On vient de fêter à Annemasse les 40 ans du quartier du Perrier.
Ce quartier vers lequel se dirige le tram, qui de ce fait n’ira pas à la gare.
Ce quartier vers lequel ont convergé tous les financements publics de la solidarité urbaine depuis des décennies.
Ce quartier qui a reçu les investissements permanents de la commune.
Ce quartier dans lequel tous les «mobiliers urbains» ont été restaurés et entretenus à jet continu.
Bref ce quartier dans lequel ont été concentrés des flux financiers à des titres tellement divers qu’il est très difficile de les recenser.
Ce quartier enfin qui après avoir bénéficié des cornes d’abondance de la solidarité, abrite encore et toujours des «publics défavorisés» pour reprendre et condenser les discours langue-de-bois-isés de nos doctes édiles.
Dès lors se pose la question de l’utilité de ces investissements.
Crûment, c’est en termes de rapport coût/avantage qu’il faudrait analyser ces investissements importants. La question iconoclaste suit: au bout du compte, n’aurait-il pas été plus avantageux pour tous, y compris les «publics» dits défavorisés, de leur faire directement un chèque que chacun aurait employé à sa fantaisie? Les uns pour améliorer leur logement, les autres pour aller jouer au casino, et quelques-uns pour verser directement sur mon RIB : 098OPIAUAOI814094, (sur lequel tous les lecteurs peuvent du reste laisser leur témoignage en bonne monnaie).