Si le ridicule devait tuer, quelques fois les élections deviendraient inutiles.

On imagine un « tribunal d’arbitrage international », se pencher sur les bévues du maire d’Ambilly, dont chacun sait que sa commune est à l’échelon de la planète, comme une principauté souveraine, au bord de la guerre contre un puissant État voisin…Retenez-moi, sinon je fais un malheur, et j’envoie mes chars à l’assaut de Berne…

On a évité le pire.

Il reste dans cette demande pathétique l’aveu de l’absurdité politique de cette situation imputable exclusivement à un édile, qui, ivre de sa puissance, s’est écarté de toute prudence dans une opération immobilière aventureuse.

Plutôt que d’agiter des chiffons devant le taureau qu’il a lui-même excité, il serait plus avisé de reconnaître simplement ses erreurs.