Il existe à Annemasse, dans le quartier du Brouaz, un parc joliment nommé « parc de la Fantasia ». Tout au long de l’été, chaque vendredi soir, une fête y bat son plein. Les haut-parleurs – pardonnez l’expression vieillotte – ces dispositifs modernes déversant des décibels à pleins tubes, se déchaînent pour le plus grand plaisir… du voisinage.
L’affaire n’est pas nouvelle. Chaque année, une riveraine tente, par tous les moyens, de faire baisser le volume. En vain. Le Maire, inflexible, soutient que tout cela est indispensable au « vivre ensemble ». Car, dit-il, Annemasse compte « 110 nationalités », et il faut bien accueillir les musiques du monde. Avec les grosses caisses en ouverture.
Il évoque « l’intérêt général ». Mais on doute qu’il réside lui-même dans le secteur. Et il y a fort à parier qu’aucun conseiller municipal n’y ait non plus ses pénates. Mais sait-on jamais, il doit sûrement exister des conseillers municipaux sourds.
L’intérêt général, décidément, s’applique surtout… aux autres.
L’affaire n’est pas nouvelle. Chaque année, une riveraine tente, par tous les moyens, de faire baisser le volume. En vain. Le Maire, inflexible, soutient que tout cela est indispensable au « vivre ensemble ». Car, dit-il, Annemasse compte « 110 nationalités », et il faut bien accueillir les musiques du monde. Avec les grosses caisses en ouverture.
Il évoque « l’intérêt général ». Mais on doute qu’il réside lui-même dans le secteur. Et il y a fort à parier qu’aucun conseiller municipal n’y ait non plus ses pénates. Mais sait-on jamais, il doit sûrement exister des conseillers municipaux sourds.
L’intérêt général, décidément, s’applique surtout… aux autres.