La critique est donc malvenue, sinon interdite.
Le président de la maison du Salève, 1 million de frais de fonctionnement par an, 10 employés dont 2 sont sur le terrain, est extrêmement courroucé. Si bien qu’il m’a envoyé une lettre datée du 3 décembre 2014, par l’intermédiaire du maire d’Annemasse, son messager que je remercie vivement de me l’avoir transmise le 18 février 2015. Le président de cette maison du Salève, avait demandé que sa missive fût adressée à tous les conseillers municipaux. On se demande bien pourquoi il s’arrête aux conseillers municipaux et oublie, les députés, les conseillers généraux, les sénateurs, et aussi, pourquoi pas, l’ensemble des citoyens.
Comme je crois que le dialogue est de l’essence de la démocratie, je publie cette lettre, qu’on peut aussi télécharger.
Je me demande d’ailleurs si la réciproque fonctionnerait, et si la page de mon blog consacrée à la maison du Salève serait publiée par son excellent président. Très probablement non. Tant pis. Le chef d’œuvre est ici :
lien pour télécharger la lettre du président de la maison du Salève
Ce qu’il y a de très intéressant dans l’ironie de ce texte est qu’elle contourne le problème essentiel que pose la multiplication des maisons du Salève, ou leur équivalent, partout en France en termes de coût/avantage à l’heure où les finances publiques ressemblent à un trou noir. La question c’est 1 million d’euros par an de frais de fonctionnement. La question c’est l’augmentation de la dépense publique que cela implique à la marge du tourbillon qui signifie l’augmentation continue des impôts.
Et à cette question l’excellent syndicaliste répond par l’ironie qu’il veut blessante, mais qui manifeste surtout la faiblesse de son propos.
La vérité est donc que la question de la dépense ne sera pas posée.
J’observe que la critique est faite sous le sceau de la République. C’est formidable l’autorité que cela confère.
Bon vent.