La réponse est négative.
Le jugement est certes un peu sévère. Il existe des instruments, il existe des élus, pleins de bonne volonté, intègres, et même savants.
Ils organisent des études, s’entourent de consultations, suivent même parfois les recommandations qui leur sont faites par les organes de concertation qu’ils ont créés. Et pourtant la réponse ne peut être que négative. En tout cas dans notre région.
Car cette région est marquée par un fait essentiel : Genève. Genève produit la croissance économique, qui mécaniquement génère l’augmentation démographique par la création à jet continu de milliers d’emplois.
Le développement urbain est la conséquence directe de l’accroissement démographique, lequel dépend de facteurs qui ne sont maîtrisés en rien par les élus d’ici en tout cas. Dès lors, et quelque soit la qualité des élus, quelque soit la qualité des études, le choix fondamental dépend d’un ailleurs qui n’est en rien sous contrôle de l’ici.
En ce sens urbanisme de notre agglomération, de notre ville, de chacune des communes n’est en rien maîtrisé. Il est subi.
Serait-il possible politiquement de ne plus subir ? Soyons réalistes : ce n’est en tout cas pas pour demain.