À Annemasse, au conseil municipal du 25 juin 2009, l’ordre du jour maigrelet d’avant les vacances, celles du maire épuisé par toutes ces luttes intestines à sa majorité, et surtout par toute cette formidable énergie politique déployée pour les dissimuler aux yeux de l’opinion, contenait la question de la carte scolaire. On devrait plutôt dire la question des ajustements de la carte scolaire, en relation avec l’ouverture de la nouvelle école Saint-Exupéry en septembre prochain.
C’était l’occasion de s’interroger sur les effectifs. La réponse est qu’on ne les connaît que le lendemain de la rentrée. Soit. Mais encore, que va-t’il se passer quand les nouveaux quartiers surdensifiés sortiront du néant pour y replonger en y entraînant la ville, dans cette période intermédiaire où des centaines de nouveaux habitants, des milliers, vont venir s’y installer ? L’école est elle extensible ?
La réponse est le silence. « On » ne sait pas. « On » verra.
C’est toute la cohérence de la politique urbaine suivie par la majorité municipale qui se manifeste dans ce silence. Joker ! « On » n’y a pas encore pensé. Le béton va couler, ça, c’est du solide. Le reste, « On » l’ajustera à l’occasion de la prochaine campagne municipale. D’ici là, les projections, les prévisions, la planification des équipements, « on » s’en fout. Passez de bonnes vacances…