La vertu est une denrée rare, et souvent invoquée à tort en matière budgétaire.
Brutalement l’évolution des dépenses de la ville se présente ainsi :
Année | Dépenses de F |
2005 | 30 948 023,00 € |
2006 | 32 826 748,00 € |
2007 | 34 640 921,00 € |
2009 | 36 422 000,00 € |
2011 |
37 154 000,00 €
|
2012 | 39 000 000,00 € |
2013 | 40 879 000,00 € |
2014 | 42 050 000,00 € |
2015 | 42 456 313,00 € |
Où l’on voit assez bien que la prétendue « maîtrise des dépenses» en raison d’un budget géré rigoureusement, ce qui est repris à chaque vote du budget à Annemasse, est en fait une illusion.
En dix ans tout juste l’augmentation des dépenses de fonctionnement atteint 11 508 290 €. Soit + 37 %.
Il ne faut pas oublier l’inflation. Le montant initial de 30 948 023,00 € s’il n’avait pas évolué au delà de l’inflation, représenterait en 2015 et en euros d’aujourd’hui 35 886 532 €, soit une augmentation de 16% nette d’inflation. Tel serait le résultat si les dépenses de fonctionnement étaient réellement maitrisées. Mais elles ne le sont pas puisqu’elles atteignent 42 456 313 € aujourd’hui, soit 37 % de plus qu’en 2005. Il y a, inflation comprise, 4 908 509 € de différence. La rigueur est surtout dans le discours, mais assez peu dans les faits.
Et si vous estimez qu’augmenter de 37 % les dépenses de la ville correspond à une gesttion rigoureuse, même la médecine ne pourra rien pour vous.