Telles sont les collectivités locales, qui depuis maintenant trois décennies, depuis 1982 et la première décentralisation de Gaston Deferre, se sont toutes lancées dans l’augmentation incessante des effectifs, ce qui génère automatiquement des hausses d’impôts.

L’exemple en a été donné par la dernière séance du conseil municipal le 16 septembre 2015 .

Il s’agissait de voter l’adhésion à une société créée par la région Rhône-Alpes dont l’objet est l’amélioration des performances thermiques des bâtiments publics. La participation de la ville au capital a été fixée à 1 € par habitant, arrondi à la centaine d’euros supérieure, soit 33 800 € (chaque action valant 10 euros).

Ce qui est profondément regrettable dans une telle opération est qu’elle est décidée sans même qu’il y ait une démarche claire apportant une réponse simple, existe-t-il ou non une incapacité congénitale du secteur privé de rendre le service de diagnostic et de conseil en matière thermique ? Répondre oui est 1) se fourrer le doigt dans l’œil jusqu’au cou, 2) accepter qu’un service relevant de la sphère privée soit opéré par une société de droit public.

Ce qui signifie des emplois publics, encore plus d’emplois publics et par voie de conséquence, plus d’impôt.