Reste un problème de taille. La parole publique s’envole moins facilement que la parole médiatique. L’irréparable a été commis quand par un mélange de forfanterie et d’inconscience, le chef de l’état de ce nain politique qu’est devenu notre pays, s’est mis à décréter une ligne rouge à ne pas franchir, alors qu’elle l’avait déjà été à de nombreuses reprises dans le passé, sans réaction excessive. L’irréparable a été commis parce que désormais nous nous trouvons collectivement piégés par les propos inconsidérés. L’alternative est simple : soit nous agissons, soit nous perdons le peu de crédit qu’il nous reste.
C’est la mort dans l’âme qu’il nous faut en conséquence de ces vantardises de nabot politique, déterrer la hache de guerre, lancer quelques missiles, et prier pour qu’avec ses lance-pierres un Hitler aux petits pieds ne vienne exercer des représailles sanglantes.