La société locale a changé, et
pour prendre l’exemple du nombre des frontaliers c’est une
dimension qui devra être prise en compte. Les frontaliers votent-ils à
gauche ou à droite ? Sans étude précise il est difficile de le dire,
mais la première question est de savoir s’ils votent, ce qui n’est pas
évident. L’impression est qu’ils sont relativement moins inscrits sur les listes, plus volontiers abstentionnistes que les autres. Ils sont plus de passage dans la ville où beaucoup ne veulent surtout pas rester.

En toute hypothèse il est très probable qu’ils se sentiront concernés par le mauvais coup porté à leur régime d’assurance maladie. Les frontaliers vont voir leur pouvoir d’achat amputé par le changement. Il est donc possible de s’attendre à une réaction de leur part. Encore un affaiblissement du maire et son équipe, mais pas non plus nécessairement un facteur décisif de défaite.

Le changement sociologique c’est aussi l’afflux de populations d’origine extraeuropéennes, dont on peut penser que les suffrages se portent massivement à gauche. Quelle est l’ampleur du mouvement ? Aucune étude n’existe sur ce point, à Annemasse comme ailleurs. Un électeur est par définition un citoyen, et en France contrairement à ce qui se fait aux États Unis par exemple, toute recherche d’une corrélation entre origine ethnique et comportement électoral est tabou. Ce qui existe ce sont des études électorales par bureau de vote. Mais dans ce prisme d’autres facteurs entrent nécessairement en concours. Donc on ne peut sur cette question que risquer des hypothèses. Cela étant, c’est une probable lame de fond pour le maire et son équipe.

Le premier parti en France en général et à Annemasse en particulier est
celui des abstentionnistes. Si l’on parvient à les mobiliser, vers qui
iront-ils ? Il est possible de parier qu’ils seront moins tentés par la
gauche que par les forces de droite. Encore un affaiblissement, mais qui ne sera peut-être pas décisif.

Mais en ce point surgit la problématique du Front National. Il se tenait très en retrait des élections locales, mais aujourd’hui il veut peser sur elles. Le FN prendra d’abord ses voix à la droite, puis dans une moindre mesure à la gauche. Le FN affaiblira la droite, sans profit véritable et immédiat pour lui, mais cela n’est peut être pas l’essentiel dans une stratégie de conquête du pouvoir. À Annemasse donc si le FN forme une liste, le résultat mécanique en sera une alliance objective avec le maire en place.

Au total il faut donc rester plutôt pessimiste sur les chances de battre la gauche à Annemasse. Mais pessimisme ne signifie pas capitulation. Au contraire, c’est une raison de plus pour mener une campagne énergique. Il faut détruire Carthage.

La mairie est une maison de verre

Madame Bénédicte GUERINOT

Maire adjointe d’Annemasse, elle a géré avec générosité, dévouement, compétence, le secteur social de la ville.

Elle a quitté ce monde.

Devant la douleur de sa famille et de ses proches, nous serons nombreux à nous incliner avec respect.

Il sera impossible de ne pas être présent lors du prochain conseil municipal du 28 mai 2013

Ce sera encore une occasion unique de croiser la philosophie de l’histoire en marche.

Il suffit de lire l’ordre du jour et ses annexes. En un clic, vous le téléchargez.

Il est trop fort ce conseil municipal du 28 mai 2013

 

Le camarade ministre de l’intérieur méprise le vil peuple

Un ministre de l’intérieur est venu à Annemasse le vendredi 17 mai 2013.

Un ministre de l’intérieur normalement, avec un président normal, devrait être au service du peuple.

Vous rêvez.

La réalité des camarades,  est que c’est le peuple qui est à leur service. Le camarade ministre est venu et il paraît que nous devrions être fiers de nous retrouver classés en zone de sécurité comme les banlieues où brûlent les voitures. Il était là et la circulation était bloquée. Une majesté circulait, le bon peuple se devait logiquement de ramper devant les puissants et à tout le moins s’immobiliser. Opération réussie, tout était paralysé.

Et c’est un scandale que pour la venue d’un ministre, un homme ordinaire qui sous le feu des projecteurs ose encore se prétendre tel, on n’hésite pas à immobiliser la circulation de toute une ville. Ce qui au delà du discours qui prétend le contraire, montre la réalité du mépris.

L’Europe c’est la paix

La génération qui a connu la guerre, nos parents ou nos grands parents pour les plus jeunes, se retire de notre monde. Nous n’avons jamais connu la guerre. Il est temps de se souvenir que l’Europe, que les irresponsables attaquent honteusement, de l’extrême gauche à l’extrême droite, a préservé la paix sacrée.

Elle a apporté à notre pays la prospérité.

Elle a apporté à notre économie un marché étendu. Elle est une réussite. Son seul côté sombre est son déficit démocratique. Elle n’y est pour rien, les responsables sont les États, et derrière les États tout le grouillement des chefs d’État qui veulent tout, sauf perdre leur pouvoir. Pour regagner la popularité perdue, il y a un effort urgent : la transformer avec les nations qui l’accepteront, en modèle de démocratie. La tache est gigantesque, mais nous n’avons pas le choix.

Construisons le futur.   

Retour vers le futur.

Il y a maintenant plus d’un an que le conseil municipal
d’Annemasse adoptait une résolution pour bannir le gaz de schiste le 23 février
2012.

Aucun forage n’était pourtant prévu sur la ville ni
alentour.

La motion adoptée sans ma voix avait tout de la formule
incantatoire. L’exposé des motifs est à la réflexion un tissu d’énormités.

La première s’énonce ainsi :

« Considérant que les objectifs de la lutte contre
l’effet de serre et la nécessité de diminuer les émissions de gaz à effet
de serre apparaissent contraires avec le développement de l’exploitation des
gisements de gaz non conventionnel qui conduira inévitablement :

– à une augmentation des émissions de CO2,

– à ralentir le développement des énergies renouvelables
; »

L’auteur de cette motion avait oublié, ou peut-être jamais
su, que le « développement des
énergies renouvelables
 » ne lutte pour rien dans notre pays contre
l’abominable effet de serre, car nous
disposons d’un parc de production d’énergie électrique nucléaire qui couvre
l’intégralité de nos besoins, et plus puisque nous exportons, mais surtout produit exactement l’inverse.

Le paradoxe est que le développement des énergies renouvelables développe au
premier chef des centrales à gaz ou à charbon. Parce que les milliards jetés dans
le développement du solaire, et l’éolien n’ont encore pas trouvé le moyen de
rendre ces énergies permanentes. Si bien que pour répondre au minimum
syndical de la consommation d’électricité, il faut en pratique, comme le font
les allemands, doubler toute la production éolienne et solaire par de la
production thermique. Quand le solaire flanche, et le vent tombe, mais qu’il
est 20 heures, il faut qu’à l’instant les centrales thermiques prennent le
relais.

Le résultat est simple. Quand on développe le solaire, on
développe le thermique.

L’exposé se poursuit :

« Considérant que les techniques nécessaires à
l’exploration et l’exploitation des gisements de gaz non conventionnel
comportent des risques avérés de pollution de l’environnement et en
particulier d’atteinte à la ressource en eau ;

Considérant que des opérations de forage dans le but
d’extraire du gaz de schiste exigeraient des quantités d’eau très importantes
;

Considérant les risques avérés de détérioration de la
qualité de l’air et de mitage du paysage induits par cette technique ; »

Le premier argument : « des risques avérés de pollution » est une exagération volontaire. Des exemples,
vite des exemples ! On sait que maintenant les USA produisent par le gaz
de roche 25 % de leur consommation de gaz, et que très bientôt ils deviendront
exportateurs. On sait aussi que la ressource est si abondante qu’au rythme
actuel les USA en ont pour des décennies. Mais quant à la pollution, il reste à
fournir les exemples autres qu’anecdotiques. Montrez-les qu’on en discute. Étant
précisé au surplus qu’aux USA il est permis de creuser dans son jardin parce
que le propriétaire du sol l’est du sous-sol, et qu’ainsi des milliers de
petits producteurs entrent en lice comme au temps des puits de pétrole au
Texas, et que parmi eux il serait statistiquement impossible de ne pas trouver
un irresponsable. Et malgré cela aucune catastrophe d’ampleur à ce jour. Le
premier argument est donc bidon.

Le second l’est tout autant. « …que les opérations de forage…exigeraient des quantités d’eau très
importantes
 ». Combien ? Où ? Quand ? Comment ?
Les USA ont ils gaspillé des quantités
d’eau très importantes ?
Avez-vous entendu parler de cela ? Dans
un contexte d’anti-américanisme primaire (malgré Obama qui séduit tant la
gauche), aucune information sur ce point.

Le troisième est franchement hallucinant : « Considérant les risques avérés de
détérioration de la qualité de l’air et de mitage du territoire induits par
cette technique 
». La qualité de l’air qu’on respire n’est en rien
affectée ni par l’exploitation, ni surtout par l’exploration. On nage dans l’absurde. Et pour le mitage, mal honni
par la gauche et la technostructure qui veut vous faire habiter dans des villes
denses cependant qu’eux s’empressent d’aller résider au vert, il faudrait une
puissante dialectique pour le démonter. Le gaz de roche ne va ni augmenter ni
diminuer l’usage domestique de l’automobile qui est en effet l’un des facteurs
de l’étalement périurbain. Lequel est une bonne chose. Et l’automobile aussi
est une bonne chose, une meilleure chose même que les bus qui circulent à vide
les trois quarts du temps et qui ne sont d’aucune utilité en dehors des centres
urbains.

Alors pourquoi tant de haine ? Simplement parce que
c’est l’esprit magique (ou religieux, c’est pareil) qui a pris le
dessus sur la rationalité. Une cause est élue chargée de maléfice : le gaz
de schiste (qu’il vaut mieux appeler gaz de roche). C’est le mal. Alors il faut
le combattre au nom de la fée écologie. Dès lors il n’est besoin d’aucune
démonstration, mais simplement d’incantations qui ânonnent des perles de bêtise.
Et voilà la motion.

Mais au nom de ces âneries, la France se prive et des
recherches nécessaires, et des ressources gigantesques qui sont dans son sol.

A quoi sert d’abord Annemasse Agglo ?

En dehors de la mousse, bien utile surtout en temps d’élections, cette communauté de 12 communes au total, devait au premier chef réaliser des économies d’échelle. C’était le leitmotiv des présentations payées à prix d’or par toutes les communes à la société KPMG, un «big» du business juridique en France. KPMG a sillonné les conseils municipaux lorsque la question de la fusion des communautés anciennes de la 2C2A et celle des Voirons s’était posée. KPMG s’était fait une spécialité de vendre les «agglos» dans la France entière.

KPMG présentait dans chacun des conseils municipaux le même diaporama payé des milliers d’euros par commune. Une mine. La firme changeait simplement les chiffres, pour démontrer tout l’intérêt qu’il y avait à constituer une agglomération, (pour elle l’intérêt était clair) c’est-à-dire un établissements public de coopération intercommunale, prenant en charge un certain nombre de compétences de chacune des communes pour mieux les exercer. Il existait déjà divers syndicats pour gérer l’eau, les déchets, etc. L’agglo» devait faire mieux, c’est-à-dire réaliser des économies d’échelle.

J’avais posé une seule question lors de la présentation à Annemasse : quelles seront les économies ? La réponse embarrassée était que c’était difficile de dire combien, qu’il ne fallait pas raisonner en termes purement comptables, etc. Bref, que la vérité était en fait toute contraire.

Et dans les faits c’est bien sûr ce qui s’est passé. L’agglomération a été constituée, les dépenses ne sont pas maîtrisées, les effectifs ont immédiatement gonflé, il y a eu au seul plan des élus un président et autant de vices-présidents que de communes, tous rémunérés, une multiplication des réunions, des recours incessants aux experts extérieurs, une multiplication des projets. Tout cela coûte cher. Très cher. Les communes n’ont pas diminué leurs effectifs. Mais les effectifs de l’agglomération ont eux augmenté pour atteindre 294 personnes.

Sur le plan des dépenses on attend encore une démonstration qu’il y en ait moins. Manifestement il y en a plus. Il y en a qui par exemple étaient inconnues et qui émergent grâce à l’agglomération. Ainsi la «solidarité». Annemasse sera une cité de la «solidarité». En rivalité avec Genève (!). Ainsi encore cette année pour étudier la seule organisation d’une manifestation, Annemasse Agglo a inscrit à son budget la bagatelle de 150 000 €. (J’ai corrigé : initialement j’avais mentionné 650 000). Vous avez bien lu. 150 000 € pour la seule étude. Ce qui est scandaleux. Ce n’est d’ailleurs pas seulement la dépense qui est scandaleuse, mais aussi le mécanisme de son adoption. Un rapport, pondu avec les mots de la technocratie de gauche, lu dans le discours de cette technocratie prétentieuse par un élu, puis voté par des élus qui ne disent rien. Aucun qui vienne demander si ce n’est pas trop cher, à l’exception de Louis Mermet. Tous ont voté cette dépense sans se poser de question et sans en poser.

C’est là qu’est le véritable scandale. Toute dépense présentée est votée. Jamais aucune n’est même remise à plus tard pour être mieux examinée. Les élus, qui ne représentent au fond qu’eux-mêmes et leurs conseils municipaux respectifs, n’émettent aucune critique, aucune question, rien. Le silence, leur silence répond au discours ronronnant de la technostructure de gauche, toujours de gauche, qui prépare les délibérations. C’est l’esprit de Borrel, celui de Dupessey, celui de Mathelier. Il faut d’ailleurs reconnaître qu’ils disposent d’un outil intellectuel critique qui leur permet de dominer les matières abordées, ce sont de véritables intellectuels. Non pas que les élus des autres communes soient incapables de les comprendre, au contraire, ils les comprennent parfaitement, et ils sont tous réticents car ils sont pétris de bon sens et d’intelligence, mais en même temps ils sont intimidés par le Verbe majestueux. Ils n’osent pas s’opposer. Et la solidarité à 650 000 € pour la seule étude passe comme une lettre à la poste. Ressaisissez-vous ! Boutez les anglois dehors, et revenez au bon sens.

Ce fonctionnement est délirant.

Scoop : Hollande épouse Ayrault

C’est un scoop d’Erebus, enfin je ne me souviens plus exactement si c’est bien lui qui me l’a annoncé, mais ce ne serait de toute façon pas étonnant. Hollande va épouser son premier ministre. Je crois dur comme fer à cette nouvelle. Elle répond à toutes les insidieuses critiques sur le président normal qui lui reprochent de dire ce qu’il faut faire, mais pas de faire ce qu’il dit. Les ingrats.

Il est proposé au conseil municipal d’Annemasse d’inviter le couple à inaugurer les mariages pour tous dans la bonne ville d’Annemasse.


Ordre du jour de la séance du conseil municipal d’Annemasse du 18 avril 2013

Un formidable ordre du jour pour la séance du conseil municipal qui se tiendra le 22 Germinal, an CCXXI de la République, pardon, le 18 avril 2013.

Il vous suffit de cliquer sur le lien et de télécharger le document qui normalement ne devrait pas s’autodétruire.

Le lien :

Conseil municipal du 18 avril 2013

En prime,


La tour migrante

«Sur le plan de l’arnaque, les coups les plus tordus ne sont rien, vous entendez, rien à côté de la peinture abstraite». (Michel Audiard)

La peinture abstraite, il n’y a pas qu’à la villa du Parc qu’on la rencontre. Au détour du dernier conseil municipal du 26 mars 2013, le beau discours de M Becquet sur l’état des finances locales et les perspectives de son évolution pour le futur proche, était formidablement poétique. Tous les chiffres s’enchaînaient dans une présentation lisse des finances annemassiennes, éclairée par les tableaux projetés sur l’écran surmontant l’orateur, réminiscence de la lumière bleutée descendue des vitraux de la Sainte Chapelle. Tout allait bien dans la meilleure gestion du monde. Le budget était en équilibre, le bougre, pas la plus petite ombre de déficit structurel, un recours à l’emprunt modéré, une autosatisfaction qui n’avait d’égale que la marge d’autofinancement. C’était à peine si les dépenses de fonctionnement augmentaient de plus d’un point au-dessus de l’inflation, tout comme le poste principal (plus de 22 millions d’euros) des charges de personnels. Un rien. Seul l’esprit chagrin de François Vigny trouvait à y redire. Les conseillers de la majorité communiaient dans un silence respectueux avec le ministre du Culte de Mammon le maudit. Impossible même de critiquer sa cécité au monde. En introduction, juste après une citation bien sentie d’Alain sur la relation entre l’optimisme et la volonté, opposé au pessimisme fils incestueux de l’humeur, il prenait soin de décrire l’effondrement de l’occident avec les accents prophétiques de l’apocalypse selon Jean. (Je sais, j’exagère).  Louis Mermet devait d’ailleurs le féliciter de prendre enfin conscience de la réalité.

Il reste un point avoué par le maire et son ministre, d’une extrême importance politique. Comme les sous de l’État (la dotation générale de fonctionnement) vont fondre dans les prochaines années, et qu’il leur paraît, heureusement, difficile d’augmenter les impôts, qu’il leur paraît tout aussi délicat de diminuer les dépenses, surtout dans les contextes électoraux à venir, il ne leur reste qu’une seule solution pour boucler les futurs budgets : réduire l’autofinancement, c’est à dire l’investissement. Cela a été dit expressément.

L’aveu est de taille. Il signe la fin d’un certain discours.

Ce n’est pas l’excellence de sa gestion qui permettait et permet encore à l’équipe majoritaire qui gère la ville depuis trente ans, à la fois d’investir et de dépenser beaucoup dans tous les domaines. Non c’est plus simple. C’est l’opulence des finances qui résulte simplement de recettes supplémentaires, supérieures à 25 % de la totalité des recettes courantes : les fonds frontaliers et le casino.

Et une autre vérité éclate. La part d’autofinancement, qui est l’excédent des recettes sur les dépenses courantes, et qui sert à investir, diminue au fil des ans en proportion. Cette part représente aujourd’hui en gros un dixième du total du budget. Or, elle devrait en représenter le quart. Elle devrait, dans une rigoureuse gestion, être égale au montant des recettes exceptionnelles que sont les fonds frontaliers et le produit des taxes sur le casino.

Au lieu de cela, c’est une part moindre, moitié moindre qui est consacrée à  l’autofinancement, et donc à l’investissement.

Ce qui signifie clairement que la gestion n’est pas aussi rigoureuse qu’elle le prétend. Les chapitres des dépenses dans le budget sont atteints d’obésité à Annemasse. Mais cela reste dans l’ombre. Sous les projecteurs il y a une apparence de bonne gestion, manifestée par la marge d’autofinancement qui se transforme en investissement. On investit et on dépense. Mais en fait on dépense beaucoup et on investit peu en proportion compte tenu des 12 millions d’euros supplémentaires apportés par des recettes exceptionnelles, dont aucune ville comparable ne dispose. Les chiffres présentés annuellement par l’équipe majoritaire sont beaux comme une peinture abstraite. Il faudrait simplement un peu plus de réalisme.

Toute la gloire du tram est de ne point aller à la gare.

Le tracé du tram, soit pour des raisons purement électorales, soit pour d’obscures raisons bureaucratiques, ne passera pas par la gare.

Son tracé empruntera la rue des Voirons au lieu de continuer avenue de la Gare.

La rue des Voirons, au passage, sera sacrifiée. Elle est étroite, et on aura beau la transformer en voie piétonne, compte tenu du danger présenté par un tram, les piétons ne seront pas à la fête. Les riverains non plus, mais d’eux on se fiche comme de l’an quarante. L’an quarante ne vote jamais, et la rue des Voirons cela représente que quelques voix. Rien en termes politiques. Tous les quartiers ne sont pas égaux.

Mais surtout, dans cette Kolossale rationalité, ce qui est affaibli c’est l’unité du système de transport collectif de toute l’agglomération. L’intérêt de desservir la gare, c’est qu’elle puisse devenir un formidable nœud de transfert et de communication entre différents modes de transports : le train, le tram, les bus, la voiture si on avait programmé des parkings. Mais non, pour ces raisons qui ne s’avouent pas, mais qui gouvernent peut-être souterrainement les choix, le tram passera par la rue des Voirons, pour aller se suicider place Deffaugt. Le prix à payer sera élevé pour nos générations et les générations du futur. L’erreur risque de se payer à la fois comptant et à crédit.

Le mieux ce serait un tram sur coussins d’air. Comme ça on pourrait le faire changer d’itinéraire, l’été il circulerait à l’ombre, et l’hiver au soleil.

Toute la gloire du tram est de ne point aller à la gare.

Le tracé du tram, soit pour des raisons purement électorales, soit pour d’obscures raisons bureaucratiques, ne passera pas par la gare.

Son tracé empruntera la rue des Voirons au lieu de continuer avenue de la Gare.

La rue des Voirons, au passage, sera sacrifiée. Elle est étroite, et on aura beau la transformer en voie piétonne, compte tenu du danger présenté par un tram, les piétons ne seront pas à la fête. Les riverains non plus, mais d’eux on se fiche comme de l’an quarante. L’an quarante ne vote jamais, et la rue des Voirons cela représente que quelques voix. Rien en termes politiques. Tous les quartiers ne sont pas égaux.

Mais surtout, dans cette Kolossale rationalité, ce qui est affaibli c’est l’unité du système de transport collectif de toute l’agglomération. L’intérêt de desservir la gare, c’est qu’elle puisse devenir un formidable nœud de transfert et de communication entre différents modes de transports : le train, le tram, les bus, la voiture si on avait programmé des parkings. Mais non, pour ces raisons qui ne s’avouent pas, mais qui gouvernent peut-être souterrainement les choix, le tram passera par la rue des Voirons, pour aller se suicider place Deffaugt. Le prix à payer sera élevé pour nos générations et les générations du futur. L’erreur risque de se payer à la fois comptant et à crédit.

Le mieux ce serait un tram sur coussins d’air. Comme ça on pourrait le faire changer d’itinéraire, l’été il circulerait à l’ombre, et l’hiver au soleil.

Un architecte chez les bouseux, là où la gare est transformée en parc.

Le conseil municipal d’Annemasse en sa séance du 22 janvier 2009 a eu l’insigne honneur d’accueillir le plus Grand des Architectes depuis la Genèse, j’ai déjà oublié son nom, mais il nous a dit entre autre, qu’il était parmi les 100 meilleurs qui comptaient sur la planète. Il a dit ça.

Rien que ça. Et l’homme d’expliquer le « projet » de Chablais-Gare, devenu Chablais-Parc, l’homme est venu par simple bonté s’intéresser aux vermisseaux annemassiens, où il ne réalise que quelques milliers de mètres carrés de SHON (Surface Hors Œuvre Nette), lui qui nous dit avoir l’écrasante responsabilité de centaines de milliers de mètres carrés ailleurs.

Bon sang, réveillez vous. Regardez la réalité qui existe derrière tout discours pédant. Les rues seront si étroites dans cette réalisation que son excellence le phénix, les a qualifiées de ruelles. De ruelles ! Il y aura 490 logements, 150 « aidés », sur 2 hectares. (J’avais commencé par écrire 8 alors que c’était 2, du coup un excellent lecteur l’a remarqué, merci à lui, j’ai modifié).Quand je lui ai posé la question de savoir combien cela représentait de personnes, il ne put répondre. Comme Fernand Reynaud, un certain nombre, peut-être 2 par logement, voire moins, ou plus. Alors 1000 ? prenons le chiffre, 1000 / 20000 = 0,05 au mètre carré. Dans un kilomètre carré il y a 1000*1000 = 1000000 ; soit si l’on reporte la densité 1000000 * 0,05 = 50 000 habitants au kilomètre carré. Manhattan. Si on continue comme ça, sur le 5 kilomètres carrés de la ville, on sera 250 000 habitants. Alors qu’on a déjà la plus forte densité du département. On est loin devant Annecy. Et le maire de soutenir qu’il faut « densifier » les centres urbains, et que d’ailleurs c’est le SCOT qui le veut. Le SCOT approuvé à l’unanimité. Oui, c’est bien ce que prescrit le shéma, la densification des centres de village et de bourg. Mais cela ne justifie en rien qu’on sur-densifie Annemasse. Ça n’a aucun sens.

Réveillez vous, un projet vaniteux se réalise. Et la farce de la dénomination du projet, vous en faites quoi ? De Chablais-Gare, parce que situé entre la rue du Chablais et l’avenue de la gare, on glisse à Chablais-Parc, nom d’une SCI. Le parc, c’est une arnaque. Le parc au bout des ruelles étroites. Le parc en balcon suspendu. Le parc peint sur les façades qui seront mise en vert, avec même du végétal qui poussera dessus, et sur les toits terrasses. Les jardins de Babylone, notre parc. Quand on triche de manière si effroyable sur la dénomination d’un projet et à son commencement, ce qui est une cuistrerie de plus, on peut être sûr que le reste suivra.

Chablais-gare-(à-toi, à nous, à nos enfants)

Les prophètes ne le sont pas en leur pays.

Et les erreurs funestes ne sont jamais corrigées. Surtout quand elles sont coulées dans le ciment d’une promotion. Soyons pessimistes. Le trou noir urbain qui se prépare sera irrémédiable. Ce qui n’empêchera pas de danser joyeusement autour du feu, tant que la vie durera.

Cependant que d’autres, plus graves, ont pris conscience des dimensions verticales de l’erreur bétonnée. Ainsi, l’association Espaces Libres, qui a reçu un agrément préfectoral récemment, et qui doit désormais être de ce fait consultée à l’occasion des projets d’urbanisme, écrit :

«Alors que l’opposition municipale relaie les observations que nous
avions faites à propos du projet Chablais-gare, nous en appelons à
une prise de conscience politique et avant tout HUMANISTE.
Nous redoutons qu’au nom de la solidarité municipale ce projet serve de
ciment de cohésion de l’équipe en place, que chacun des élus ne puisse
en son âme et conscience se déterminer.
Sachez Mesdames et Messieurs que c’est l’avenir de ce quartier pour des décennies qui se joue.
Les arguments que nous avons avancés n’ont rien de démagogique ni d’idéologique.
Comment accepter une densification de trois fois supérieure à celle du Perrier – alors qu’on la réduit là-bas?
Comment accepter une dégradation de la qualité de l’air alors qu’Annemasse détient de tristes records en ce domaine ?
Comment accepter un afflux de véhicules alors que la voirie existante étale son insuffisance ?
Comment accepter si peu d’espace de respiration – de récréation – pour les 1 200 habitants supplémentaires ?
Ce ne sont pas des lapins que la Ville compte mettre dans ce quartier, mais des HOMMES.
C’est le projet de la démesure où l’homme n’est plus qu’un sous-produit stockable à merci.

NE PAS DÉNONCER CE PROJET EST UN CRIME.
VOUS EN ËTES LES TÉMOINS».

(http://espaceslibres74.skyrock.com/)

Merci. Elle exprime ce que nous avons soutenu au cours de la campagne des municipales, elle exprime ce que des citoyens pensent, elle exprime le bon sens.

Scoop sur Chablais Gare

Mme CHRISOSTOME PROUTEAU, colistière de POUR ANNEMASSE a assisté à une réunion tenue le 5 juin par le grand architecte de l’opération.

Elle en rapporte que les immeubles feront 10 étages.

Le signal aura quant à lui 14 étages.

Il est question qu’on y plante une éolienne. Pour ma part je préfèrerais une statue équestre d’une personnalité de la ville. (Vous pouvez voter sur le point et proposer votre choix : M BOREL, M DUPESSEY, ou pour les opposants M VIGNY, Mme FRADET, etc. zut, je me trompe, M VIGNY était parti, mais il a voté pour, Mme FRADET boudait!)

La vie sera belle à l’ombre des rues étroites au pied des immeubles de 10 étages.

Une vraie médina, sauf que les immeubles seront peints en vert. Ouf ! on respire.

Le Grand Débat

Partie 2:




Partie 3:





Partie 4:




Partie 5:




Partie 6:




Emission Travaux Publics (France Culture)




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Interview radiophonique de Jean-Pierre Benoist




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Le personnel communal

Débats sur la démocratie locale le 21 février 2008, émission de France-Culture

Le café La Régence était plein.

Pour retrouver l’émission (travaux publics) en podcast : http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture/podcast/

Notre Programme « Pour Annemasse » – Introduction (1/14)

Avec ses 30 212 habitants sur 4,98 kilomètres carrés, la densité de la population d’Annemasse est la plus forte dans le département.
Annemasse compte 5 839 habitants au kilomètre carré, et même 7 677
habitants au Perrier, soit 3 fois plus que dans le reste de la ville.

Sur le plan de l’architecture, Annemasse présente une diversité nuisible à l’unité. Les immeubles les plus divers de forme, de taille, de matériaux y sont juxtaposés, sans véritable souci esthétique.

Les espaces verts sont insuffisants.

Le soir et les fins de semaine, les Annemassiens quittent leur
ville ; par exemple, ils vont au cinéma à Archamps car il y a une
galerie marchande ouverte et agréable, des restaurants et des bars ; le
stationnement y est facile.
La vie s’arrête les fins de semaine, puisqu’aucun équipement n’est
disponible le dimanche.

Résultat : les Annemassiens quittent leur ville dès
qu’ils le peuvent pour s’installer en d’autres lieux. La population se
renouvelle plus rapidement à Annemasse qu’ailleurs.

NOTRE PROJET MUNICIPAL: INVERSER CE MOUVEMENT
POUR FAIRE D »ANNEMASSE UNE VILLE A PART ENTIERE
avec des emplois, des animations, des logements
et pas seulement une ville à vivre

Suite…

Un urbanisme maîtrisé et ambitieux (2/14)

D’une ville éclatée sans lien, nous voulons en faire une ville
apaisée et cohérente. Notre projet visera à décomprimer les quartiers
trop denses et tissera des liaisons entre tous les quartiers.

Nous voulons mettre la qualité au cœur de l’urbanisme, dans notre
architecture. Par exemple, nous imposerons les principes de la haute
qualité environnementale à toutes les constructions. De même, les
nouvelles constructions devront suivre une charte esthétique précise.

Mettons du vert dans nos rues, de la convivialité dans notre ville.

Suite…

Nouveaux quartiers et quartiers rénovés (3/14)

Trois grands projets en cours doivent être poursuivis, mais améliorés :

– La rénovation du quartier CHABLAIS-GARE est un échec de la
municipalité actuelle nous reprendrons ce dossier pour respecter le
caractère résidentiel quartier et proposer une alternative qui
permettra d’offrir une gamme variée de logements. Faisons de ces 2
hectares en centre-ville un quartier exemplaire du développement
durable, fondé sur l’éco conception et offrant des équipements publics
accessibles à tous :
une aire de jeux couverte pour les plus petits, un cinéma confortable
et bien équipé, des jeux collectifs indoor pour les adolescents.

Nous réaliserons un urbanisme de qualité en mettant tout en œuvre
pour que ce quartier soit vivant, plaisant, chaleureux, animés par des
commerces dynamiques et un espace souterrain de stationnement suffisant
pour le quartier et le commerce.

– La rénovation de LIVRON s’inscrit dans le cadre de la rénovation
urbaine avec le soutien de l’ANRU. Ce projet doit être mené avec les
habitants, dans la plus large concertation possible pour leur assurer
une meilleure qualité de vie.

– La réalisation de l’espace ÉTOILE-GARE irrigué, un jour, par le
CEVA, est dans une impasse.
Ayons de l’ambition pour ce quartier délaissé depuis des décennies.
Notre projet visera la couverture des voies ferrées pour offrir un
urbanisme de qualité.
Dès notre élection, nous ferons une priorité de la recherche
d’investisseurs susceptibles d’installer sur cette zone des entreprises
créatrices d’emplois.
Là encore, nous reprendrons le dossier pour le rendre conforme à notre
projet « Pour Annemasse ».

Suite…

Un cœur de ville vert, solidaire, piétonnier (4/14)

Une ville plus verte : chaque fois que cela sera possible, nous
gagnerons du terrain pour imposer un espace vert, en particulier aux
abords des groupes scolaires.

Bien entendu, nous nous engageons à replanter les arbres des rues
qu’une néfaste politique de minéralisation a supprimés ces dernières
années. S’ils sont malades , nous les remplacerons.

– L’aménagement des « 3 Places » (Marché couvert, Marché/lLibération
et Clémenceau) sera repris pour créer un nouvel espace de vie
collective.

Notre ambition est forte: nous organiserons un concours
international qui nous permettra de présenter le meilleur des projets à
nos concitoyens. Nous LES inviterons à se prononcer par référendum sur
ces projets et à choisir le LEUR. Le projet, qui marquera le cœur de la
cité pendant des décennies, doit être soigneusement réalisé. Il devra
idéalement associer des espaces de respiration, verts et paysagés, à
d’autres fonctions d’animation.

Ces places deviendront un lieu de vie exemplaire, où toutes les générations pourront se retrouver.

– La piétonisation au cœur de la ville : c’est une œuvre inachevée à
Annemasse. Elle n’est ni conviviale, ni commercialement efficace.
Nous voulons un centre ville dans lequel il sera possible de se
déplacer à pieds sans gène et dans l’agrément de trottoirs et de rues
rendus à leur vocation piétonne.

Dans une ville devenue plus propre qu’elle n’est aujourd’hui.

Une concertation réelle et permanente avec les commerçants devra
permettre de définir le meilleur périmètre de piétonisation, en
incluant la place du Clos-Fleury d’un côté, l’avenue de la Gare,
complètement délaissée, de l’autre.

– L’éclairage public de notre ville est un élément de l’esthétique
urbaine : à l’instar de tant de villes, nous repenserons la lumière
afin de créer de l’harmonie, tout en gagnant en efficacité. La lumière
peut-être un art et doit être traitée comme. La lumière est
indispensable à la sécurité de tous.

Suite…

Une qualité de vie durable en ville (5/14)

La qualité de vie en ville, passe par un une harmonisation des
différents espaces de manière équilibrée : stationnement, promenade,
commerces, équipements, etc. Nous voulons réorganiser la ville pour que
chacun puisse se déplacer sans gêne, quelque soit son choix.

– Des parkings souterrains en nombre suffisants : nous devons rattraper 25 ans de retard.

Annemasse manque de places de stationnement : d’abord à l’usage de
ses habitants, mais aussi à l’usage de tous ceux qui viennent dans la
ville et animent, notamment, ses commerces.

Nous poursuivrons les constructions en cours, sans exclure la
réflexion sur l’efficacité des choix. Si nécessaire, nous construirons
d’autres parkings en souterrains, à Chablais Gare ou sous la place du
Clos Fleury pour résoudre la pénurie.

Le coût du stationnement doit être maîtrisé. Il faut réétudier la
gratuité de la première demi-heure et rechercher les possibilités
d’aménager le prix pour les samedis. Ces aménagements passeront par la
négociation avec le concessionnaire des stationnements.

Le stationnement sur les rues, dit de surface, sera plutôt réservé aux personnes à mobilité réduite et aux personnes âgées.

– Le plan de circulation automobile : il est dépassé, et est manifestement à revoir,

Chacun peut le constater chaque jour. Entrée et sortir d’Annemasse
doit cesser d’être une épreuve pour tous ceux qui doivent circuler :
les mamans, les artisans, les professionnels, sans oublier les
visiteurs… nous le modifierons pour retrouver des flux automobiles
efficaces.

Nous engagerons l’étude d’un tunnel routier, comme d’autres villes
l’ont déjà réalisé : Marseille, Toulon par exemple, ou encore à nos
portes Annecy. Genève, avant nous, a enterré son autoroute de
contournement.

Un tunnel autoroutier partant des Bois de Rosses et aboutissant à
Gaillard permettra de désengorger le trafic de transit. Sa réalisation
sera étudiée dans le cadre d’un Partenariat Public Privé, formule
moderne de réalisation des équipements structurants qui rend possible
de tels projets sans grever les impôts locaux.

– Le développement des transports en commun : en cohérence avec le
Plan de Déplacement Urbain (PDU) mis en œuvre dans le cadre du SCOT,
nous poursuivrons une politique énergique de développement des
transports en commun.

La hausse des prix des carburants impose une solidarité renforcée en
matière de déplacements des personnes. De même, la lutte contre les
pollutions étant une priorité, le transport commun doit développer, à
Annemasse comme ailleurs, une offre attractive pour les habitants.

Autre engagement : l’attention portée aux modes « doux » de
déplacement, en particulier, le vélo. Le vélo n’est pas simplement un
sport, c’est aussi l’un des meilleurs modes de transport urbain. Mais,
pour cela, il est nécessaire de lui assurer une place identifiée et
sûre dans notre ville, en créant :
– des pistes cyclables sécurisée
– des dispositifs également sécurisés de stationnement des 2 roues.

Suite…

L’environnement et l’écologie urbaine (6/14)

Ces deux domaines seront au centre de nos actions. Pour nous,
l’engagement en faveur du développement durable doit être une réalité
quotidienne, une réalité au service de toutes et de tous, au service de
la planète, mais avant tout, pour la qualité de la vie à Annemasse.

Nous ne considérons pas cet engagement comme un gadget politique,
mais une impérieuse nécessité. L’agenda 21 actuel a permis de dégager
de nombreuses propositions qui seront intégrées dans notre action.

Mais nous voulons agir encore plus en faisant de notre ville un modèle de développement durable, notamment :

– dans l’habitat, favoriser les constructions à énergie positive,
surtout dans les logements aidés ;
– renforcer les efforts de propreté des rues de la ville qui tend à se
dégrader fortement ;
– promouvoir les énergies renouvelables, grâce à un système municipal
d’incitations dans les constructions privées ;
– équiper chaque bâtiment municipal des meilleures techniques
d’économies d’énergie et de systèmes domotiques ;
– préserver notre patrimoine, certes peu développé, mais qui mérite
toute notre attention pour être enfin mis en valeur, comme le Parc –
abandonné – de la Fantasia, l’immeuble « Andrier » ou la Maison Labo
Bosson rue du Chablais, etc.
– développer le très haut débit à Annemasse, (après l’échec de la fibre
optique à Annemasse), ambition qui maintiendra notre cité dans la
compétition économique.

Notre volonté sera sans faille. La volonté politique doit être mise au service de l’écologie pour tous.

Suite…

Un logement pour tous : une vraie réalité (7/14)

La politique du logement social, que nous approuvons, doit avoir de
l’ampleur et de la rigueur. Inscrite dans le cadre du Plan Local
d’Habitat, elle doit faire face à une situation de pénurie de logements
sociaux au sein de l’agglomération, particulièrement dynamique sur le
plan de l’accueil de nouveaux habitants.

A cet égard, l’effort ne doit pas peser sur Annemasse seule et doit être partagé par le reste de l’agglomération.

Si Annemassse compte plus de 24% de logements sociaux, leur
répartition n’est pas satisfaisante, le seul quartier du Perrier en
comptant 70%. Pour mémoire, Vétraz, par exemple, en compte moins de 9%.

L’effort doit donc tendre à rééquilibrer la répartition des
logements, tant à l’intérieur de l’agglomération qu’à l’intérieur
d’Annemasse.

De même, au sein de notre ville, nous devons rééquilibrer l’offre de
logements sociaux en développant l’accession sociale à la propriété. Un
objectif essentiel est d’aménager pour chacun un parcours résidentiel
qui facilite le passage à une meilleure qualité de vie et de logement,
au fur et à mesure de l’évolution de sa vie.

Suite…

Une solidarité affirmée, mais rationnalisée (8/14)

Nous réaffirmons que la solidarité est un principe fondamental et
fondateur de notre engagement politique, et notre engagement est
d’abord celui de la continuité.

Nous voulons une ville solidaire, mais aussi que l’effort collectif soit géré avec rationalité.

– Le volet social = l’insertion pour tous

Nous devons rechercher avec l’ANPE et les missions locales pour
l’emploi, tous les moyens pour prévenir la marginalisation des plus
fragiles.

Plus largement, améliorons l’efficacité des interventions sociales
en regroupant les services et les structures, afin de faciliter la
coordination des actions.
La réalisation d’une Maison Sociale où les services, les associations
et les antennes locales seront rassemblés, permettra leur coordination.

– Le volet éducatif : des services pour les jeunes

Le plan communal pour la jeunesse sera repensé pour mettre davantage
l’accent sur la coordination des actions éducatives en continuité avec
l’école.

Avec les enseignants, la ville soutiendra toutes les initiatives visant à renforcer l’aide aux enfants scolarisés.

Notre ambition est de donner une vraie égalité des chances à tous
les enfants de la ville avec un soutien scolaire renforcé et effectif
et la proposition d’un « contrat municipal d’aide parentale », en fait
partie. Ce contrat visera à encadrer les enfants en passe d’être
marginalisés dans la société, afin de leur permettre d’intégrer des
pratiques sportives renforcées.

Un effort sera fait pour la coordination des temps éducatifs et des
temps sportifs, en adaptant les horaires d’ouverture des structures aux
jeunes et à tous les pratiquants des sports.

L’Ecole, fondement même de l’Education, est au cœur de nos priorités!

Les enseignants, éducateurs, parents ou acteurs bénévoles en charge
de responsabilités au sein d’associations de parents d’élèves, ont tous
un rôle important à jouer.

Nous veillerons à la paix sociale entre les Ecoles Publiques et
Privées par une écoute et un dialogue permanent avec toute la
communauté éducative, dans le respect de toute la législation
applicable.

Pour les plus âgés, nous savons que, parfois, la scolarité est
difficile et que tous ses fruits ne peuvent être récoltés. Mais cela ne
doit pas être une situation définitive. Une solution existe : l’école
de la seconde chance. Annemasse soutiendra ce projet et en fera une de
ses priorités.

Nous affirmons aussi notre volonté de rechercher et de favoriser
l’implantation d’enseignements supérieurs techniques modernes, pour que
les jeunes bacheliers annemassiens restent sur place.

– Une solidarité » active avec les seniors

C’est un fait sociologique que les personnes âgées rejoignent
souvent le centre ville. Ils doivent y trouver toute leur place par des
initiatives solidaires, comme le restaurant ou le portage des repas à
domicile qui restent une priorité.

– Les handicapés : vivre dans la ville

Rendre la ville plus accessible aux personnes handicapées ne
nécessite pas d’importants efforts. Alors, faisons les ! Avec les
associations concernées, nous voulons mettre au point « un plan accès
handicap » : abaissement des trottoirs, guidage des rues, etc.

Suite…

La sécurité assurée en ville (9/14)

– Les actions de prévention

L’action du service de prévention sera poursuivie car elle montre
des résultats encourageants. La médiation et l’alerte éducative qui
permettent de reconnaître les jeunes en difficulté d’adaptation doivent
se co

L’action culturelle diversifiée (10/14)

Compte tenu de sa situation géographique, de son rôle de ville
centre de l’agglomération haut-savoyarde, Annemasse poursuivra ses
efforts culturels par le soutien au complexe de Château-Rouge, avec le
souci d’ouvrir à tous les publics la programmation souvent trop
spécialisée, en respectant son cahier des charges.

Nous développerons fortement la bibliothèque de notre ville et la compléterons par une médiathèque, digne de notre ville.

L’action culturelle doit nous ouvrir sur le monde et l’échange des cultures. Toutes les actions dans ce sens seront soutenues.

Le travail des MJC est exemplaire ! Nous le poursuivrons, en pleine concertation avec les responsables de quartier.

Suite…

Le sport pour tous (11/14)

Annemasse sera une ville sportive, qui prendra soin de ses équipes, de ses clubs et de ses sportifs.

Nous favoriserons l’accès aux clubs à toutes les personnes désirant
pratiquer un sport, en aidant celles dont les ressources sont faibles.
Les horaires d’ouverture doivent être revus pour favoriser les
pratiques sportives de chacun, y compris le dimanche. C’est un choix,
nous le ferons.

Nous avons la volonté d’améliorer les pratiques sportives, y compris
avec une offre renforcée pour les seniors à travers un contrat
municipal « le sport pour tous ».

Nous soutiendrons les sportifs annemassiens de haut niveau par des aides appropriées.

Le cas particulier de la piscine doit être étudié avec attention.
Les travaux nécessaires à la réhabilitation de la piscine seront
entrepris pour respecter la décision prise au niveau intercommunal.

Suite…

La démocratie locale permanente (12/14)

La démocratie locale ne doit pas se résumer à la convocation des
électeurs tous les 6 ans, entre les échéances électorales, à leur
consultation lointaine, médiatisée par des agendas 21 ou toute autre
forme d’information municipale.

La démocratie locale doit connaître d’autres temps forts. Par
exemple, à l’occasion des grandes décisions d’urbanisme, il est clair
que la consultation du corps électoral par la voie d’un référendum,
comme nous l’avons vainement proposé au conseil municipal, constituera
une formidable avancée.

Les élus doivent être à l’écoute de la population : des permanences
seront tenues dans les quartiers, Romagny et Sous-Cassan, le Brouaz, le
Perrier, le Vernand, régulièrement.

Une salle sera mise à disposition pour que la permanence ne soit pas seulement une rencontre sur un trottoir.

Suite…

Valoriser les services municipaux (13/14)

Les services municipaux sont un des éléments clés de la démocratie
locale. Sous la direction du directeur général, les fonctionnaires
territoriaux et les non titulaires doivent pouvoir exercer leur métier
dans de bonnes conditions.

Cela veut dire que les élus devront d’abord étudier les
fonctionnements et analyser toutes les voies d’améliorations possibles,
pour cultiver l’esprit de service public qui déjà anime chaque agent.
Nous mettrons tout en œuvre pour réaliser notre objectif d’un service
public de qualité, valorisé et valorisant.

Il est important pour nous que l’adjoint en charge du personnel
communal, puisse rencontrer les agents, dès son installation. Il doit
également rencontrer les représentants syndicaux, y compris dans le
cadre des structures existantes.

Notre ambition vise à valoriser les services et leur savoir-faire
pour le bien-être quotidien de la population. Parallèlement, la
fonction publique territoriale doit attirer des jeunes, si elle veut se
pérenniser. Elle doit donc s’exposer, faire valoir ses atouts, ses
nouveaux métiers. Tels seront les objectifs des journées portes
ouvertes « spécial mairie » que nous souhaitons organiser chaque année.

Sur le plan social, des efforts existent et seront poursuivis : ceci est notre engagement.

Mais, à l’heure où le pouvoir d’achat est une inquiétude majeure des
Français, il nous appartient aussi d’y répondre à l’intérieur de la
mairie. L’attribution de titres de déjeuner nous semble être un des
outils les plus performants pour aider les agents. A raison d’un ticket
par jour effectif de travail, c’est là une avancée sociale nécessaire
pour tous.

Des élus à l’écoute, telle est notre ambition pour le personnel communal d’Annemasse.

Suite…

Des finances locales rigoureuses (14/14)

Notre programme est ambitieux. Mais nous n’avons pas l’intention
d’alourdir le budget de la ville d’Annemasse, bien au contraire !

Nous prenons l’engagement de limiter la hausse des impôts à la
hausse automatique liée aux valeurs locatives, fixée par l’Etat : c’est
un engagement politique. L’impôt, même si les taux sont relativement
modestes à Annemasse, ne doit plus être une variable d’ajustement en
fonction des dépenses.

Nous réaffirmons ferment notre volonté d’assurer la même qualité de
service public à un coût maîtrisé en refusant tout alourdissement des
impôts locaux.

Notre Programme « Pour Annemasse »

Avec ses 30 212 habitants sur 4,98 kilomètres carrés, la densité de la population d’Annemasse est la plus forte dans le département.
Annemasse compte 5 839 habitants au kilomètre carré, et même 7 677
habitants au Perrier, soit 3 fois plus que dans le reste de la ville.

Sur le plan de l’architecture, Annemasse présente une diversité nuisible à l’unité. Les immeubles les plus divers de forme, de taille, de matériaux y sont juxtaposés, sans véritable souci esthétique.

Les espaces verts sont insuffisants.

Le soir et les fins de semaine, les Annemassiens quittent leur
ville ; par exemple, ils vont au cinéma à Archamps car il y a une
galerie marchande ouverte et agréable, des restaurants et des bars ; le
stationnement y est facile.
La vie s’arrête les fins de semaine, puisqu’aucun équipement n’est
disponible le dimanche.

Résultat : les Annemassiens quittent leur ville dès
qu’ils le peuvent pour s’installer en d’autres lieux. La population se
renouvelle plus rapidement à Annemasse qu’ailleurs.

NOTRE PROJET MUNICIPAL: INVERSER CE MOUVEMENT
POUR FAIRE D »ANNEMASSE UNE VILLE A PART ENTIERE
avec des emplois, des animations, des logements
et pas seulement une ville à vivre

Un urbanisme maîtrisé et ambitieux

D’une ville éclatée sans lien, nous voulons en faire une ville
apaisée et cohérente. Notre projet visera à décomprimer les quartiers
trop denses et tissera des liaisons entre tous les quartiers.

Nous voulons mettre la qualité au cœur de l’urbanisme, dans notre
architecture. Par exemple, nous imposerons les principes de la haute
qualité environnementale à toutes les constructions. De même, les
nouvelles constructions devront suivre une charte esthétique précise.

Mettons du vert dans nos rues, de la convivialité dans notre ville.

Nouveaux quartiers et quartiers rénovés

Trois grands projets en cours doivent être poursuivis, mais améliorés :

– La rénovation du quartier CHABLAIS-GARE est un échec de la
municipalité actuelle nous reprendrons ce dossier pour respecter le
caractère résidentiel quartier et proposer une alternative qui
permettra d’offrir une gamme variée de logements. Faisons de ces 2
hectares en centre-ville un quartier exemplaire du développement
durable, fondé sur l’éco conception et offrant des équipements publics
accessibles à tous :
une aire de jeux couverte pour les plus petits, un cinéma confortable
et bien équipé, des jeux collectifs indoor pour les adolescents.

Nous réaliserons un urbanisme de qualité en mettant tout en œuvre
pour que ce quartier soit vivant, plaisant, chaleureux, animés par des
commerces dynamiques et un espace souterrain de stationnement suffisant
pour le quartier et le commerce.

– La rénovation de LIVRON s’inscrit dans le cadre de la rénovation
urbaine avec le soutien de l’ANRU. Ce projet doit être mené avec les
habitants, dans la plus large concertation possible pour leur assurer
une meilleure qualité de vie.

– La réalisation de l’espace ÉTOILE-GARE irrigué, un jour, par le
CEVA, est dans une impasse.
Ayons de l’ambition pour ce quartier délaissé depuis des décennies.
Notre projet visera la couverture des voies ferrées pour offrir un
urbanisme de qualité.
Dès notre élection, nous ferons une priorité de la recherche
d’investisseurs susceptibles d’installer sur cette zone des entreprises
créatrices d’emplois.
Là encore, nous reprendrons le dossier pour le rendre conforme à notre
projet « Pour Annemasse ».

Un cœur de ville vert, solidaire, piétonnier

Une ville plus verte : chaque fois que cela sera possible, nous
gagnerons du terrain pour imposer un espace vert, en particulier aux
abords des groupes scolaires.

Bien entendu, nous nous engageons à replanter les arbres des rues
qu’une néfaste politique de minéralisation a supprimés ces dernières
années. S’ils sont malades , nous les remplacerons.

– L’aménagement des « 3 Places » (Marché couvert, Marché/lLibération
et Clémenceau) sera repris pour créer un nouvel espace de vie
collective.

Notre ambition est forte: nous organiserons un concours
international qui nous permettra de présenter le meilleur des projets à
nos concitoyens. Nous LES inviterons à se prononcer par référendum sur
ces projets et à choisir le LEUR. Le projet, qui marquera le cœur de la
cité pendant des décennies, doit être soigneusement réalisé. Il devra
idéalement associer des espaces de respiration, verts et paysagés, à
d’autres fonctions d’animation.

Ces places deviendront un lieu de vie exemplaire, où toutes les générations pourront se retrouver.

– La piétonisation au cœur de la ville : c’est une œuvre inachevée à
Annemasse. Elle n’est ni conviviale, ni commercialement efficace.
Nous voulons un centre ville dans lequel il sera possible de se
déplacer à pieds sans gène et dans l’agrément de trottoirs et de rues
rendus à leur vocation piétonne.

Dans une ville devenue plus propre qu’elle n’est aujourd’hui.

Une concertation réelle et permanente avec les commerçants devra
permettre de définir le meilleur périmètre de piétonisation, en
incluant la place du Clos-Fleury d’un côté, l’avenue de la Gare,
complètement délaissée, de l’autre.

– L’éclairage public de notre ville est un élément de l’esthétique
urbaine : à l’instar de tant de villes, nous repenserons la lumière
afin de créer de l’harmonie, tout en gagnant en efficacité. La lumière
peut-être un art et doit être traitée comme. La lumière est
indispensable à la sécurité de tous.

Une qualité de vie durable en ville

La qualité de vie en ville, passe par un une harmonisation des
différents espaces de manière équilibrée : stationnement, promenade,
commerces, équipements, etc. Nous voulons réorganiser la ville pour que
chacun puisse se déplacer sans gêne, quelque soit son choix.

– Des parkings souterrains en nombre suffisants : nous devons rattraper 25 ans de retard.

Annemasse manque de places de stationnement : d’abord à l’usage de
ses habitants, mais aussi à l’usage de tous ceux qui viennent dans la
ville et animent, notamment, ses commerces.

Nous poursuivrons les constructions en cours, sans exclure la
réflexion sur l’efficacité des choix. Si nécessaire, nous construirons
d’autres parkings en souterrains, à Chablais Gare ou sous la place du
Clos Fleury pour résoudre la pénurie.

Le coût du stationnement doit être maîtrisé. Il faut réétudier la
gratuité de la première demi-heure et rechercher les possibilités
d’aménager le prix pour les samedis. Ces aménagements passeront par la
négociation avec le concessionnaire des stationnements.

Le stationnement sur les rues, dit de surface, sera plutôt réservé aux personnes à mobilité réduite et aux personnes âgées.

– Le plan de circulation automobile : il est dépassé, et est manifestement à revoir,

Chacun peut le constater chaque jour. Entrée et sortir d’Annemasse
doit cesser d’être une épreuve pour tous ceux qui doivent circuler :
les mamans, les artisans, les professionnels, sans oublier les
visiteurs… nous le modifierons pour retrouver des flux automobiles
efficaces.

Nous engagerons l’étude d’un tunnel routier, comme d’autres villes
l’ont déjà réalisé : Marseille, Toulon par exemple, ou encore à nos
portes Annecy. Genève, avant nous, a enterré son autoroute de
contournement.

Un tunnel autoroutier partant des Bois de Rosses et aboutissant à
Gaillard permettra de désengorger le trafic de transit. Sa réalisation
sera étudiée dans le cadre d’un Partenariat Public Privé, formule
moderne de réalisation des équipements structurants qui rend possible
de tels projets sans grever les impôts locaux.

– Le développement des transports en commun : en cohérence avec le
Plan de Déplacement Urbain (PDU) mis en œuvre dans le cadre du SCOT,
nous poursuivrons une politique énergique de développement des
transports en commun.

La hausse des prix des carburants impose une solidarité renforcée en
matière de déplacements des personnes. De même, la lutte contre les
pollutions étant une priorité, le transport commun doit développer, à
Annemasse comme ailleurs, une offre attractive pour les habitants.

Autre engagement : l’attention portée aux modes « doux » de
déplacement, en particulier, le vélo. Le vélo n’est pas simplement un
sport, c’est aussi l’un des meilleurs modes de transport urbain. Mais,
pour cela, il est nécessaire de lui assurer une place identifiée et
sûre dans notre ville, en créant :
– des pistes cyclables sécurisée
– des dispositifs également sécurisés de stationnement des 2 roues.

L’environnement et l’écologie urbaine

Ces deux domaines seront au centre de nos actions. Pour nous,
l’engagement en faveur du développement durable doit être une réalité
quotidienne, une réalité au service de toutes et de tous, au service de
la planète, mais avant tout, pour la qualité de la vie à Annemasse.

Nous ne considérons pas cet engagement comme un gadget politique,
mais une impérieuse nécessité. L’agenda 21 actuel a permis de dégager
de nombreuses propositions qui seront intégrées dans notre action.

Mais nous voulons agir encore plus en faisant de notre ville un modèle de développement durable, notamment :

– dans l’habitat, favoriser les constructions à énergie positive,
surtout dans les logements aidés ;
– renforcer les efforts de propreté des rues de la ville qui tend à se
dégrader fortement ;
– promouvoir les énergies renouvelables, grâce à un système municipal
d’incitations dans les constructions privées ;
– équiper chaque bâtiment municipal des meilleures techniques
d’économies d’énergie et de systèmes domotiques ;
– préserver notre patrimoine, certes peu développé, mais qui mérite
toute notre attention pour être enfin mis en valeur, comme le Parc –
abandonné – de la Fantasia, l’immeuble « Andrier » ou la Maison Labo
Bosson rue du Chablais, etc.
– développer le très haut débit à Annemasse, (après l’échec de la fibre
optique à Annemasse), ambition qui maintiendra notre cité dans la
compétition économique.

Notre volonté sera sans faille. La volonté politique doit être mise au service de l’écologie pour tous.

Un logement pour tous : une vraie réalité

La politique du logement social, que nous approuvons, doit avoir de
l’ampleur et de la rigueur. Inscrite dans le cadre du Plan Local
d’Habitat, elle doit faire face à une situation de pénurie de logements
sociaux au sein de l’agglomération, particulièrement dynamique sur le
plan de l’accueil de nouveaux habitants.

A cet égard, l’effort ne doit pas peser sur Annemasse seule et doit être partagé par le reste de l’agglomération.

Si Annemassse compte plus de 24% de logements sociaux, leur
répartition n’est pas satisfaisante, le seul quartier du Perrier en
comptant 70%. Pour mémoire, Vétraz, par exemple, en compte moins de 9%.

L’effort doit donc tendre à rééquilibrer la répartition des
logements, tant à l’intérieur de l’agglomération qu’à l’intérieur
d’Annemasse.

De même, au sein de notre ville, nous devons rééquilibrer l’offre de
logements sociaux en développant l’accession sociale à la propriété. Un
objectif essentiel est d’aménager pour chacun un parcours résidentiel
qui facilite le passage à une meilleure qualité de vie et de logement,
au fur et à mesure de l’évolution de sa vie.

Une solidarité affirmée, mais rationnalisée

Nous réaffirmons que la solidarité est un principe fondamental et
fondateur de notre engagement politique, et notre engagement est
d’abord celui de la continuité.

Nous voulons une ville solidaire, mais aussi que l’effort collectif soit géré avec rationalité.

– Le volet social = l’insertion pour tous

Nous devons rechercher avec l’ANPE et les missions locales pour
l’emploi, tous les moyens pour prévenir la marginalisation des plus
fragiles.

Plus largement, améliorons l’efficacité des interventions sociales
en regroupant les services et les structures, afin de faciliter la
coordination des actions.
La réalisation d’une Maison Sociale où les services, les associations
et les antennes locales seront rassemblés, permettra leur coordination.

– Le volet éducatif : des services pour les jeunes

Le plan communal pour la jeunesse sera repensé pour mettre davantage
l’accent sur la coordination des actions éducatives en continuité avec
l’école.

Avec les enseignants, la ville soutiendra toutes les initiatives visant à renforcer l’aide aux enfants scolarisés.

Notre ambition est de donner une vraie égalité des chances à tous
les enfants de la ville avec un soutien scolaire renforcé et effectif
et la proposition d’un « contrat municipal d’aide parentale », en fait
partie. Ce contrat visera à encadrer les enfants en passe d’être
marginalisés dans la société, afin de leur permettre d’intégrer des
pratiques sportives renforcées.

Un effort sera fait pour la coordination des temps éducatifs et des
temps sportifs, en adaptant les horaires d’ouverture des structures aux
jeunes et à tous les pratiquants des sports.

L’Ecole, fondement même de l’Education, est au cœur de nos priorités!

Les enseignants, éducateurs, parents ou acteurs bénévoles en charge
de responsabilités au sein d’associations de parents d’élèves, ont tous
un rôle important à jouer.

Nous veillerons à la paix sociale entre les Ecoles Publiques et
Privées par une écoute et un dialogue permanent avec toute la
communauté éducative, dans le respect de toute la législation
applicable.

Pour les plus âgés, nous savons que, parfois, la scolarité est
difficile et que tous ses fruits ne peuvent être récoltés. Mais cela ne
doit pas être une situation définitive. Une solution existe : l’école
de la seconde chance. Annemasse soutiendra ce projet et en fera une de
ses priorités.

Nous affirmons aussi notre volonté de rechercher et de favoriser
l’implantation d’enseignements supérieurs techniques modernes, pour que
les jeunes bacheliers annemassiens restent sur place.

– Une solidarité » active avec les seniors

C’est un fait sociologique que les personnes âgées rejoignent
souvent le centre ville. Ils doivent y trouver toute leur place par des
initiatives solidaires, comme le restaurant ou le portage des repas à
domicile qui restent une priorité.

– Les handicapés : vivre dans la ville

Rendre la ville plus accessible aux personnes handicapées ne
nécessite pas d’importants efforts. Alors, faisons les ! Avec les
associations concernées, nous voulons mettre au point « un plan accès
handicap » : abaissement des trottoirs, guidage des rues, etc.

La sécurité assurée en ville

– Les actions de prévention

L’action du service de prévention sera poursuivie car elle montre
des résultats encourageants. La médiation et l’alerte éducative qui
permettent de reconnaître les jeunes en difficulté d’adaptation doivent
se conjuguer et se coordonner avec tous les autres relais dans une
graduation raisonnable des réponses jusqu’aux sanctions.

– Le redéploiement de la police municipale

La police municipale est un facteur majeur pour prévenir les
difficultés, surveiller les zones sensibles. Elle sera orientée plus
activement vers ces missions importantes, en utilisant notamment toutes
les ressources de la technologie comme la vidéo surveillance dont les
résultats sont probants dans toutes les villes qui l’utilisent.

L’action culturelle diversifiée

Compte tenu de sa situation géographique, de son rôle de ville
centre de l’agglomération haut-savoyarde, Annemasse poursuivra ses
efforts culturels par le soutien au complexe de Château-Rouge, avec le
souci d’ouvrir à tous les publics la programmation souvent trop
spécialisée, en respectant son cahier des charges.

Nous développerons fortement la bibliothèque de notre ville et la compléterons par une médiathèque, digne de notre ville.

L’action culturelle doit nous ouvrir sur le monde et l’échange des cultures. Toutes les actions dans ce sens seront soutenues.

Le travail des MJC est exemplaire ! Nous le poursuivrons, en pleine concertation avec les responsables de quartier.

Le sport pour tous

Annemasse sera une ville sportive, qui prendra soin de ses équipes, de ses clubs et de ses sportifs.

Nous favoriserons l’accès aux clubs à toutes les personnes désirant
pratiquer un sport, en aidant celles dont les ressources sont faibles.
Les horaires d’ouverture doivent être revus pour favoriser les
pratiques sportives de chacun, y compris le dimanche. C’est un choix,
nous le ferons.

Nous avons la volonté d’améliorer les pratiques sportives, y compris
avec une offre renforcée pour les seniors à travers un contrat
municipal « le sport pour tous ».

Nous soutiendrons les sportifs annemassiens de haut niveau par des aides appropriées.

Le cas particulier de la piscine doit être étudié avec attention.
Les travaux nécessaires à la réhabilitation de la piscine seront
entrepris pour respecter la décision prise au niveau intercommunal.

La démocratie locale permanente

La démocratie locale ne doit pas se résumer à la convocation des
électeurs tous les 6 ans, entre les échéances électorales, à leur
consultation lointaine, médiatisée par des agendas 21 ou toute autre
forme d’information municipale.

La démocratie locale doit connaître d’autres temps forts. Par
exemple, à l’occasion des grandes décisions d’urbanisme, il est clair
que la consultation du corps électoral par la voie d’un référendum,
comme nous l’avons vainement proposé au conseil municipal, constituera
une formidable avancée.

Les élus doivent être à l’écoute de la population : des permanences
seront tenues dans les quartiers, Romagny et Sous-Cassan, le Brouaz, le
Perrier, le Vernand, régulièrement.

Une salle sera mise à disposition pour que la permanence ne soit pas seulement une rencontre sur un trottoir.

Valoriser les services municipaux

Les services municipaux sont un des éléments clés de la démocratie
locale. Sous la direction du directeur général, les fonctionnaires
territoriaux et les non titulaires doivent pouvoir exercer leur métier
dans de bonnes conditions.

Cela veut dire que les élus devront d’abord étudier les
fonctionnements et analyser toutes les voies d’améliorations possibles,
pour cultiver l’esprit de service public qui déjà anime chaque agent.
Nous mettrons tout en œuvre pour réaliser notre objectif d’un service
public de qualité, valorisé et valorisant.

Il est important pour nous que l’adjoint en charge du personnel
communal, puisse rencontrer les agents, dès son installation. Il doit
également rencontrer les représentants syndicaux, y compris dans le
cadre des structures existantes.

Notre ambition vise à valoriser les services et leur savoir-faire
pour le bien-être quotidien de la population. Parallèlement, la
fonction publique territoriale doit attirer des jeunes, si elle veut se
pérenniser. Elle doit donc s’exposer, faire valoir ses atouts, ses
nouveaux métiers. Tels seront les objectifs des journées portes
ouvertes « spécial mairie » que nous souhaitons organiser chaque année.

Sur le plan social, des efforts existent et seront poursuivis : ceci est notre engagement.

Mais, à l’heure où le pouvoir d’achat est une inquiétude majeure des
Français, il nous appartient aussi d’y répondre à l’intérieur de la
mairie. L’attribution de titres de déjeuner nous semble être un des
outils les plus performants pour aider les agents. A raison d’un ticket
par jour effectif de travail, c’est là une avancée sociale nécessaire
pour tous.

Des élus à l’écoute, telle est notre ambition pour le personnel communal d’Annemasse.

Des finances locales rigoureuses

Notre programme est ambitieux. Mais nous n’avons pas l’intention
d’alourdir le budget de la ville d’Annemasse, bien au contraire !

Nous prenons l’engagement de limiter la hausse des impôts à la
hausse automatique liée aux valeurs locatives, fixée par l’Etat : c’est
un engagement politique. L’impôt, même si les taux sont relativement
modestes à Annemasse, ne doit plus être une variable d’ajustement en
fonction des dépenses.

Nous réaffirmons ferment notre volonté d’assurer la même qualité de
service public à un coût maîtrisé en refusant tout alourdissement des
impôts locaux.

Présentation de la liste « POUR ANNEMASSE » le 18 février 2008 !


Télécharger le tract : ici

Bilan des rencontres

La réunion au Perrier a été un franc succès. Les échanges avec ceux qui sont venus à notre invitation nous ont enrichi. L’essentiel nous paraît aujourd’hui de répondre à l’attente d’une amélioration des petites choses qui font le plaisir de vivre. Par exemple l’ouverture à des équipements existants quand les personnes sont disponibles pour les utiliser. Ce qui impliquera une redéfinition des horaires, dans une concertation nécessaire avec l’ensemble des acteurs, bénévoles et professionnels, concernés.

La liaison entre le quartier du Perrier et le reste de la ville doit être renforcée. À cet égard nous réaffirmons la nécessité de réaliser le boulevard urbain, en l’aménageant de telle sorte qu’il ne constitue pas une coupure.

La réunion à Romagny nous apporte la confirmation de la nécessité de préserver des dimensions humaines à notre cité, en évitant qu’elle ne se transforme en un Manhattan, même en réduction. C’est aussi la nécessité du renforcement des liaisons par les transports en commun et par les autres modes de circulation qui se manifeste, comme d’ailleurs au Perrier.

Notre programme

Sur le plan de l’architecture, Annemasse présente une diversité nuisible à l’unité. Les immeubles les plus divers de forme, de taille, de matériaux y sont juxtaposés, sans véritable souci esthétique.

Les espaces verts sont insuffisants.

Le soir et les fins de semaine, les Annemassiens quittent leur ville ; par exemple, ils vont au cinéma à Archamps car il y a une galerie marchande ouverte et agréable, des restaurants et des bars ; le stationnement y est facile.
La vie s’arrête les fins de semaine, puisqu’aucun équipement n’est disponible le dimanche.

Résultat : les Annemassiens quittent leur ville dès qu’ils le peuvent pour s’installer en d’autres lieux. La population se renouvelle plus rapidement à Annemasse qu’ailleurs.

NOTRE PROJET MUNICIPAL: INVERSER CE MOUVEMENT
POUR FAIRE D »ANNEMASSE UNE VILLE A PART ENTIERE
avec des emplois, des animations, des logements
et pas seulement une ville à vivre

Un urbanisme maîtrisé et ambitieux

D’une ville éclatée sans lien, nous voulons en faire une ville apaisée et cohérente. Notre projet visera à décomprimer les quartiers trop denses et tissera des liaisons entre tous les quartiers.

Nous voulons mettre la qualité au cœur de l’urbanisme, dans notre architecture. Par exemple, nous imposerons les principes de la haute qualité environnementale à toutes les constructions. De même, les nouvelles constructions devront suivre une charte esthétique précise.

Mettons du vert dans nos rues, de la convivialité dans notre ville.

Nouveaux quartiers et quartiers rénovés

Trois grands projets en cours doivent être poursuivis, mais améliorés :

– La rénovation du quartier CHABLAIS-GARE est un échec de la municipalité actuelle nous reprendrons ce dossier pour respecter le caractère résidentiel quartier et proposer une alternative qui permettra d’offrir une gamme variée de logements. Faisons de ces 2 hectares en centre-ville un quartier exemplaire du développement durable, fondé sur l’éco conception et offrant des équipements publics accessibles à tous :
une aire de jeux couverte pour les plus petits, un cinéma confortable et bien équipé, des jeux collectifs indoor pour les adolescents.

Nous réaliserons un urbanisme de qualité en mettant tout en œuvre pour que ce quartier soit vivant, plaisant, chaleureux, animés par des commerces dynamiques et un espace souterrain de stationnement suffisant pour le quartier et le commerce.

– La rénovation de LIVRON s’inscrit dans le cadre de la rénovation urbaine avec le soutien de l’ANRU. Ce projet doit être mené avec les habitants, dans la plus large concertation possible pour leur assurer une meilleure qualité de vie.

– La réalisation de l’espace ÉTOILE-GARE irrigué, un jour, par le CEVA, est dans une impasse.
Ayons de l’ambition pour ce quartier délaissé depuis des décennies. Notre projet visera la couverture des voies ferrées pour offrir un urbanisme de qualité.
Dès notre élection, nous ferons une priorité de la recherche d’investisseurs susceptibles d’installer sur cette zone des entreprises créatrices d’emplois.
Là encore, nous reprendrons le dossier pour le rendre conforme à notre projet « Pour Annemasse ».

Un cœur de ville vert, solidaire, piétonnier

Une ville plus verte : chaque fois que cela sera possible, nous gagnerons du terrain pour imposer un espace vert, en particulier aux abords des groupes scolaires.

Bien entendu, nous nous engageons à replanter les arbres des rues qu’une néfaste politique de minéralisation a supprimés ces dernières années. S’ils sont malades , nous les remplacerons.

– L’aménagement des « 3 Places » (Marché couvert, Marché/lLibération et Clémenceau) sera repris pour créer un nouvel espace de vie collective.

Notre ambition est forte: nous organiserons un concours international qui nous permettra de présenter le meilleur des projets à nos concitoyens. Nous LES inviterons à se prononcer par référendum sur ces projets et à choisir le LEUR. Le projet, qui marquera le cœur de la cité pendant des décennies, doit être soigneusement réalisé. Il devra idéalement associer des espaces de respiration, verts et paysagés, à d’autres fonctions d’animation.

Ces places deviendront un lieu de vie exemplaire, où toutes les générations pourront se retrouver.

– La piétonisation au cœur de la ville : c’est une œuvre inachevée à Annemasse. Elle n’est ni conviviale, ni commercialement efficace.

Nous voulons un centre ville dans lequel il sera possible de se déplacer à pieds sans gène et dans l’agrément de trottoirs et de rues rendus à leur vocation piétonne.

Dans une ville devenue plus propre qu’elle n’est aujourd’hui.

Une concertation réelle et permanente avec les commerçants devra permettre de définir le meilleur périmètre de piétonisation, en incluant la place du Clos-Fleury d’un côté, l’avenue de la Gare, complètement délaissée, de l’autre.

– L’éclairage public de notre ville est un élément de l’esthétique urbaine : à l’instar de tant de villes, nous repenserons la lumière afin de créer de l’harmonie, tout en gagnant en efficacité. La lumière peut-être un art et doit être traitée comme. La lumière est indispensable à la sécurité de tous.

Une qualité de vie durable en ville

La qualité de vie en ville, passe par un une harmonisation des différents espaces de manière équilibrée : stationnement, promenade, commerces, équipements, etc. Nous voulons réorganiser la ville pour que chacun puisse se déplacer sans gêne, quelque soit son choix.

– Des parkings souterrains en nombre suffisants : nous devons rattraper 25 ans de retard.

Annemasse manque de places de stationnement : d’abord à l’usage de ses habitants, mais aussi à l’usage de tous ceux qui viennent dans la ville et animent, notamment, ses commerces.

Nous poursuivrons les constructions en cours, sans exclure la réflexion sur l’efficacité des choix. Si nécessaire, nous construirons d’autres parkings en souterrains, à Chablais Gare ou sous la place du Clos Fleury pour résoudre la pénurie.

Le coût du stationnement doit être maîtrisé. Il faut réétudier la gratuité de la première demi-heure et rechercher les possibilités d’aménager le prix pour les samedis. Ces aménagements passeront par la négociation avec le concessionnaire des stationnements.

Le stationnement sur les rues, dit de surface, sera plutôt réservé aux personnes à mobilité réduite et aux personnes âgées.

– Le plan de circulation automobile : il est dépassé, et est manifestement à revoir,

Chacun peut le constater chaque jour. Entrée et sortir d’Annemasse doit cesser d’être une épreuve pour tous ceux qui doivent circuler : les mamans, les artisans, les professionnels, sans oublier les visiteurs… nous le modifierons pour retrouver des flux automobiles efficaces.

Nous engagerons l’étude d’un tunnel routier, comme d’autres villes l’ont déjà réalisé : Marseille, Toulon par exemple, ou encore à nos portes Annecy. Genève, avant nous, a enterré son autoroute de contournement.

Un tunnel autoroutier partant des Bois de Rosses et aboutissant à Gaillard permettra de désengorger le trafic de transit. Sa réalisation sera étudiée dans le cadre d’un Partenariat Public Privé, formule moderne de réalisation des équipements structurants qui rend possible de tels projets sans grever les impôts locaux.

– Le développement des transports en commun : en cohérence avec le Plan de Déplacement Urbain (PDU) mis en œuvre dans le cadre du SCOT, nous poursuivrons une politique énergique de développement des transports en commun.

La hausse des prix des carburants impose une solidarité renforcée en matière de déplacements des personnes. De même, la lutte contre les pollutions étant une priorité, le transport commun doit développer, à Annemasse comme ailleurs, une offre attractive pour les habitants.

Autre engagement : l’attention portée aux modes « doux » de déplacement, en particulier, le vélo. Le vélo n’est pas simplement un sport, c’est aussi l’un des meilleurs modes de transport urbain. Mais, pour cela, il est nécessaire de lui assurer une place identifiée et sûre dans notre ville, en créant :
– des pistes cyclables sécurisée
– des dispositifs également sécurisés de stationnement des 2 roues.

L’environnement et l’écologie urbaine

Ces deux domaines seront au centre de nos actions. Pour nous, l’engagement en faveur du développement durable doit être une réalité quotidienne, une réalité au service de toutes et de tous, au service de la planète, mais avant tout, pour la qualité de la vie à Annemasse.

Nous ne considérons pas cet engagement comme un gadget politique, mais une impérieuse nécessité. L’agenda 21 actuel a permis de dégager de nombreuses propositions qui seront intégrées dans notre action.

Mais nous voulons agir encore plus en faisant de notre ville un modèle de développement durable, notamment :

– dans l’habitat, favoriser les constructions à énergie positive, surtout dans les logements aidés ;
– renforcer les efforts de propreté des rues de la ville qui tend à se dégrader fortement ;
– promouvoir les énergies renouvelables, grâce à un système municipal d’incitations dans les constructions privées ;
– équiper chaque bâtiment municipal des meilleures techniques d’économies d’énergie et de systèmes domotiques ;
– préserver notre patrimoine, certes peu développé, mais qui mérite toute notre attention pour être enfin mis en valeur, comme le Parc – abandonné – de la Fantasia, l’immeuble « Andrier » ou la Maison Labo Bosson rue du Chablais, etc.
– développer le très haut débit à Annemasse, (après l’échec de la fibre optique à Annemasse), ambition qui maintiendra notre cité dans la compétition économique.

Notre volonté sera sans faille. La volonté politique doit être mise au service de l’écologie pour tous.

Un logement pour tous : une vraie réalité

La politique du logement social, que nous approuvons, doit avoir de l’ampleur et de la rigueur. Inscrite dans le cadre du Plan Local d’Habitat, elle doit faire face à une situation de pénurie de logements sociaux au sein de l’agglomération, particulièrement dynamique sur le plan de l’accueil de nouveaux habitants.

A cet égard, l’effort ne doit pas peser sur Annemasse seule et doit être partagé par le reste de l’agglomération.

Si Annemassse compte plus de 24% de logements sociaux, leur répartition n’est pas satisfaisante, le seul quartier du Perrier en comptant 70%. Pour mémoire, Vétraz, par exemple, en compte moins de 9%.

L’effort doit donc tendre à rééquilibrer la répartition des logements, tant à l’intérieur de l’agglomération qu’à l’intérieur d’Annemasse.

De même, au sein de notre ville, nous devons rééquilibrer l’offre de logements sociaux en développant l’accession sociale à la propriété. Un objectif essentiel est d’aménager pour chacun un parcours résidentiel qui facilite le passage à une meilleure qualité de vie et de logement, au fur et à mesure de l’évolution de sa vie.

Une solidarité affirmée, mais rationnalisée

Nous réaffirmons que la solidarité est un principe fondamental et fondateur de notre engagement politique, et notre engagement est d’abord celui de la continuité.

Nous voulons une ville solidaire, mais aussi que l’effort collectif soit géré avec rationalité.

– Le volet social = l’insertion pour tous

Nous devons rechercher avec l’ANPE et les missions locales pour l’emploi, tous les moyens pour prévenir la marginalisation des plus fragiles.

Plus largement, améliorons l’efficacité des interventions sociales en regroupant les services et les structures, afin de faciliter la coordination des actions.
La réalisation d’une Maison Sociale où les services, les associations et les antennes locales seront rassemblés, permettra leur coordination.

– Le volet éducatif : des services pour les jeunes

Le plan communal pour la jeunesse sera repensé pour mettre davantage l’accent sur la coordination des actions éducatives en continuité avec l’école.

Avec les enseignants, la ville soutiendra toutes les initiatives visant à renforcer l’aide aux enfants scolarisés.

Notre ambition est de donner une vraie égalité des chances à tous les enfants de la ville avec un soutien scolaire renforcé et effectif et la proposition d’un « contrat municipal d’aide parentale », en fait partie. Ce contrat visera à encadrer les enfants en passe d’être marginalisés dans la société, afin de leur permettre d’intégrer des pratiques sportives renforcées.

Un effort sera fait pour la coordination des temps éducatifs et des temps sportifs, en adaptant les horaires d’ouverture des structures aux jeunes et à tous les pratiquants des sports.

L’Ecole, fondement même de l’Education, est au cœur de nos priorités!

Les enseignants, éducateurs, parents ou acteurs bénévoles en charge de responsabilités au sein d’associations de parents d’élèves, ont tous un rôle important à jouer.

Nous veillerons à la paix sociale entre les Ecoles Publiques et Privées par une écoute et un dialogue permanent avec toute la communauté éducative, dans le respect de toute la législation applicable.

Pour les plus âgés, nous savons que, parfois, la scolarité est difficile et que tous ses fruits ne peuvent être récoltés. Mais cela ne doit pas être une situation définitive. Une solution existe : l’école de la seconde chance. Annemasse soutiendra ce projet et en fera une de ses priorités.

Nous affirmons aussi notre volonté de rechercher et de favoriser l’implantation d’enseignements supérieurs techniques modernes, pour que les jeunes bacheliers annemassiens restent sur place.

– Une solidarité » active avec les seniors

C’est un fait sociologique que les personnes âgées rejoignent souvent le centre ville. Ils doivent y trouver toute leur place par des initiatives solidaires, comme le restaurant ou le portage des repas à domicile qui restent une priorité.

– Les handicapés : vivre dans la ville

Rendre la ville plus accessible aux personnes handicapées ne nécessite pas d’importants efforts. Alors, faisons les ! Avec les associations concernées, nous voulons mettre au point « un plan accès handicap » : abaissement des trottoirs, guidage des rues, etc.

La sécurité assurée en ville

– Les actions de prévention

L’action du service de prévention sera poursuivie car elle montre des résultats encourageants. La médiation et l’alerte éducative qui permettent de reconnaître les jeunes en difficulté d’adaptation doivent se conjuguer et se coordonner avec tous les autres relais dans une graduation raisonnable des réponses jusqu’aux sanctions.

– Le redéploiement de la police municipale

La police municipale est un facteur majeur pour prévenir les difficultés, surveiller les zones sensibles. Elle sera orientée plus activement vers ces missions importantes, en utilisant notamment toutes les ressources de la technologie comme la vidéo surveillance dont les résultats sont probants dans toutes les villes qui l’utilisent.

L’action culturelle diversifiée

Compte tenu de sa situation géographique, de son rôle de ville centre de l’agglomération haut-savoyarde, Annemasse poursuivra ses efforts culturels par le soutien au complexe de Château-Rouge, avec le souci d’ouvrir à tous les publics la programmation souvent trop spécialisée, en respectant son cahier des charges.

Nous développerons fortement la bibliothèque de notre ville et la compléterons par une médiathèque, digne de notre ville.

L’action culturelle doit nous ouvrir sur le monde et l’échange des cultures. Toutes les actions dans ce sens seront soutenues.

Le travail des MJC est exemplaire ! Nous le poursuivrons, en pleine concertation avec les responsables de quartier.

Le sport pour tous

Annemasse sera une ville sportive, qui prendra soin de ses équipes, de ses clubs et de ses sportifs.

Nous favoriserons l’accès aux clubs à toutes les personnes désirant pratiquer un sport, en aidant celles dont les ressources sont faibles. Les horaires d’ouverture doivent être revus pour favoriser les pratiques sportives de chacun, y compris le dimanche. C’est un choix, nous le ferons.

Nous avons la volonté d’améliorer les pratiques sportives, y compris avec une offre renforcée pour les seniors à travers un contrat municipal « le sport pour tous ».

Nous soutiendrons les sportifs annemassiens de haut niveau par des aides appropriées.

Le cas particulier de la piscine doit être étudié avec attention. Les travaux nécessaires à la réhabilitation de la piscine seront entrepris pour respecter la décision prise au niveau intercommunal.

La démocratie locale permanente

La démocratie locale ne doit pas se résumer à la convocation des électeurs tous les 6 ans, entre les échéances électorales, à leur consultation lointaine, médiatisée par des agendas 21 ou toute autre forme d’information municipale.

La démocratie locale doit connaître d’autres temps forts. Par exemple, à l’occasion des grandes décisions d’urbanisme, il est clair que la consultation du corps électoral par la voie d’un référendum, comme nous l’avons vainement proposé au conseil municipal, constituera une formidable avancée.

Les élus doivent être à l’écoute de la population : des permanences seront tenues dans les quartiers, Romagny et Sous-Cassan, le Brouaz, le Perrier, le Vernand, régulièrement.

Une salle sera mise à disposition pour que la permanence ne soit pas seulement une rencontre sur un trottoir.

Valoriser les services municipaux

Les services municipaux sont un des éléments clés de la démocratie locale. Sous la direction du directeur général, les fonctionnaires territoriaux et les non titulaires doivent pouvoir exercer leur métier dans de bonnes conditions.

Cela veut dire que les élus devront d’abord étudier les fonctionnements et analyser toutes les voies d’améliorations possibles, pour cultiver l’esprit de service public qui déjà anime chaque agent. Nous mettrons tout en œuvre pour réaliser notre objectif d’un service public de qualité, valorisé et valorisant.

Il est important pour nous que l’adjoint en charge du personnel communal, puisse rencontrer les agents, dès son installation. Il doit également rencontrer les représentants syndicaux, y compris dans le cadre des structures existantes.

Notre ambition vise à valoriser les services et leur savoir-faire pour le bien-être quotidien de la population. Parallèlement, la fonction publique territoriale doit attirer des jeunes, si elle veut se pérenniser. Elle doit donc s’exposer, faire valoir ses atouts, ses nouveaux métiers. Tels seront les objectifs des journées portes ouvertes « spécial mairie » que nous souhaitons organiser chaque année.

Sur le plan social, des efforts existent et seront poursuivis : ceci est notre engagement.

Mais, à l’heure où le pouvoir d’achat est une inquiétude majeure des Français, il nous appartient aussi d’y répondre à l’intérieur de la mairie. L’attribution de titres de déjeuner nous semble être un des outils les plus performants pour aider les agents. A raison d’un ticket par jour effectif de travail, c’est là une avancée sociale nécessaire pour tous.

Des élus à l’écoute, telle est notre ambition pour le personnel communal d’Annemasse.

Des finances locales rigoureuses

Notre programme est ambitieux. Mais nous n’avons pas l’intention d’alourdir le budget de la ville d’Annemasse, bien au contraire !

Nous prenons l’engagement de limiter la hausse des impôts à la hausse automatique liée aux valeurs locatives, fixée par l’Etat : c’est un engagement politique. L’impôt, même si les taux sont relativement modestes à Annemasse, ne doit plus être une variable d’ajustement en fonction des dépenses.

Nous réaffirmons ferment notre volonté d’assurer la même qualité de service public à un coût maîtrisé en refusant tout alourdissement des impôts locaux.

Un projet pour la ville et pour tous ses quartiers.

Annemasse comporte une frontière entre son Nord et son Sud, entre le quartier du Perrier et le reste de la cité. Elle existe depuis 30 ans, et dans les 30 dernières années il n’a été que peu fait pour qu’elle disparaisse.

Mais c’est précisément ce que nous voulons. Nous voulons que ce quartier du Perrier soit un quartier comme les autres, avec ses spécificités, comme tous les quartiers en ont.

Et pour cela il faut d’abord le relier pleinement au reste de la ville.

Il est finalement dommage que ce ne soit qu’à la fin de son mandat que l’équipe actuelle découvre cette nécessité, et la traduise dans l’idée du boulevard urbain qui ne serait plus de coupure, mais de couture. Au delà du jeu de mots, l’idée est belle et sur son principe, tant Marie-Pierre BERTHIER que moi, l’avons soutenue.

Nous le réaliserons.

Alors nous faire une sorte de procès en sorcellerie, en nous accusant à mots couverts de vouloir nuire aux habitants de ce quartier, est totalement surréaliste.

Nous n’avons pas l’esprit de polémique, nous voulons mener une action municipale, et sérieusement nous attaquer à la transformation de la ville.

Une ville dans laquelle on puisse respirer. On puisse travailler. Tiens, au fait, à Annemasse il y a 15 % de chômage. Dans le département il y en a moins de 6%. Au Perrier il y a 20% de chômage, un tiers de plus que dans le centre, et rien que 3 fois plus que dans le département.

Cela devrait pousser à plus de modestie l’équipe sortante. Et en tout cas, donner à réfléchir sur la proposition de Marie-Pierre BERTHIER qui avait lancé, à l’adresse de la majorité municipale, ce résumé : vous fabriquez les pauvres !

Dynamiser le commerce à Annemasse par Louis Mermet

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