– Réduire les dépenses,
– Lire les bilans.
Par exemple celui de la MJC Sud, si les conseillers socialistes qui étaient membres du conseil d’administration avaient simplement lu le bilan, ils auraient découvert la réalité.
Mais ils ne le lisaient pas. Ils ne rendaient pas compte au conseil des dérives qu’ils auraient dû observer. Ils gardaient le silence, le maire aussi, ses adjoints aussi.
Une curiosité toutefois. Dans sa plainte pour abus de biens sociaux, le maire d’Annemasse expose que depuis plusieurs années son attention avait été attirée.
Soit c’est faux, et en ce cas c’est bien ennuyeux qu’un élu de cette importance, conseiller régional, l’un des dirigeants régionaux du parti socialiste, énonce une proposition fausse en figure de mensonge, soit c’est vrai, et alors c’est pire.
Pire parce qu’il savait et qu’au lieu de s’en ouvrir au conseil municipal, au lieu de l’informer, il a soigneusement occulté cette réalité. Pourquoi ? Parce que la MJC n’est pas seulement un lieu pour les jeunes, c’est avant tout dans l’esprit du maire et de son équipe, un lieu d’influence. Un grisbi politique. Il ne fallait donc pas y toucher, et surtout garder secret les errements de sa gestion.