Il n’y a comme alternative que le choix entre :

– le candidat du PS, qui se situe à la gauche du PS, et s’inscrit dans le sillage de la régression et de l’abandon,

– la candidate de l’UMP qui rassemble désormais toutes les forces de progrès, Virginie DUBY-MULLER, qui sera élue dimanche prochain.

Elle aura le soutien des centristes.

Dans ce premier tour des élections législatives du 10 juin 2012 dans la 4e circonscription, plusieurs faits politiques marquants se manifestent.

Claude Deffaugt, qui a présenté courageusement sa candidature en dehors de tout appareil de parti, atteint 6,31 % des voix. Un tel score est loin d’être faible pour quelqu’un qui ne bénéficiait ni du soutien d’un parti, ni de l’assise d’un mandat local. Si on le compare par exemple au score de la candidate des verts (4,49 %) qui bénéficiait et d’un parti et d’un réseau, ou encore avec celui du candidat du front de gauche (3,66 %) qui bénéficiait aussi du soutien d’un parti, le niveau atteint s’explique par la valeur du candidat.

De même si on devait le comparer aux 8,81 % obtenus par Vielliard le candidat du modem peinturluré en centriste, soutenu par tout un parti, et qui au surplus bénéficiait de l’assise formidable que donne un mandat de conseiller général, alors le résultat de Claude Deffaugt est par comparaison honorable.

Antoine Vielliard sera passé de 2007 à 2012 de 12,53 % à 8,81 %, alors qu’il a un mandat de conseiller général qui lui ouvrait un boulevard. C’est donc un échec personnel à l’échelle de la circonscription, même si à St Julien il gagne 6 points. La tentative politique du Modem a fait long feu.

Le FN reste à un haut niveau, même si depuis le premier tour de l’élection présidentielle il descend de 16,09% à 14,09 %, ce qui ne peut en aucun cas lui permettre de se maintenir au second tour. Le FN est en comparaison avec 2007 en net progrès.

La France sera prisonnière au moins 5 années des socialistes. Il restera heureusement quelques terres qui seront épargnées par la vague de la bêtise socialiste. La reconstruction commence.