Il est soutenu que leur nombre serait très limité, c’est du moins ce qu’il faut comprendre des propos du maire et de son adjoint lors de la séance du conseil municipal du 16 septembre 2015.
Dont acte.
Pour leur accueil 4 logements vides qui sont destinés normalement aux enseignants, qui doivent sûrement avoir d’autres solutions, seront mis à leur disposition. Comme ils sont vides, toutes les fournitures seront achetées (lits, tables, etc.).
Les réfugiés seront pris en charge par différentes associations qui ont été réunies le 15 septembre 2015 à la mairie sous l’égide de la majorité. (La minorité n’est jamais invitée, et encore moins informée. Sans doute sa présence n’est-elle pas acceptée. Ce qui se comprend puisque par définition ou presque, ces actions sont pensées dans un schéma de la gauche idéaliste étranger à la droite foncièrement égoïste).
L’idée exprimée dans un précédent article, de la générosité forcée a soulevé la critique du maire.
C’est pourtant une idée très simple, et qui plus est, logique. Il y a deux manières de mettre en œuvre la charité. Soit la laisser dans la sphère personnelle, soit la faire rentrer dans la sphère publique. La différence entre les deux est que le premier système repose sur le volontariat, le second sur le contribuable.
La majorité socialiste à Annemasse choisit le contribuable. La générosité à coup de trique. Il sera le payeur final puisque même si aujourd’hui aucun chiffre n’est articulé à la charge de la ville, les logements attribués seraient vides, etc. (les demandeurs de logements sociaux seront ravis de l’apprendre), à la fin des temps budgétaires les associations qui vont fournir leur aide demanderont des subventions.
Mais c’est moins visible que l’inscription directe d’une dépense dans le budget.