Article JIM 17 décembre 2012- Espace commun Réussir Annemasse et JP Benoist

2013, Année charnière.

Les Mayas avaient raison, la fin du monde était bien pour 2012. Le monde des illusionnistes socialistes, gonflés de leur démagogie, a été secoué par le tsunami de la réalité.

En 2013 il est peu probable que nous soyons rasés gratis, mais en revanche il est certain qu’on sera tondu par le pouvoir socialiste. On le dit courageux parce qu’il a capitulé devant la réalité, à reculons, à contrecœur, par des demi-mesures, sauf pour les impôts, le véritable ADN des socialistes. Ça ils savent faire, le reste…attendra. Si même le Ministre de l’économie dans un éclair de lucidité, reconnaît qu’il doute pouvoir atteindre en 2013 les objectifs annoncés par son Président, autant dire que le pire reste à venir.

Et si dans ce contexte, mars 2014 et les élections municipales devenaient la première vraie chance de reconquête de la réalité sur le verbe éculé des bonimenteurs ? Partout, et ici aussi à Annemasse. C’est même un devoir que cette prise de la bastille du mensonge.

Notre modeste ambition, changer le logiciel d’Annemasse pour y faire renaître l’énergie créatrice. Détruire le discours pour réhabiliter l’action. Faire vivre la ville, et non les chimères.

Si on prend l’exemple de la Place de la Libération, on remarquera que le verbe est inchangé, ce sera un lieu d’échange, etc. Mais la réalité sera une grande place minérale sacrifiée, large solarium surplombé de ces énormes « échafaudages de bois » à plus de 3 millions d’euros,  au lieu d’un espace vert de respiration, à moindre coût, que toute l’opposition préconisait. L’esthétique socialiste c’est Berlin Est, mais ici, avec plus d’argent. Heureusement les fontaines que nous avons défendues avec vigueur en commission pour donner au projet un peu de cohérence avec la place de la Mairie, et surtout un peu de vie, sont réalisées.

Et sur la méthode, comment ne pas regretter que la population n’ait pas été associée étroitement, par une vraie consultation, et non pas le simulacre des soviets de quartiers ? N’est-ce pas sa place ? N’était-ce pas à elle de choisir ?

C’est pour cela aussi qu’il faudra changer le logiciel, jeter le bébé rose avec toute l’eau de son bain, et commencer d’écrire différemment le futur de la ville.

Elle dérape, notre ville. Même si nous sommes d’accord avec nos amis de la majorité sur le classement  de la ville en zone de sécurité prioritaire. C’est quand même d’abord leur échec. Tout ce que nous proposons depuis des lustres en matière de sécurité, comme la vidéo surveillance qui a fait ses preuves partout, est quasi systématiquement rejeté ici. Le résultat est là. Heureusement que notre député a défendu ce dossier auprès du ministre de l’Intérieur avec efficacité. Le classement est une avancée.

Mais pourquoi en est-on arrivé là ? Pourquoi notre ville connaît-elle un rapport délinquance/nombre d’habitants calamiteux ? Alors que tout de même, Annemasse, ce n’est pas Marseille. Nous bénéficions du projet de rénovation ANRU promu par Jean-Louis Borloo lorsqu’il était au gouvernement, soutenu par Nicolas Sarkozy, dont les effets sur la cohésion sociale et donc sur la délinquance sont encourageants.  Alors aussi que des forces citoyennes existent, partout, dans tous les quartiers, qui s’élèvent contre la stigmatisation, contre la fatalité, parce que les citoyens veulent vivre, paisiblement. Et en tête, les habitants du Perrier, un quartier qui se passerait bien de ce genre de médiatisation-là.

Nous avons devant nous des défis. Nous appelons tous ceux qui partagent nos idées et veulent les relever à rejoindre notre équipe. Un an pour se mobiliser, un  an pour débattre, échanger, proposer une vision nouvelle, constituer une liste unie autour de l’UMP, de l’UDI, du Nouveau Centre, et de toutes celles et de tous ceux non encartés, mais qui partagent ces sensibilités politiques, et le désir de bâtir l’avenir.

Soyez toutes et tous, les bienvenus sur nos blogs. Que 2013 et son printemps vous soient bénéfiques.
François VIGNY & Jean-Pierre BENOIST, Manuel Augusto-Vaz, Caroline Duret-Nasr, Régine Ferdel, JM Joulaud, Louis Mermet
Groupe d’Opposition réuni avec le soutien officiel de l’UMP et du Nouveau Centre