Entre la Haute-Savoie et l’Ain la population des frontaliers est en ordre de grandeur de 60 000 personnes.
Actuellement ils payent des primes d’assurance maladie qui représentent en gros 8 % de leurs revenus, et demain, soit en 2013 dans un récent projet socialiste, soit en 2014 au plus tard, ils devront s’affilier obligatoirement à la Sécurité Sociale et payer alors plus de 13 % de leurs salaires au titre des primes. Ce qui entraînera mécaniquement une baisse de leur pouvoir d’achat qui devrait être au minimum de 5 %.
Il était possible, et il reste possible au gouvernement socialiste, de proroger le régime actuel. Mais non.
De bons esprits, ceux que l’on trouve dans la masse anonyme, envieuse, vindicative et suicidaire qui constitue le cœur de l’électorat socialiste, ont considéré simplement que la suppression de l’option rapporterait aux caisses vides du système de protection sociale au bas mot 400 000 000 € par an. Par ces temps cette considération constitue un argument péremptoire.
En plus les champions de l’envie dégoulinante et abjecte n’ont même pas besoin d’énoncer qu’il faut punir ces salauds de riches. Ils le pensent, et sont heureux au nom de l’égalité de leur faire les poches.
Pourtant ce qui n’est pas pris en compte, comme toujours dans les calculs socialistes, c’est tout simplement la baisse de pouvoir d’achat que la calamiteuse mesure va procurer. Environ 200 000 000 €.
Où ?
Ici. Deux cents millions d’euros en moins pour la Haute-Savoie du Nord et l’Ain.