Le plus certain est que Jean-Vincent Placé n’est pas un de mes potes, je crois même haïr ce type d’humanoïde politique et je l’enverrais bien en Guyanne, faire des routes.
Mais voilà, Placé s’est mal conduit, il était bourré, et a été mis (je ne vais pas écrire placé) en garde à vue.
Un instant d’arrêt sur la garde à vue.
Cette mesure dans un pareil cas est une honte. Une véritable honte.
Cette méthode, lorsqu’elle constitue un abus, devient toxique pour les libertés. Parce que çela ne peut servir en l’espèce strictement à rien d’autre qu’à punir. Ce n’est pas pour les nécessités de l’enquête, il suffisait de l’entendre ou de le reconvoquer, ce n’est pas pour l’empêcher de fuir, il n’y a aucun risque, ce n’est pas pour l’empêcher de faire pression sur les témoins, sans doute ne les connaissait-il même pas, ce n’est pas pour permettre des investigations, les faits sont ultra simples. Bref c’est un pochard qui a dégenté, rien que de banal. Mais on l’a mis en garde à vue et on le convoque devant le tribunal correctionnel le 11 juillet prochain.
Ici, le «mis en cause» est célèbre. Il faut s’indigner de cette infortune inutile destinée avant tout à l’humilier.