Mois : août 2010

Le Nouveau Centre travaille de manière positive.

Vidéosurveillance : Gaillard avance, la gauche et l’extrême gauche rechignent, Annemasse stagne.

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Gaillard renforce son dispositif, notamment autour des écoles.

Aux portes de France 8 caméras, à Fossard 5 caméras existent déjà. Maintenant le conseil municipal a décidé l’extension aux écoles. Une dizaine de
caméras sont prévues et seront déployée à proximité de l’école du Salève (rue du
Martinet), de l’école des Voirons (cours de la République) et de celle
du Châtelet (rue du Châtelet, et l’espace Louis-Simon.

Quel coût ?

Un marché public de travaux a été passé pour une opération s’élevant à 293 000 € HT. Ce montant est
subventionné à hauteur de 100 000E par le ministère de l’Intérieur,
portant donc la facture totale pour la commune à 193 000 €.

Est-ce que c’est trop cher ? Peut-être la concurrence fera-t’elle baisser fortement les coûts de ces matériels, c’est moins cher par exemple en Grande-Bretagne. Mais il restera un coût. Un coût qui sera à mettre en relation avec la plus grande sécurité qui sera générée, laquelle signifie en termes comptables, à son tour des économies. Parce qu’il faut le savoir, la délinquance coûte. Elle coûte très cher à tous ses stades : à celui de l’infraction, à celui de la recherche des ses auteurs, à celui de leur jugement quand ils sont déférés à la Justice – vous n’imaginez pas combien coûte le fonctionnement judiciaire – à celui de leur prise en charge par des dizaines d’intervenants sociaux, sans même évoquer le coût de la prison dans les rares cas où l’emprisonnement est prononcé.

Vidéosurveillance et prévention = plus de sécurité publique.

Le sens des universités d’été.

Aucun sens disent les grincheux.

Énorme nous disent nos caciques qui dirigent les partis politiques.

La vérité de ces universités est simple : elles servent à rassembler les militants, à resserrer leurs coudes et produire en de rares occasions du nouveau.

Mais jamais à Annemasse. Pas la moindre université qui pointerait son museau ici. Même pas José Bovet et les verts. Rien. Aucun socialo-communiste. Aucun UMP, le désert. Alors qu’on dispose d’un Casino où flamber les financements des partis politiques, du Quai d’Arve, de Robert Borel, d’un office de tourisme de l’agglomération, bientôt pour cette même agglomération d’un vaste Palais à 14 millions d’euros, voire plus, car quand on aime on ne compte pas, (dont 40% payés par les Annemassiens), d’un futur trou noir baptisé «Chablais Parc», garanti pur béton, et de mille autres atouts.

C’est pourquoi il faut impérativement rehausser l’image de la ville.

Post Scriptum : Il faut lire dans ce billet un appel à l’office de tourisme de cette agglomération, qui emploie une dizaine de personnes, et qui dispose donc des ressources pour se lancer dans la quête aux universités d’été de nos pauvres partis politiques. Elle pourrait même inventer le concept d’Université d’Automne, d’Hiver, de Printemps. Je lui cède gracieusement cette idée, pour dire ma générosité, sans copyright ni rétrocommission occulte.

Les gouffres n’existent que dans les blogs (de l’opposition à Annemasse).

Vous voyez, la rentrée peut aussi se faire en musique.

Resteront tous les problèmes à traiter.

– Les retraites : une manif est prévue le 7. Nul doute que le maire descendra dans la rue, au soutien des manifestants. Un instant la rigueur des chiffres sera oubliée au profit de la version la plus dure de la démagogie, avec un message subliminal : nos enfants, les riches, la ménagère de Pékin, paieront. Mais en oubliant que ni les «riches», ni la ménagère de Pékin ne constituent une solution. Restent nos enfants. On peut toujours parier sur leur solidarité intergénérationnelle.

– Le budget. Peu, très peu sera fait à Annemasse, et dans l’agglomération pour maîtriser les dépenses publiques. Ce n’est pas parce qu’il faut faire des efforts que nous allons nous passer d’un édifice à 14 millions, ou même restreindre le nombre des employés…. L’impôt augmentera.

Il existe pourtant à travers le monde une réaction à la spirale infernale de la crise. L’Angleterre. Elle est partie au dernier exercice budgétaire avec 11 % de déficit public par rapport au PNB. Toutes les administrations sont mises à la diète et la TVA va augmenter. Nous verrons, si Keynes avait tort, ou si Keynes avait raison. Il vaudrait mieux qu’il ait tort ! Sinon il n’existera aucune autre solution que la faillite…comme la Grèce. Ça promet.

Des soucis…

Chères lectrices et chers lecteurs, vous avez peut-être remarqué quelques difficultés récentes sur le blog. Une attaque informatique malveillante a perturbé le site. J’espère qu’elle est aujourd’hui résolue définitivement. Mais pour éliminer les traces indésirables laissées, il a fallu mettre à jour le site, et dans sa nouvelle version, derrière l’apparence, l’architecture est totalement modifiée, et comme dommage collatéral, il y a la perte du compteur de visites.

Dès que j’en aurai trouvé un adaptable, je l’installerai.

Jean-Pierre Benoist

(PS : c’est fait, mais il repart à 0. Je vais donc poursuivre la recherche d’un compteur qui puisse reprendre l’acquis du précédent, mais c’est moins important).

L’argent des autres : le prochain article dans le JIM

L’absurde dérive de la dépense publique à Annemasse et dans l’agglomération.

Il y a d’abord la dette de l’État, nous le savons. Elle est abyssale et le remboursement des seuls intérêts de la dette représente…..le montant des impôts sur le revenu.

Les collectivités locales ne sont pas en reste, quoique la dérive de leurs finances ne se traduise pas immédiatement par une dette, mais par des augmentations d’impôts ; ils ont augmenté et augmenteront encore, sauf si vous réagissez.

J’entends déjà l’homme de gauche M BOREL, ou son successeur venu de l’extrême gauche, M DUPESSEY, hurler que les besoins augmentent, et que dès lors, l’État ne faisant pas son travail, ce qui dans l’esprit d’un socialiste signifie que la société n’est pas entièrement soviétisée, il faut bien que les collectivités locales répondent aux besoins. Quels besoins ? Ceux en expansion constante du « social ». À Annemasse, le « social » signifie principalement qu’on embauche de plus en  plus de personnels « sociaux » pour fabriquer le social.

Mais il y a d’autres exemples.

Ainsi l’Agglomération. Cette nouvelle structure supposée nécessaire pour réaliser des « économies d’échelle », slogan de l’expert KPMG, l’expert payé à prix d’or en 2008 pour jouer aux élus la musique stupide à laquelle ils ont tous cru, sans aucun esprit critique. Les « économies d’échelle », c’est une vaste fumisterie.

Ainsi donc l’agglomération qui devait, selon les discours, dépenser moins, va dépenser plus de 14 millions d’Euros pour réaliser un Palais avec plus de 5000 m2 de bureaux, de salles de réunion, de bureaux d’élus, – comment imaginer un vice-président sans bureau ? –  de salons d’élus, de locaux techniques, tout ça pour satisfaire des lubies, des vanités. C’est délirant. On peut parier en se fondant sur la statistique en matière de construction publique, sur des dépassements budgétaires. Et d’ailleurs sur ce projet on est passé de 6 millions à 14 millions en quelques années.

Dans la vidéo projetée sur le site de l’agglo (http://annemasse-agglo.fr/), on frémit à  écouter M Borel exposer benoîtement (je sais, c’est facile), que l’agglomération, dont la compétence est essentiellement centrée sur l’eau,  successeur de l’ancien syndicat de communes (devenu la 2C2A), qui déjà s’occupait principalement de l’eau, a vu ses effectifs passer de …4 ou 5 employés à ….350.

De 4 ou 5 à 350.

Heureusement, qu’elle s’occupe toujours de l’eau. À ce prix-là, on peut d’ailleurs espérer qu’elle soit bonne.

Et nos responsables de l’agglomération (tous les maires sont vice-présidents) d’expliquer que, mon Dieu, on est à l’étroit avec seulement 3000 m2 dont, rendez-vous compte, 2000 sont loués pour en gros 100 000 € l’an, ce qui justifie qu’on se mette au large, avec encore de la marge «pour préserver l’avenir», c’est-à-dire pour permettre de nouveaux accroissements du nombre des préposés. On sent que nos responsables pensent que l’avenir sera = à 600 employés. D’ici là on paiera (je dis « on » parce que NOUS payons) 100 000 € de plus par an. Un vrai progrès, on passe de 100 000 € de loyer à 200 000 € par an d’annuité de l’emprunt, mais on ne compte ici ni l’amortissement ni le coût de l’entretien. Un immeuble s’amortit traditionnellement en 20 ans, soit 5% l’an. Encore 700 000 €. Outre le coût de l’entretien. Combien ? Et le coût du fonctionnement. En tout cas beaucoup d’argent, encore une paille. Un conseil : prévoyez encore plus large, triplez les surfaces et les effectifs. Nous, on provisionnera les impôts.

Ils n’ont donc aucune limite. Aucun scrupule. La dépense publique se fait sans jamais compter. Ce n’est pas l’argent des élus, c’est votre argent. Un argent qui est gratuit pour vos élus.

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