La maison du Salève, dont je n’ai pas retrouvé le coût d’aménagement qui n’a pas dû être négligeable et qui a été entièrement financé par l’impôt, est gérée par le Syndicat Mixte du Salève qui réunit une vingtaine de communes.
Le tout est financé par des subventions de chacune des collectivités concernées, qui représentent 3,8 € par habitant dans le cas d’Annemasse, et plus du double lorsqu’il s’agit d’une commune touchant à «notre Salève». Le budget c’est 1 million par an.
Le syndicat, comme tous les syndicats, bruisse d’agitation. Vous pouvez imaginer, des prospectus, des accueils divers, de la «com», etc. Et pour tout cela Madame BOUZIG, qu’y a-t-il ? Seulement, 10 personnes employées.
Là où ça devient intéressant, c’est la structure de ce personnel. 2 sont sur le terrain, 8 ne sont pas sur le terrain. Il y a notamment des animateurs scolaires (en dehors des vacances où ils sont très certainement «surbookés», que font-ils le reste du temps ? Je n’ai pas réussi à le savoir). 10 employés cela nécessite déjà une hiérarchie, La nature administrative ne supporte pas l’absence de hiérarchie. C’est donc sans surprise qu’on apprend qu’il y a une directrice. Je suis sûr qu’il doit aussi y avoir une ou deux secrétaires.
On peut appeler cela le syndrome de la maison du Salève. Les maisons du Salève poussent de toute part sur tout le territoire. Un million de ci, un million de là, et hop ! c’est parti pour la grande glissade des impôts locaux.
Le monde ne va pas s’arrêter pour autant. Mais la France dans le monde va continuer de s’enfoncer, grignotage après grignotage. Il faut nous réveiller.