Annemasse comporte une frontière entre son Nord et son Sud, entre le quartier du Perrier et le reste de la cité. Elle existe depuis 30 ans, et dans les 30 dernières années il n’a été que peu fait pour qu’elle disparaisse.
Mais c’est précisément ce que nous voulons. Nous voulons que ce quartier du Perrier soit un quartier comme les autres, avec ses spécificités, comme tous les quartiers en ont.
Et pour cela il faut d’abord le relier pleinement au reste de la ville.
Il est finalement dommage que ce ne soit qu’à la fin de son mandat que l’équipe actuelle découvre cette nécessité, et la traduise dans l’idée du boulevard urbain qui ne serait plus de coupure, mais de couture. Au delà du jeu de mots, l’idée est belle et sur son principe, tant Marie-Pierre BERTHIER que moi, l’avons soutenue.
Nous le réaliserons.
Alors nous faire une sorte de procès en sorcellerie, en nous accusant à mots couverts de vouloir nuire aux habitants de ce quartier, est totalement surréaliste.
Nous n’avons pas l’esprit de polémique, nous voulons mener une action municipale, et sérieusement nous attaquer à la transformation de la ville.
Une ville dans laquelle on puisse respirer. On puisse travailler. Tiens, au fait, à Annemasse il y a 15 % de chômage. Dans le département il y en a moins de 6%. Au Perrier il y a 20% de chômage, un tiers de plus que dans le centre, et rien que 3 fois plus que dans le département.
Cela devrait pousser à plus de modestie l’équipe sortante. Et en tout cas, donner à réfléchir sur la proposition de Marie-Pierre BERTHIER qui avait lancé, à l’adresse de la majorité municipale, ce résumé : vous fabriquez les pauvres !