Chaque automobiliste constate la progression des bouchons, l’allongement de tous les temps de trajet. Tout automobiliste a appris avec le temps d’une part à être racketté de multiples manières, et aussi à être culpabilisé.

C’est ce que fait le maire socialiste actuel, reprenant le flambeau de son prédécesseur également socialiste. Le discours est simple, et en apparence équitable. Il consiste à dire que si l’usager des transports en commun paye son ticket, en revanche l’automobiliste ne paye pas les routes, les carrefours, les infrastructures, etc. Si bien que l’égalité républicaine commanderait de le taxer, et notamment pour le stationnement, pour ce bon motif que le contribuable n’a pas à payer pour lui.

Ce raisonnement délétère n’a que l’apparence de la rationalité, il est au fond totalement inéquitable et irrationnel.

Il est irrationnel en ce qu’il oublie le coût extraordinaire des transports collectifs, que l’usager ne supporte JAMAIS en totalité. La différence c’est la subvention, et c’est donc le contribuable qui la paye. Si bien que la rhétorique qui consiste à culpabiliser l’automobiliste «qui ne paye pas les infrastructures» est profondément injuste, parce que l’usager des transports en commun et l’automobiliste sont au moins à égalité dans le partage du coût des infrastructures et du coût du fonctionnement, et pire encore, sont tous les deux des contribuables.

Et ce délire n’est pas terminé. Il va même s’accentuer si les socialistes qui empoisonnent idéologiquement l’agglomération restent aux commandes et continuent d’être écoutés.

On a déjà les bus punitifs, par la grâce de la nouvelle configuration des rues où tout est fait pour qu’il soit impossible lorsqu’ils s’arrêtent pour charger les passagers, de les dépasser. Le résultat est simple, la circulation s’arrête derrière eux, sans profit ni pour les passagers ni pour les automobilistes. La rationalité profonde de ce système aberrant est simple, c’est la punition de cet ennemi juré du socialo-écolo qu’est l’automobiliste.

Mais ce n’est pas fini : demain on aura la gare punitive.

Là le délire sera poussé à son paroxysme.

Qu’on se souvienne qu’il y a quelques années l’adjoint socialiste M VIOUD, lançait à grand renfort de publicité et de discours le «péricentrique»«multimodal» (avec l’impasse faite pour des raisons électorales sur le tram qui n’y aboutira pas). Elles s’agglutineront dans des rues étroites pour contourner la gare.

Et cette folie furieuse passe comme une lettre à la poste, et court à travers toutes les instances de l’agglomération.

Qu’avons nous fait pour mériter ça ?