Dans le journal municipal d’information, organe de la majorité socialiste payé par le contribuable, le maire étale son autosatisfaction d’être élu. Il soutient dans l’euphorie de sa victoire l’être par une majorité alors qu’il est en réalité minoritaire dans la ville, et il prétend en prime s’élever au-dessus de la mêlée en affectant de rendre hommage à ses adversaires. Il pousse même le cynisme jusqu’à écrire :
«Je resterai le Maire du rassemblement et de l’apaisement, un homme de paix et de dialogue.
Je remercie de leur engagement les élus de l’opposition et leur exprime ma volonté de travailler ensemble dans l’intérêt de la ville et de tous ses habitants».
D’abord il n’a jamais été l’homme du «rassemblement et de l’apaisement», mais celui des manœuvres en tout genre, ce qui n’est pas la même chose. Ensuite qu’il ose prétendre exprimer aux «élus de l’opposition» sa «volonté de travailler ensemble dans l’intérêt de la ville et de tous ses habitants» est une pure mascarade.
La réalité de son précédent mandat a été au contraire de ne jamais associer l’opposition à aucune décision. Et surtout pas à la préparation des décisions. Jamais il n’y a eu le plus petit commencement du plus petit bout de la plus infime concertation. Même pas pour le choix d’une lampe de bureau. Jamais. Et aujourd’hui il voudrait faire avaler qu’il a la «volonté de travailler ensemble». C’est tellement grotesque que c’en est insultant.