Au dernier conseil municipal, c’était il y a cent ans, au mois de juillet 2009, le 9, notre premier édile a fait une longue déclaration sur la piscine. Il a expliqué à qui voulait l’entendre que dépenser 600 000 € par an était préférable à dépenser plus, et à ce point tout le monde en sera d’accord. Après, c’est une autre paire de manches. Prenons la critique d’Anne Michel, ou celle d’Erebus, et on en retire l’idée d’un glissement sur une pente savonneuse, vers les abîmes du gaspillage des deniers publics.
En ligne (sur le blog d’Erebus) on trouvera même le discours filmé du Maire le 9 juillet. Et ses interrogations.
Si maintenant on se reporte aux écrits polémiques de M Borrel, leur lecture rassure peu. C’est du genre : fermez la bande d’ignorants. Il ne l’écrit pas, mais il le pense très fort. Et ce n’est pas très convaincant.
Reste le bon sens, et sur ce point je crains qu’il existe une divergence de vues entre les différentes composantes de l’opposition municipale. Personnellement je n’ai encore pas réussi à être convaincu par les excellentes critiques précitées. Je persiste benoîtement (d’accord c’est facile!) à penser qu’il vaut mieux à terme partager les déficits, même si on en conserve une partie, laquelle diminuera en proportion de l’érosion monétaire, et même si par ailleurs Annemasse représente 40% de l’agglomération et donc de ses dépenses futures pour la piscine. Même avec ces limites je crois pourtant préférable de partager le bébé, avec en prime l’eau du bain, plutôt que de le jeter.
Cela étant la piscine fuit, et ça fait monter le niveau des océans.
Il reste encore quelques semaines pour en profiter., les vahinés débarqueront bientôt Quai d’Arve.
Heureusement.