C’était super drôle hier soir le 16 décembre 2015, lors du conseil communautaire de l’Agglomération d’Annemasse, dans la présentation des modalités de financement de la première tranche du Tram, un conseiller a dit qu’on parlait du tramway nommé désir. C’est épatant, cool, frais, ça kiffait grave, c’était de la frappe. (Il faut actualiser son vocabulaire).
Sur les 57 millions du coût prévisible, tout va bien, on a déjà 50 millions, et le solde sera apporté par le Département qui est sommé de le faire. Non mais. On observe au passage que la Confédération y est pour la moitié, ce qui fait que le tram devrait logiquement s’appeler le Bernois, ou quelque chose comme ça. En plus le matériel sera fourni par les Genevois. Bien, bravo pour les financements.
La bonne nouvelle comme cela a été relevé par Maxime Gaconnet, c’est que seule une première tranche sera réalisée, de Moëllesullaz à la rue du Parc. La seconde sera programmée quand son financement sera bouclé, et ira de la rue du Parc à travers la rue des Voirons vers le lycée des Glières, ce que M Boucher appelle la desserte du Perrier.
Le tracé imbécile de cette seconde partie est donc pour plus tard.
D’ici là, il faudra chasser les socialistes, y compris de l’Agglomération dont l’instance délibérante ne comprend pas que plutôt pour le tram d’aller au gisement des voix des socialistes, il vaudrait mieux dans l’intérêt général, comme dans toutes les villes à travers le monde, qu’il aille à la gare. Idée qui ne vient pas aux esprits hypnotisés par les roucoulements des dirigeants socialistes locaux. Au passage il faut saluer leur intelligence politique, leur art de la manipulation des esprits, leur admirable science des organisations.
Pour l’instant le tram avance dans le bon sens. Après, on verra.