Plus solidaire qu’Annemasse, tu meurs. Samedi la ville fêtera comme il se doit, sans doute bruyamment, son engagement sans faille, sa volonté d’acier, sa soif inextinguible du vivre ensemble.

Un esprit chagrin pourrait tempérer sa joie en contemplant le coût budgétaire de cette politique. Mais il doit se taire. La solidarité a un prix, le prix de l’élection, le prix du clientélisme.

Le prix payé par le contribuable qui n’a pas le choix. S’il ne paye pas, on lui envoie la Police, non mais.

Alors, taisez-vous, payez avec sourire, et contemplez avec bonheur, les dividendes de la solidarité.