On ne dira sans doute jamais sans honte les bricolages insensés des socialistes et de leur président «normal» en matière de politique étrangère.
D’abord dans une foucade d’amateur colorée par les oripeaux du romantisme, le traitement réservé à la Syrie fut simplissime, à l’image des déclarations de BHL : sus au tyran.
Puis vint le mois de janvier 2015 et pire, celui de novembre. Volte-face. D’un seul coup il fallut choisir les vrais ennemis, et emportés par l’ardeur des néophytes, les socialos-normaux se mirent en 24 h chrono à découvrir les vertus de la réalpolitik pour se précipiter dans les bras de Puttin, les seuls qui restaient entrouverts après la douche froide des alliés, de chaque côté de l’Atlantique.
Une nouvelle humiliation infligée à la France et à l’Europe entière, par le président mouillé.