Mais aussi celles d’aujourd’hui.
On sera tous d’accord pour dire qu’on circule moins facilement quand il tombe en une nuit 20 à 30 cm de neige. Il y a de la casse, pas seulement malheureusement d’automobiles, mais aussi il y a tout un cortège d’accidents corporels.
Oui, mais. C’est beau. Les rues d’Annemasse sont magnifiques sous la neige. Le paysage urbain, triste, souvent laid, est transfiguré, le temps d’une journée et d’une nuit.
Le choix qui a été fait par la municipalité de ne plus saler et de favoriser le déneigeage mécanique peut comme tout choix être discuté. Mais il a de puissants arguments en sa faveur : d’abord le salage coûte énormément d’argent au contribuable. Par exemple pour les routes départementales c’est de l’ordre de 800 000 €. En second lieu le salage n’est peut-être pas la meilleure des solutions pour la nappe phréatique. Vous me direz qu’on s’en fiche de la nappe machin chose, et je ne serai pas d’accord avec vous. Au contraire, il faut s’en soucier.
Il est possible que je me suicide d’ici demain matin après avoir écrit une telle énormité, mais je suis dans l’obligation de le faire : je soutiens M Minchella. (C’est dur, c’est dur !)
PS. À l’attention des carrossiers, des kinésithérapeutes, des chirurgiens et autres bêtes en blouse blanche, mon numéro de CCP pour leurs dons est : 2244254 89798098 3435.