C’est le cas pour cette carte de l’IGN qui intéresse notre petit secteur. Genève n’existe pas. La Suisse n’existe pas. Tous les jours des dizaines de milliers de travailleurs frontaliers sortent du monde réel et après avoir traversé une frontière, passent leur journée dans le néant.
L’être est ici. Le néant juste à côté. Une sorte de programme philosophique.
Même si ces représentations tronquées de la réalité sont la conséquence indirecte de droits sur l’image, il n’en demeure pas moins qu’elles induisent une vision erronée de la réalité, et sont la marque d’un nationalisme inadapté. Surtout dans notre région frontalière.