Il a affiché le portrait de Robert Badinter dans le hall de la mairie. Merci.
Pourquoi ? Bien sûr qu’il y a eu l’abolition de la peine de mort. Pour cela déjà, son mérite va au-delà de notre gratitude. De la mienne en tout cas. Il a mis les pensées de Victor Hugo et d’Albert Camus en acte. Qu’il en soit honoré.
Il faut savoir que ce n’est pas l’opinion générale. C’est vrai. Les sondages semblent le montrer. Et cela, je l’avoue, révèle une certaine contradiction de mes idées : je suis pour les référendums, et pour l’abolition….S’il y avait un référendum sur la question, il n’est pas certain que mes idées ne mordent pas la poussière. Tant pis, je vais vivre avec cette contradiction.
Mais Robert Badinter a aussi un autre mérite. Il a signé une loi, celle du 5 juillet 1985 qui a changé tous les processus d’indemnisation des victimes d’accident de la circulation. Des milliers de personnes par an. En dehors des praticiens de cette matière, personne n’en parle jamais.
Cela existe pourtant, et cette loi a marqué un réel progrès. Robert Badinter était l’homme du progrès. Que son souvenir reste le plus longtemps parmi nous.