La civilisation des camps, je prends le risque de qualifier de « civilisation  » ces temps de barbarie, a produit des montagnes de cadavres, et dans sa forme la plus avancée avait même poussé le processus jusqu’à l’effacement de ces restes encombrants.

Pour se souvenir d’abord de ce qui doit unir l’humanité, et qui se lit dans le creux des monstruosités produites par l’Allemagne Nazie et le communisme, il est des livres et des écrivains fantastiques.
 
Je citerai deux chefs-d’œuvre :

– « Si c’est un homme »,1947 Primo Levi – edition poche

– « L’archipel du goulag » 1974 Soljenitsyne.

Le premier prend une après midi pluvieuse à lire. Le second en ses trois tomes, demande une plus longue lecture. Mais quel détour.

Souvenons nous, souvenons nous ! Souvenons nous de ce qui fait l’humanité fraternelle, et la démocratie, pour ne laisser disparaître ni l’une ni l’autre.