Mais au soir du premier tour des régionales, il n’y a pas vraiment de quoi pavoiser.

30 % pour le PS, presque 27 % pour LR et UDI, l’extrême gauche alliée aux écolos un peu plus de 10%, 25 % pour le FN.

La gauche ne s’effondre pas, loin s’en faut, le FN ne se volatilise pas, on s’en doutait.

On peut se consoler en se disant qu’aileurs c’est la Bérézina pour les socialistes, mais quand même. Dans une région frontalière donner du grain au FN qui propose un programme économique fondé sur l’idéée que demain on rasera gratis, et sur celle de la fermeture des frontières, c’est contraire à la sagesse.

Le discours du FN n’est pas extrêmement lucide, pour dire le moins. Mais il passe.

Un éditorialiste a mis le mot de la fin : «je ne sais pas où on va, mais ce qu’il y a de sûr c’est qu’on y va».