La réalité nous a rattrapés.
Ça y est, on y est, dans la grande panne, la panne économique, avec une croissance nulle, un chômage en hausse, des dépenses publiques qui ne sont pas maîtrisées et qui viennent par le déficit structurel creuser un peu plus chaque jour la tombe du pays. Et dans tout cela le conseil municipal va préparer un budget qui se caractérisera par une seule constante, celle de la hausse des charges. Oh ! Si peu, qu’on s’en fiche déjà. Ce qui va de toute façon peser ultérieurement sur le munificent contribuable, qui en échange reçoit des services publics, destinés en majorité à la minorité, celle qui ne paye jamais le moindre centime d’impôt, sauf au travers de la TVA.
A t’on une proposition alternative face à cela ? Oui. Elle est simple. Arrêter le délire des collectivités territoriales, les communes, les agglos de tout poil, les machins et les trucs aux noms imprononçables, les départements, les régions. Pour l’État, il est au-delà du délire, dans le delirium tremens, on ne peut plus rien faire, sauf le mettre en faillite. Mais ici bas, au niveau communal ou au niveau de l’agglomération, on peut commencer à se poser les vraies questions avant d’engager des dépenses. Par exemple : n’est-ce pas trop cher ?
Jamais, vous lisez bien, JAMAIS, cette question n’est posée dans la présentation officielle des délibérations sur un poste quelconque de dépense.
Cette culture de la fuite en avant, cette logique de la constitution de petites royautés locales où le souverain ne regarde jamais à la dépense, mais au contraire la favorise toujours, parce que son ressort caché est celui de l’augmentation de son petit (ou grand) pouvoir, doit être cassée. Pour le bien commun.