En réalité nous n’avons pas le choix.
D’un côté, un homme d’appareil, dont il est faux de dire qu’il serait incapable de prendre une décision, il suffit d’écouter Mélanchon dénoncer ses manœuvres pour être convaincu qu’il dirigera en utilisant toutes les ficelles des illusionnistes. Il a donné l’illusion de la démocratie dans son parti, tout en se livrant aux plus viles magouilles, sous le regard en fait complice d’un Mélanchon, et de bien d’autres. Il n’y a aucune raison que cette même méthode ne soit pas appliquée au pays tout entier. (Voir billet précédent).
De l’autre un homme politique qui a réussi à réformer, alors que le pays est dans la tourmente. Qui a affronté une campagne de presse quotidienne inadmissible pendant cinq ans. Pendant cinq ans il aura subi tous les outrages, depuis sa taille, jusqu’à son goût supposé pour le clinquant, en passant par la dénonciation imaginaire des pires forfaits. La haine a tenu lieu de ciment à ceux qui la proféraient, mais ce n’est pas de cela que l’avenir pourra être fait. L’avenir ne pourra se construire que dans la poursuite des politiques de réformes, douloureuses, mais nécessaires, avec pour seul horizon immédiat la sueur et les larmes.
Le choix est donc entre la veulerie démagogique et la volonté de survie.