Ouf! Enfin une sortie honorable se profile sur le front international. Le moins qu’on puisse dire aujourd’hui est qu’on est passé près de l’impasse où des propos inconsidérés sur la «punition» à infliger à un État, confondu avec un homme, ont failli nous entraîner. La confiance de notre guide suprême de la révolution, alias président de la République, dans les institutions judiciaires internationales doit sûrement être très faible pour qu’il ait décrété sa volonté de «punir» le méchant dictateur, au lieu tout simplement de dire haut et fort qu’un crime dès lors qu’il est démontré, expose son auteur à des poursuites devant le tribunal pénal international. Regardez les sbires serbes qui ont été poursuivis. Ils n’en menaient pas large. Et probablement que s’ils avaient su qu’ils allaient être poursuivis ou qu’ils risquaient de l’être, n’aurait-on pas assisté, impuissants, à Srebrenica.