Et aussi d’Annemasse.
Le 1er mars 2012, une très intéressante réunion ouverte organisée par le Nouveau Centre s’est tenue à Cranves-Sales, sur le thème de l’économie locale.
Des différentes interventions, dont celle de Claude Deffaugt, (candidat à la députation dans la 4eme circonscription), du représentant des commerçants, du dirigeant d’une grande surface, il résulte deux points essentiels :
Le premier est que globalement l’économie locale traverse la crise en bien meilleure forme que le reste du pays, ce qui est une bonne nouvelle.
Le second point est que dans l’analyse commune, les déséquilibres régionaux entre Genève et la Haute-Savoie continuent de s’accentuer, tant au bénéfice d’Annemasse et son agglomération qu’à son détriment. Par exemple la question du logement ne se règle pas faute pour Genève de ne remplir aucun de ses engagements. Pour poursuivre l’exemple, c’est ici que Genève construit dans les faits, et chaque construction génère à son tour une augmentation du trafic pendulaire comme conséquence directe, on peut ajouter, etc.
Mais comment parvenir à un rééquilibrage ? Claude Deffaugt propose qu’on réfléchisse à un investissement majeur dans la formation. L’idée, dans la mesure où je l’aurais bien comprise, est qu’une des conséquences d’une augmentation de l’offre de formation serait qu’elle réagira sur le niveau des salaires à Genève qui pourrait ainsi baisser relativement. Si on considère par exemple le domaine médical, l’augmentation de l’offre de formation permettrait à la fois de pourvoir aux besoins locaux, et aussi d’agir rétroactivement sur le niveau des salaires de l’autre côté de la frontière en diminuant l’attractivité genevoise.
C’est à explorer.