Nous connaissons tous Amazon.com, une caverne d’Ali Baba moderne, qui vend tout du sol au plafond en passant par toute la littérature. Une merveille des temps modernes.
Un article du New York Time vient de jeter une ombre saisissante sur le système d’Amazon qui compte aujourd’hui des milliers d’employés pressurés, martyrisés par une organisation totalitaire qui serait criminelle par essence si ce qui est décrit était exact.
Je suis libéral.
Je suis démocrate.
Le système de gouvernance décrit dans l’article n’est ni démocrate ni libéral. Surtout pas libéral. Contrairement aux fadaises que répandent en permanence des faibles d’esprit qui croient vomir le «système libéral», il faut toujours se souvenir que le vrai libéralisme est d’abord le règne de la loi. C’est sous son empire seulement qu’il peut prospérer. Sans la loi, c’est au mieux la jungle, et au pire un système comme celui décrit par le journal.
J’espère qu’il ne dit pas la vérité car sinon la vérité de ce géant du commerce serait inacceptable, inadmissible, et criminelle.
Le crime c’est d’aliéner les hommes dans et par le travail. Le crime c’est d’instaurer la délation qui corrompt tout à tous les degrés de la hiérarchie. La délation, c’est à dire le pire de tous les ressorts des systèmes totalitaires les plus brutaux. Le NYT décrit une organisation qui fonctionne sur la peur et la délation. Si c’est vrai, et malheureusement le NYT n’est pas la Pravda, et ne nous a pas habitués au mensonge, si c’est vrai alors le patron d’Amazon devrait être condamné pour avoir instauré un système de nazi et de communiste, dans l’unique but de lui procurer plus de pouvoir et plus de dollars. Il serait alors un salaud, le salaud absolu.
Les employés se dénonceraient mutuellement : Jo ne travaille pas assez, pensez, il s’est occupé de son père en phase terminale pendant le week-end au lieu de consacrer son énergie à Amazon. Jo tremble et sera viré.
Si c’est vrai, si cette intrusion dans la sphère privée est vraie, si cette violence est réelle, alors le patron d’un tel empire du mal devrait être pendu par les c…, à moins qu’il ne préfère lire pendant 753 ans tous les discours de Borrel, ceux de Dupessey, une fois par semaine tous les articles du Messager, et apprendre par cœur mon blog, encore que je craigne que cette dernière sanction ne soit censurée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Nous devrions à tout le moins boycotter une telle organisation funeste.
Cliquez pour lire l’article en anglais, désolé, sorry, no translation !