L’Europe détruite par la Grande-Bretagne qui, comme un ver, sort du fruit après l’avoir gâté, soit renaîtra de ses cendres soit accouchera d’un continent divisé, soumis aux grandes puissances, dilué dans une immigration massive. Terre épargnée par la guerre depuis 71 ans, l’Europe oublie que la paix ne procède pas du miracle mais de l’union des peuples. Si feu l’Europe, alors et immédiatement après, feu la France. L’utopie dégénérée des nationalistes d’extrême droite et d’extrême gauche d’une France se refermant comme une huitre sur sa maladie, balayera ce qu’il en restera, et débarrassera le monde de ce vieux pays.
Il n’y a qu’une seule solution possible, celle d’être fort en étant uni sur l’essentiel. La politique économique, les impôts, les droits sociaux, la démocratie. Et cela ne peut qu’avoir une dimension européenne. L’alternative est simple, faire l’Europe, la vraie, la démocratique avec un exécutif qui réponde devant un parlement élu, ou bien périr.