Il doit être souligné encore qu’il s’agit avant tout d’une problématique qui relève de la police au sens large, qu’il importe de trouver des solutions. La question relève de la police nationale, mais en réalité sur les instructions que donnent les préfets en relai de celles du gouvernement, et en parallèle des pouvoirs de police du maire.
Non que nous soyons de farouches partisans de la répression à tout crin. On ne veut que du bien aux Roms, dès lors qu’ils respectent les lois de la République et ne s’installent pas à demeure perpétuelle dans l’espace public qu’ils s’accaparent en en privant nos concitoyens. Parce que le problème aigu est qu’ils font peur, et que la mendicité organisée en brigades qui se font déposer le matin pour repartir le soir relève au fond de l’exploitation indue de la charité et de la solidarité, au moyen d’une pression qui s’apparente à une violence.
La mendicité ne peut qu’être une exception dans une société championne du monde des transferts sociaux ( 32% du PIB de l’Hexagone).
Il est très clair que la situation des bandes organisées dans la mendicité à Annemasse trouble la paix publique. Il est clair aussi comme l’a rappelé dans cet interview Louis Mermet que la plupart de ces bandes sont en situation totalement irrégulière.
Le préfet, socialiste, le maire, socialiste, le gouvernement, socialiste, ne vont rien faire. Alors qu’ils le pourraient. On peut en vouloir pour preuve que juste avant les dernières élections municipales, comme par enchantement les Roms mendiants avaient disparu. Ce qui relève d’une volonté politique délibérée.
L’impuissance actuelle est celle volontaire des socialistes. Nous ne prétendons pas supprimer tous les problèmes de la planète, mais nous disons que lorsque nous assumerons la gestion de cette municipalité, nous mettrons tout en œuvre pour tenter de régler cette situation qui perdure au détriment de la population.
Plutôt que de se lancer dans un programme aussi idéologique que fumeux de développement d’une politique de «solidarité internationale» en prétendant faire d’Annemasse sa capitale, il serait préférable que la grenouille annemassienne ne se prenne plus pour un bœuf, et cherche avant tout à aider sa population.