Mois : novembre 2022

L’occupation des espaces publics et privés par les caravanes

Des caravanes, des caravanes, encore des caravanes. Depuis le printemps, de multiples caravanes s’installent un peu partout. Leur occupation des espaces tant publics que privés, se prolonge apparemment jusqu’aux rares, très rares, décisions judiciaires. Qui ne sont manifestement pas appliquées systématiquement. Avec une raison pour ce défaut d’application : l’absence de concours de la force publique. C’est le préfet qui en décide. Manifestement, il ne le décide pas toujours, voire jamais. Pourquoi ? Sans doute par courage administratif : ne pas faire de vagues, c’est du vrai courage. Et du côté de la Justice ? Il faut savoir qu’il existe une infraction, c’est même un délit. Où sont les poursuites ? On les cherche. Mais ne vous avisez pas d’imiter les caravaniers. Vous seriez impitoyablement poursuivi. Ici, nous contemplons le courage judiciaire. En résumé, le courage judiciaire se conjugue au courage administratif, et le monde tourne encore mieux qu’avant, plus rondement, en souplesse. Il reste à régler le problème posé par les nombreuses caravanes, les nombreux caravaniers. Il faut reconnaître que ce n’est pas simple. Les caravaniers aussi ont droit d’exister et d’être protégés dans leurs droits fondamentaux. Vivre, se déplacer, etc. Toute la problématique est donc de trouver un équilibre. Aujourd’hui, il n’est pas trouvé, mais il ne faut pas désespérer de le trouver. Cela en tout cas passera par le respect de la loi. L’occupation est une violence. Elle ne doit pas être encouragée comme aujourd’hui. Je suis heureux de ne pas être un élu. Eux, ont une vraie difficulté, la quadrature du cercle entre l’impératif du respect des droits fondamentaux et la protection nécessaire de la propriété. La liberté et la propriété. Je les remercie du fond du cœur de leurs efforts incessants pour trouver une solution à ce défit.

Pour l’Ukraine, il faut augmenter les impôts locaux !

Demander une augmentation des impôts n’est pas exactement dans mes habitudes. En écrivant cette énormité, je me demande si je n’ai pas été démonté quelque part. La réponse est oui. Je reste troublé. En voyant les horreurs qui accablent ce pays malheureux et courageux. Je crois fermement qu’il faut aider l’Ukraine. Il y a les armes, bien sûr, mais pas uniquement. Il y a tout le reste, tout ce qui manque au quotidien des Ukrainiens. Il faut leur envoyer des générateurs, les aider à réparer leur réseau électrique, les soutenir de mille façons pour combattre la nuit, le froid, la terreur. Ce qui coûte. Et comme il s’agit de solidarité, il faut utiliser les moyens de la solidarité, notamment les impôts. Monsieur le Maire, je vous appelle, avec tout votre conseil municipal, à financer des générateurs ou des réparations, ou les deux, grâce au supplément d’impôts que vous pouvez mobiliser pour cette occasion.
PS. Mais je vous tiens à l’œil. Une fois cela fait, et après cette guerre, de grâce, faites disparaître cette ligne supplémentaire de nos taxes !

Un autre hold-up : la grève des TER

Le Léman express souffre. La CGT, SUD, les syndicats, portent volontairement atteinte au Léman express. Ces syndicats sont composés essentiellement d’apparatchiks staliniens qui ne représentent que marginalement la « base », et ne représentent essentiellement que les permanents. Le plus extraordinaire est qu’à chaque occasion ils s’obligent à se dédouaner en invoquant le maintien du service public, et autres fadaises. Leur discours est mensonger. La réalité est qu’ils poursuivent des buts politiques, mais aussi le dessein de préserver et faire prospérer leur bureaucratie interne.

Le hold-up social : la grève des carburants

Au prétexte de la grève, de son bon droit, voire du socialisme, des groupuscules animés essentiellement par leur appétit du pouvoir, installés confortablement dans les « fromages » publics, ou semi-publics, qui ont tous pour caractéristiques de leur épargner toute concurrence et de leur permettre de vivre royalement aux dépens des réels travailleurs, tout ce petit monde, très petit monde en vérité, prend en otage la société. C’est permis. C’est constitutionnel. Même si les principes qui restent respectables n’avaient pas pris en compte la possibilité de leur détournement malhonnête. À la différence des braqueurs, ces prétendus grévistes, accomplissent leurs forfaits sans même s’exposer au moindre risque. Il nous reste une arme pour leur résister : les élections démocratiques. À nous de choisir des représentants, qui auront mandat d’éliminer par la loi ces abus.

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