C’est hier que la radio et la télé ont mentionné l’existence d’une ubuesque mésaventure d’un instituteur.
Confronté dans sa classe à l’indiscipline et l’indécence d’un tout jeune élève qui montrait son zizi, il l’a réprimandé en menaçant avec un cutter de couper tout ce qui dépassait. Traumatisme. Poursuites, nous dit-on.
Ubu gagne une nouvelle manche.
Instituteur, mon frère, je t’approuve. Je te prêterai même mon Opinel !
Bon, on s’éloigne du budget d’Annemasse qui continue de faire du souci. Mais pas tant que ça au fond. Dans l’un et l’autre cas on est confronté au même laxisme profond, au même abandon. La majorité municipale, au lieu de riposter vigoureusement à la crise en ajustant les dépenses à des recettes réduites, préfère la facilité de la hausse des impôts. L’instituteur de son côté, privé du moyen de sa gouvernance (le mot est chic).
En prime donc le citoyen annemassien écopera de la hausse de ses impôts locaux, mais aussi de celle du département et enfin celle de la région.
La note sera salée.
Le pire c’est qu’on ne revient jamais en arrière.
La hausse n’est pas temporaire elle a vocation à l’éternité. C’est une machine à cliquets que la machine de l’impôt local. Pas de retour possible.
Alors même que la période appelle à la rigueur, laquelle ne se peut concevoir en termes de finances publiques QUE par la diminution des dépenses. Et rien d’autre. La relance devant s’opérer par le recours à l’emprunt, qui lui est temporaire.
Instituteur mon frère, je salue ton esprit civique.