Heureusement il y avait encore une pomme de discorde. Le parking dont le tarif a été voté. Le maire affirme que tout va bien puisque le premier quart d’heure est gratuit. Nous sommes d’avis qu’il faut que la première demi-heure soit gratuite. On était prêt à en venir aux mains. J’ai retenu Louis Mermet qui montait sur la table pour coller son droit dans la tronche d’un parcmètre égaré dans la salle, et heureusement on s’est souvenu qu’il y aurait bientôt des élections. Tout est rentré dans l’ordre. Je veux rendre hommage à M le Maire qui sur ce point encore a défendu le socialisme, mais cette fois-ci à front renversé, le privé contre le public au lieu du public contre le privé. En gros il ne faut pas faire de peine à la SAGS, qui pourrait se venger en faisant supporter le manque à gagner à la ville, ce qui conduirait, j’en frémis à l’énoncer, à faire supporter par la collectivité des contribuables la charge du stationnement plutôt qu’aux seuls usagers, comme c’est justice sociale.
Cet argument est un désespérant artifice rhétorique, il est vide de sens. En matière de transport la justice ne peut consister à faire supporter la charge à l’usager, plutôt qu’au contribuable. L’automobiliste aussi est un contribuable. Le contribuable n’est pas nécessairement un usager des bus, du tram, du CEVA, pour lesquels il va pourtant se saigner aux quatre veines par les impôts locaux. Alors, pourquoi pénaliser l’automobiliste en lui piquant tous ses sous ? La réponse est : parce que ceux qui dictent ces solutions ont bonne conscience. Ils sont nés dans le camp du bien, celui du socialisme. L’automobiliste appartient au camp du mal.
Nous sommes du côté des usagers et des commerçants, contre le lobby des transports.
Il n’y aura eu aucune divergence de vues sur la définition d’un périmètre d’études au lieu-dit «le Châtelet» afin de geler les terrains. Un bon esprit voulait même étendre le périmètre au cimetière, ce qui nous a refroidi encore plus.
Harmonie du soir, espoir.