C’est qu’ils ne lésinent jamais pour exprimer leur opinion à l’égard des grandes affaires de leur voisin français.
Et ce qu’ils en disent est simple. Si Hollande et ses crétineries l’emportent, la France périclitera encore plus vite.
Ce ne sera pas la faute des «marchés», les marchés ne font pas de politique, ils ne poursuivent qu’un seul but : leur intérêt. Et une crétinerie même badigeonnée en rose pour les imbéciles, reste une crétinerie. Si bien qu’ils ne vont pas nous faire la moindre guerre, non. Pas de chars. Pas de «mur de l’argent», non plus, ce pur fantasme des abrutis de gauche. Non, ils vont tout simplement nous laisser tomber. Nous prêter au compte-gouttes. Et comme la France sera contrainte d’emprunter, alors que les prêteurs se feront plus rares, et seront plus frileux, inéluctablement les taux monteront. C’est mécanique. Que les taux montent, et qu’ils alourdissent notre dette, les «marchés» n’en ont strictement rien à faire. Mais nous, si.
C’est ce que nous disent nos voisins. Ils ne sont pas les «marchés», ils ont simplement le bon sens élémentaire de comprendre qu’en dépensant plus au lieu de faire comme tous nos copains au-delà des frontières, on se prépare des lendemains qui déchanteront.
On a encore quelques heures pour s’en souvenir et faire le choix qui s’impose : voter pour Sarkosy.
Tout n’est pas beau, ni bien avec lui. Rien n’est parfait en ce monde. Le président Sarkosy n’échappe pas à cette règle. Mais il fait face. Il affronte la réalité. Avec lui on a une chance de s’en sortir. Avec Hollande on précipitera notre déclin déjà bien entamé.
Vive le fendant !
PS. Anticipant la victoire de Karamel Pudding, le maire et son équipe invitent le bon peuple à boire un coup le soir du 6 mai, après le dépouillement. C’est avec l’argent des contribuables, même ceux qui ne votent pas pour leurs imbécilités. Alors, annemassiens, profitez-en ! Allez en masse dans les salons de la mairie. Il y aura du rouge qui tache. Normalement, après plusieurs verres, même si Hollande gagnait cela pourrait être drôle. Mais s’il perdait, alors là. Vive le fendant !