1) Le prix des parkings à Annemasse
Maintenant tout est clair. Le gestionnaire des parkings mène une politique tarifaire dissuasive. Les augmentations sont massives, même si pour la galerie la première demi-heure passe de 0,60 à 0,50 €. Mais le reste est parfois en hausse de 20 %. Cochons d’automobilistes vous allez payer. Ce sera vainement que les oppositions demanderont que la première demi-heure soit gratuite, comme à Annecy, Cluses, Thonon, etc… Niet. En pleine coopération avec l’équipe de monsieur Dupessey, le gestionnaire s’y oppose. La majorité le salue en termes idéologiques : c’est à l’usager de payer, pas au contribuable ! Comme si à Annecy l’usager payait…. Suite à la prochaine élection.
2) Les écoles privées.
La hache de guerre idéologique a failli être sortie. Pourtant, le sujet est complexe. En gros, par une loi de la précédente majorité législative, le système de financement des écoles privées à été modifié, de sorte qu’une péréquation se fasse entre les communes dont des enfants fréquentent des établissements privés sous contrat. Ce qui localement donne une baisse des subventions accordées par Annemasse, et devrait donner une augmentation des subventions des autres communes. Mais voilà : Ville-la-Grand s’y refuse, et Ambilly aussi par exemple.
Annemasse va baisser progressivement ses subventions.
Alors en conséquence les budgets des établissements privés vont se retrouver en déficit cette année de 20000 €, plus l’année prochaine, et plus encore ensuite.
Au fond toutes les tendances politiques sont d’accords sur l’application de la loi, et ce d’autant que les montants des baisses ont été présentés comme acceptés par les écoles concernées.
Ce n’était donc pas une occasion de guerre idéologique. Et pourtant, deux conseillers de la majorité se désolidariseront de leurs colistiers et voteront contre. La bave aux lèvres de colère. L’un des deux, le seul vert restant, a même assimilé l’école privée avec l’entreprise privée ! Dans le registre des bogues politiques, c’est pas mal, mais attristant, car cela montre au détour d’un lapsus, le vrai fond idéologique de quelques échappés de l’asile gauchiste.