La vie politique n’est pas faite que d’amour et d’eau fraiche, elle est comme la vie, avec son essor et son déclin, et comme la vie sociale, traversée de conflits parfois mortels.
L’utopie, toutes les utopies, sont toujours dans le déni du conflit. L’harmonie est leur bien suprême, mais voilà, dans la réalité, les chemins sont chaotiques. Et c’est presque tant mieux, parce que la seule harmonie réelle des utopies est toujours celle de la paix des cimetières, et des fosses communes.
L’UMP traverse un océan mouvementé, mais dans la mesure où elle n’est pas née fortuitement, mais qu’elle répond au contraire à une sensibilité politique et porte des valeurs particulières, même si elle devait disparaître dans sa forme actuelle, elle renaîtrait nécessairement. Les centristes peuvent le dire d’autant plus librement qu’ils savent que dans le combat politique la place de ce parti est utile à notre démocratie. Les centristes souhaitent que la tempête s’apaise, et elle s’apaisera, pour poursuivre avec leur alliée naturelle la construction du futur, ce qui prime toutes les querelles.