Jacques Chirac est renvoyé devant le tribunal correctionnel par un juge d’instruction dont le nom est soudain exhumé du néant pour scintiller de mille feux sous les projecteurs de l’actualité.
Les juges, qui nous dominent, tapis dans l’ombre du fonctionnement de la société, en profitent immédiatement pour vanter le bienfait du juge d’instruction, campé en guerrier indépendant du pouvoir politique et seul rempart du peuple contre lui.
Foutaises !
Éric Halphen, Eva Joly se répandent dans les médias pour polluer les ondes de leur discours d’inquisiteurs. Ce sont des inquisiteurs. Eric Halphen, par exemple, samedi 31 octobre 2009 déclarait au micro d’Europe 1 que le juge d’instruction était vertueux puisqu’il assurait l’équilibre avec le Parquet. Le fat ! Et la défense ?
Parce que c’est simplement cela la vérité. L’équilibre rêvé par les juges c’est l’équilibre entre eux, les juges, et leurs copains du parquet, juges aussi. Ils passent d’ailleurs du parquet au siège au gré de leur carrière.
La France sera le dernier pays conservant un juge d’instruction. Tous les autres soit ne l’ont jamais eu, soit l’ont abandonné. La singularité à la Villepin, la mèche en bataille, et le verbe haut, les idées creuses, la paranoïa en boutonnière, dans le mépris du reste du monde : nous sommes les plus intelligents. Pour le monde entier l’équilibre c’est entre l’accusation (le parquet chez nous) et la DÉFENSE. Pas l’équilibre entre le juge et le juge.
C’est une véritable honte de voir ce discours prospérer, se répandre avec la faveur de tous les journaleux, être repris en cœur par la gauche – idéologique. Sauf quelques exceptions.
Les juges «indépendants» français sont ceux de toutes les catastrophes judiciaires de ces derniers siècles. De l’affaire Calas à Outreau en passant par tous les autres scandales judiciaires commis au nom du peuple français. Le juge d’instruction c’est un inquisiteur. Malheur à qui tombe sous sa griffe.
Vous la voyez comment l’inquisition ? Belle ? Sans la torture, j’espère, juste avec un bout d’emprisonnement, une fois passée la garde à vue. Vous avez raison.
Je suis sûr que notre bon maire doit sur ce coup aussi se retrouver au côté de cette grisaille. Méfiez-vous, on est toujours le puissant de quelqu’un!
Joan, viens à notre secours, please…