Mois : juin 2012

Im Westen nichts Neues, à l’est non plus, mais qu’en est-il du sud ?

En 2007, les quartiers sud d’Annemasse élisaient le Président SARKOZY avec 51,69% des votants. En 2012 le sud à Annemasse élisait HOLLANDE à 54,12 %.

Dans ces conditions, et alors que se constate une érosion dans le secteur nord dans lequel le vote SARKOZY passait de 57,18% à 53,09 %, sur fond d’abstention importante, la droite paraît enterrée. Mais est-ce définitif ? 

La première réponse à cette question dépend bien entendu d’abord des grands équilibres politiques nationaux. La droite a perdu en 2012, mais rien ne permet de dire que la gauche sera éternelle. Hollande à peine élu commence immédiatement par faire le contraire de ses promesses électorales, ce dont il est difficile de se plaindre, mais qui va lui aliéner, sauf masochisme, une partie de son électorat tenté alors par un vote plus extrême à la manière grecque. Et puis il y a la crise malheureusement qui risque de se rappeler encore plus fortement à nous. La gauche perdra, si la droite unie contre-attaque.

C’est toujours plus compliqué quand on descend à l’échelle locale, parce que derrière les proclamations il faut aussi trouver un accord réel sur un programme. Mais rien n’est insurmontable. La gauche commence déjà à être divisée par la rivalité entre ses leaders
locaux dont l’un ne faisait pas mystère dans le sillage des
législatives de ses ambitions. À l’ouest d’Annemasse il y a peut-être du
nouveau, en tout cas une poussée.

Aujourd’hui il est encore trop tôt pour se prononcer sur l’échéance de 2014 (municipales), et s’il n’y aura qu’une seule liste à droite. Ce serait sans doute une bonne idée et tout sera fait pour la promouvoir, et ce serait une meilleure encore si la Député nouvellement élue venait se joindre au combat, mais une idée aussi brillante soit-elle doit s’incarner dans des acteurs. Ils sont priés de s’entendre, et si tout continue comme aujourd’hui, la chute de la section annemassienne du Komintern est envisageable.

Annemasse n’est peut-être pas passée à gauche. La gauche devrait avoir le triomphe modeste, ce qu’elle ne sait pas faire. Tant pis pour elle.

Naufrage sur le Léman ? Conseil municipal du 25 juin 2012

La Tribune de Genève, le 19 juin évoquait l’accord survenu à Nantua entre toute une série d’intervenants du côté français représentant le Département, la Région, l’Arc, etc., et trois conseillers d’État genevois côté suisse, sur le contenu d’un acte de coopération transfrontalière qui sera signé au milieu du lac Léman le 28 juin prochain.

Sauf si le Titanic coule avec à son bord tous les requins de la politique qui finiront par s’étriper dans les eaux profondes du lac, à moins que par une paix soudaine ils décident de limiter leur appétit aux seuls contribuables, conformément à la nature animale en général, et à celle du requin en particulier, qui hésite à transgresser le tabou du cannibalisme.

Sauf cette hypothèse, la version 2 d’un projet d’agglomération franco-valdo-genevoise sera signé, qui prévoit un investissement de 240 millions sur dix ans de nos partenaires suisses, dans des opérations d’intérêt transfrontalier. Ce document sera transmis à Berne, dont on craint toutefois la Justice et la rigidité légendaire, surtout quand il s’agit d’investir les sous d’un fédéré de Zug dans un truc qui lui ferait sortir son fusil d’assaut de dotation et tirer sans sommation. Berne = des sous, si ça veut rire.

«Au-delà des exigences des Français, le Conseil d’État venait rappeler qu’il ne signait pas un chèque en blanc. Ainsi, seuls des projets d’intérêt transfrontalier sont éligibles. La liste comprend du ferroviaire hors CEVA, des parkings relais, des bus, des trams ou une école d’infirmières transfrontalière. Soit, au total, des projets d’un montant de 700 millions d’euros. «Il est normal que Genève cofinance des infrastructures en France voisine pour autant que celles-ci contribuent à améliorer la qualité de vie de notre agglomération», souligne le président du Conseil d’État.
Français et Genevois se sont donc donné rendez-vous jeudi 28 juin, sur le Léman, stylos en main», nous dit la Tribune.

Tout dans les routes, alors qu’il y a des casinos, le tiercé, le loto, le JIM, c’est à ne rien comprendre.

Cette question de la coopération transfrontalière, passionnante en réalité, a été non pas débattue au conseil municipal du 25 juin, mais évoquée par le maire qui pouvait ainsi replacer son action internationale au centre des futurs articles du Dauphiné et du Messager. (Ce sera un immense plaisir pour tout son fan-club, dont je suis, de recevoir cette information divine par ses messagers terrestres). Comme il n’y avait rien à voter, et que le point suivant était le compte administratif, les passions se sont déchaînées, la poudre a parlé, et tous les conseillers endormis devant leur télé portable se sont brutalement réveillés. Le maire aussi avait parlé.

Nous sommes sur la même galère, pour résumer la nécessité de cet accord. Mais c’est fou comme les systèmes d’idées sous-jacents aux discours se manifestent en pleine lumière quand les enjeux sont importants. Alors que tout le monde autour de la table du conseil était d’accord sur ce projet mené à l’échelle régionale, le maire a évoqué le principe qui lui tient à cœur, de «solidarité» entre Genève et son environnement. Pour ma part j’ai regretté ce mot pour lui préférer l’idée de la nécessité. Pour beaucoup, à commencer par nos voisins, la solidarité peut évoquer la charité. Or, ce n’est pas la charité que les Genevois, Bernois, Zougois, etc. vont faire à la France voisine, c’est une réponse commandée par la nécessité.

Parce qu’on le veuille ou non, et surtout que les Genevois le veuillent ou non, pour commencer par eux, les embouteillages à Etrembières, (il n’y en a jamais à Annemasse), interagissent avec la circulation à Genève. C’est pourquoi et dans le seul intérêt égoïste des Genevois, pour gérer l’asphyxie qui se profile, il vaut mieux pour eux participer à un investissement dans un parc de stationnement relais à Etrembières, plutôt que d’essuyer une charge accrue de véhicules. C’est comme ça, et il n’y a aucun autre choix (raisonnable) possible.

Mais ce n’est pas gagné. Ça l’est d’autant moins que le bel optimisme de notre maire, qui voit poindre un «accord politique de fond», lors de la rencontre lémanique du 28 juin, risque de se heurter à un péril autrement plus dangereux que des icebergs échappés des sommets valaisans et charriés par le Rhône, celui de la démocratie Suisse. Parce que là, avec la meilleure volonté, les pièges de la démocratie la plus exemplaire au monde peuvent couler n’importe quel projet. Surtout un projet signé sur un lac. On se souvient de la traversée de la rade. Avec un peu de chance, j’aurai tort et cela se fera. Tant mieux.

Communiqué : Vive le Centre !

Les centristes doivent se rassembler pour peser à l’Assemblée nationale

Philippe Vigier, Secrétaire général du Nouveau
Centre appelle les centristes de toutes obédiences à se rassembler au
sein d’un groupe parlementaire pour être en mesure de peser à
l’Assemblée nationale.

Alors qu’à l’issue des élections législatives de ce dimanche, la gauche
et ses alliés verts et communistes détiennent l’ensemble des pouvoirs
dans notre pays, il est essentiel que tous ceux qui se retrouvent autour
des valeurs humanistes, libérales et sociales défendues par la famille
centriste puissent se rassembler pour peser à l’Assemblée nationale.

Philippe Vigier appelle donc toutes celles et tous ceux qui veulent
construire une Europe qui protège ses citoyens, qui savent qu’il est
indispensable de prendre des décisions courageuses pour le redressement
de notre pays dans un effort véritablement partagé, qui croient à
l’esprit d’entreprise et au travail pour protéger nos emplois et renouer
avec la croissance et tous ceux qui veulent refonder une école au
service de la réussite à participer à une expression commune, autonome,
indépendante au sein de la nouvelle opposition.

Les centristes de toutes les sensibilités, les modérés, les
démocrates-sociaux doivent prendre leurs responsabilités et dire non à
la démultiplication des chapelles s’ils veulent voir leur convictions
défendues et faire entendre leur voix.

L’heure du rassemblement a sonné. Il sera le point d’ancrage de la
reconquête d’une opposition constructive mais sans concessions qui doit
commencer dès ce soir.

Antoine Vielliard n’est pas du Centre, mais de gauche, et attaque les frontaliers.

En l’an de grâce 2014, les frontaliers subiront une amputation de leur pouvoir d’achat en triplant leurs dépenses de santé.

Ils seront alors logés à la même enseigne que tous leurs compatriotes, qui résident en France et qui travaillent en France. Ils devront adhérer à la CMU et payer 8 % de leur revenu au titre de leur cotisation pour l’assurance-maladie. Cela leur coûtera exactement trois fois plus cher que la moyenne des primes qu’ils supportent actuellement.

La cause de tout cela vient la ratification des traités bilatéraux avec la Confédération helvétique. L’entrée en vigueur était prévue au 2009 mais a été repoussée aux 31 mai 2014. Les frontaliers regroupés dans leur association ont naturellement protesté, ont mené des actions, ont interpellé les pouvoirs publics, et avaient jusqu’à la dernière élection obtenu le soutien du président de l’Assemblée nationale.

Il est donc extrêmement important pour éviter cette amputation de leur pouvoir d’achat qui ne pourra qu’avoir des conséquences négatives sur toute l’économie de notre région frontalière, et mécaniquement encore aura un impact sur l’emploi, de tout mettre en œuvre pour repousser cette échéance et de les soutenir dans cet objectif. C’est le devoir des représentants politiques.

Mais au lieu de soutenir cette action, Antoine Vielliard vient leur planter un couteau dans le dos en invoquant le principe d’égalité. Il ne voit pas pour quelle raison ils bénéficieraient d’un tel avantage. Apostrophant le candidat socialiste, après s’être répandu en amabilité sur tous les autres, il écrit : «Alors pourquoi avoir sacrifié l’intérêt général, l’égalité entre les habitants, la préparation de ces échéances pour les frontaliers, l’honnêteté ?».

Antoine Vielliard ne fait rien par hasard, rien par bonté d’âme, mais tout par calcul. C’est normal, il fait de la politique. Il a sans doute pensé qu’il y avait plus de personnes qui ne bénéficient pas du statut de frontalier que de personnes qui en bénéficient, et donc qu’il y avait plus à gagner électoralement en jouant cette carte qu’en soutenant les travailleurs frontaliers. Même si cette amputation ne rapporte pas un rond aux non-frontaliers. Le ressort n’est pas dans la logique, il est dans la passion, occulte, masquée, nauséabonde.

Sa réflexion qu’il n’y aurait aucune raison pour que les frontaliers puissent continuer de bénéficier de cet avantage alors que les autres n’en profiteraient pas, est marquée du sceau infamant de l’envie.

Qu’est-ce que l’envie ? Ce n’est pas la jalousie. On est jaloux de ce que l’on a, envieux de ce que l’on ne possède pas. L’archétype de l’envieux est cet enfant qui casse le jouet de son copain. En le cassant, il ne l’aura pas, mais il l’aura soustrait à son camarade. Le casser ne lui rapporte rien, sauf la satisfaction de faire le mal. L’envie est une passion purement négative. Et c’est le schéma proposé par Antoine Vielliard. Il ne propose pas que l’avantage actuel des salariés frontaliers soit étendu à l’ensemble des salariés français, il propose simplement qu’on punisse les frontaliers en leur cassant leur jouet pour les mettre à la même enseigne que leurs autres concitoyens, sans que cela ne vienne améliorer en rien leur sort.

Bien entendu comme c’est difficile de jouer franc-jeu, il avance masqué et dissimule la vraie raison sous les oripeaux de l’égalité. L’égalité se vend bien, l’envie un peu moins. Par contre l’envie cachée sous le masque de l’égalité peut faire un tabac. Le Bayroutiste du Modem Antoine Vielliard, centriste proclamé, mais en vérité rallié à Hollande, batifole donc sur l’égalité.

Certes il ajoute un argument : si l’assurance maladie des frontaliers coûte trois fois moins cher, c’est tout simplement parce qu’ils sont jeunes et qu’ils ne participent pas à la solidarité avec les classes âgées. C’est même le seul argument rationnel dans son article paru le 13 juin sur son blog. Toutefois une limite existe : aucune démonstration n’est rapportée. Une question n’est pas débattue : et si la différence de cotisation  reposait en grande partie sur une meilleure gestion par les assureurs privés que celle par les caisses de sécurité sociale, qui allient gaiment comme on sait le faire en France, bureaucratie incroyable, gaspillage permanent, fainéantise massive, absentéisme colossal, inefficacité légendaire ? Où sont les chiffres ? Il ne propose dans sa philippique contre les frontaliers strictement aucun chiffre. Reste donc la démonstration à rapporter. Et là une réelle discussion s’engagera.

Ordre du jour du conseil municipal 25 juin 2012 An I de l’hégémonie de la gauche

Le son du canon.

53,7 % pour la gauche 46,2 % pour la droite, Annemasse a voté à gauche.

On pouvait craindre un résultat encore pire avec un tel taux d’abstention qui dépasse 56 %. Bien moins d’un électeur sur deux se sera déplacé pour voter ce dimanche.

Il est tentant de rechercher dans le taux d’abstention la clé du glissement à gauche observé à l’échelle du cœur de l’agglomération. Ainsi on pourrait trouver dans la comparaison Ville-la-Grand / Cranves-Sales, qui ont un nombre d’électeurs inscrits comparable, 4 792 à VLG et 4 147 à Cranves, une confirmation de l’hypothèse puisque dans la première citée le taux d’abstention atteint 52,15 % et G Mathelier y fait un score de 50,76 %, tandis qu’à Cranves il ne réalise qu’un petit 39,33 % avec une abstention plus faible atteignant 49,53 %. La loi serait : plus l’abstention est élevée, moins le score de la droite est élevé. Gaillard toutefois ne suit pas exactement cette logique puisque la candidate UMP Virginie Duby-Muller y arrive en tête alors que l’abstention est plus massive.

Il est donc plus prudent de rechercher les causes dans d’autres éléments.

Il y a bien entendu le basculement à gauche au plan national. Il explique largement les glissements. Il y a aussi localement la présence d’un candidat socialiste plus pugnace qu’en 2007. Cela ne compte pas pour rien. D’ailleurs dans la ville qui l’a élu maire il fait un bon score. Mais il y a aussi l’hypothèse d’une mutation sociologique en marche. Les résultats bureau par bureau peuvent fournir des commencements de réponse.

Au-delà des résultats locaux, ceux nationaux sont catastrophiques. La gauche a la présidence de la République, elle a la majorité absolue non seulement à l’Assemblée nationale, mais aussi au sénat. Elle gouverne l’immense majorité des régions. Des grandes villes. Des départements. Il n’y a aucun frein, aucune barrière, rien qui pourra s’opposer à sa domination. Sauf pour changer la constitution, car entre le début de la soirée électorale et sa fin, il est apparu que le nombre de députés de gauche, joints aux sénateurs de gauche, était insuffisant pour une telle entreprise. La gauche cumule ainsi les pouvoirs législatifs, exécutifs dans leur totalité, tous les pouvoirs locaux importants, le pouvoir des médias puisque dans leur immense majorité les radios, les télés et la presse écrite nationale ou régionale lui sont acquises. Le pouvoir judiciaire est à gauche. Toutes les corporations, les administrations sont à gauche. L’hégémonie est totale. Jamais cela n’était arrivé jusqu’à aujourd’hui.

Et la gauche a le programme le plus imbécile de la création, cuit dans le jus démagogique de la France des parasites, des syndicats vermoulus, des conservatismes corporatistes obtus, le tout inspiré par l’idéologie des bobos pédants, à l’unisson du refus du réel. Catastrophe.

Comment préserver l’avenir ? En contenant partout où cela est possible la poussée de ce péril. Merci de ce point de vue à Virginie Duby-Muller pour sa victoire, c’est un premier point, il faut aller au-delà. Dans l’union partout où cela sera possible, mais sans compromission sur les valeurs les plus essentielles. L’Europe n’est pas négociable, par exemple.

Il faut endiguer, et pour endiguer il faut trouver des points d’appui solides. Aujourd’hui il n’y a à l’horizon que le Département, la Région Rhône-Alpes étant à gauche, jointe à la puissance de l’État, avec comme relai local la ville d’Annemasse, qui est à gauche, la seule stratégie de reconquête possible doit briser les lignes. Briser la région pour commencer, parce qu’elle sera plus que difficile à reconquérir. Une réponse est la région Savoie qui nous débarrasserait d’un seul coup d’une partie de l’hégémonie.

Il sera objecté à cette idée que la région serait de taille trop réduite. Foutaises. Regardez la Corse, l’Alsace. Fariboles, encore davantage si l’on considère la réalité économique. Ces deux départements sont des vaches à lait pour le reste de la région artificielle Rhône-Alpes. Seuls et ensemble ils réussiraient mieux.

L’endiguement pourrait commencer par cette étape : créer une région Savoie.

L’endiguement doit aussi se déployer au plan local. Il doit en être fini des présidences tournantes à l’agglomération. Il ne faut plus laisser revenir Borel ni venir Dupessey, ou Mathelier. Il faut les contenir.

Et si on reparlait des taxis ?

Il est possible que le souvenir de la subvention votée par le conseil municipal pour aider l’association des taxis annemassiens ait laissé encore quelques traces dans les mémoires. C’était à la fin de l’année 2008. Dix mille euros destinés à parfaire une centrale téléphonique supposée permettre aux taxis de procurer un meilleur service aux Annemassiens. La subvention a été payée. Le meilleur service se fait attendre et récemment un article du Messager est venu le confirmer. L’article relatait le mécontentement des hôteliers. Il ne mentionne pas celui des usagers. Faites l’expérience : un dimanche soir, essayez de trouver un taxi. Ou bien un lundi matin tôt. Et vous verrez.

À l’époque un article d’Erebus avait donné le ton. Je n’hésite pas à le reprendre (sans même payer copyright puisque ce n’est qu’une citation ) :

«Argument des Tassaratchiks Cette association exécute des missions de service public.

Foutage de gueule caractérisé, on est en plein clientélisme. Cette association est constituée d’entreprises privées qui ne remplissent pas plus de missions de service public que SOS dépannage, encore faudrait-il que les services rendus soient sous contrôle de la collectivité, ce qui n’est pas le cas. Les taxis sont des indépendants qui ont besoin d’une carte professionnelle délivrée par la préfecture pour exercer mais ceci n’en fait pas des délégataires de service public que je sache et le fait de se grouper en association ne change rien à l’affaire, ce sont des entreprises privées et les fonds publics n’ont rien à faire dans ces entreprises».

Tout cela est triste. C’est le mauvais usage des fonds publics. Du pur gaspillage. Et plus grave encore, c’est l’absence d’un service essentiel dans une agglomération de plus de 60 000 habitants.

Vive les vacances !

Un peu de calcul :

Nombre de jours non travaillés pour un salarié du privé en France :

52 semaines x 2 jours (samedi + dimanche) = 104j.

104j + 45j de congés = 150.
150 + 11 jours fériés = 161 jours non travaillés. Au final le nombre de jours réellement travaillé est de 365 – 161 = 204 jours.

Une brève récente, mais qu’on se rassure, qui confirme des enquêtes antérieures, montre que l’absentéisme dans la fonction publique territoriale est en moyenne de 23 à 24 jours par an.
23 / 201 = 11 %

Il y aurait donc 11% des effectifs absents, et la moyenne des jours travaillés, à supposer par extraordinaire que les horaires soient ceux ci-dessus, serait de 180 par an.
Mais là où le résultat interpelle, c’est sur le taux d’absentéisme. 11 % alors que la pyramide des âges ne permet pas de déceler une sur représentation de vieillards cacochymes, cela implique une faiblesse congénitale des absents, ou alors un abus. Si c’est un abus, alors il faut remarquer qu’il n’est jamais dénoncé.

23 jours par an d’absence. Regardez autour de vous, regardez en direction des artisans et plus généralement de tous les indépendants. Regardez et dites si vous en connaissez beaucoup parmi les artisans qui s’arrêteraient tous les ans outre les vacances, de 23 jours. Il y a donc deux poids et deux mesures. Il y a la France protégée et la France exposée, celle qui vit à l’ombre de l’État dans toutes ses fonctions, et celle dont les salariés ne sont pas à la fête.

Il serait utile que l’Agglomération ou la Mairie d’Annemasse publient leurs chiffres et leurs statistiques.

Nous verrons la réalité.

Il faut battre Mathelier

Situé à la gauche de la gauche socialiste, adepte de toutes les vielles lunes, sous une enveloppe «moderne», rasé façon baroudeur d’opérette, élu par surprise dans une commune qui rejetait son maire, il prétend aujourd’hui incarner un renouveau salutaire pour la Haute-Savoie. Son élection marquerait en effet un tournant. En route vers le pire !

Les chances de succès de la candidate de l’UMP sont pourtant sérieuses, malgré le soutien à peine dissimulé accordé au candidat de la gauche par le Dauphiné Libéré, tout comme il le fait à Thonon-Evian pour Escoubès. Elle, habillée en sœur sourire qui dissimule une intolérante de première bourre, lui badigeonné d’apparence moderniste dissimulant l’intégrale des poncifs de l’aile gauche du PS. On lira le Dauphiné le lendemain de l’élection pour connaître tous les résultats. Après…

Aujourd’hui il n’y a plus le choix. Il faut voter résolument pour les candidats qui nous épargneront cet élan vers le pire que serait l’élection de Mathelier.

Elle s’appelle Virginie DUBY-MULLER, il faut voter pour elle.

Virginie DUBY-MULLER sera élue dans la 4e circonscription de la Haute-Savoie

Il n’y a comme alternative que le choix entre :

– le candidat du PS, qui se situe à la gauche du PS, et s’inscrit dans le sillage de la régression et de l’abandon,

– la candidate de l’UMP qui rassemble désormais toutes les forces de progrès, Virginie DUBY-MULLER, qui sera élue dimanche prochain.

Elle aura le soutien des centristes.

Dans ce premier tour des élections législatives du 10 juin 2012 dans la 4e circonscription, plusieurs faits politiques marquants se manifestent.

Claude Deffaugt, qui a présenté courageusement sa candidature en dehors de tout appareil de parti, atteint 6,31 % des voix. Un tel score est loin d’être faible pour quelqu’un qui ne bénéficiait ni du soutien d’un parti, ni de l’assise d’un mandat local. Si on le compare par exemple au score de la candidate des verts (4,49 %) qui bénéficiait et d’un parti et d’un réseau, ou encore avec celui du candidat du front de gauche (3,66 %) qui bénéficiait aussi du soutien d’un parti, le niveau atteint s’explique par la valeur du candidat.

De même si on devait le comparer aux 8,81 % obtenus par Vielliard le candidat du modem peinturluré en centriste, soutenu par tout un parti, et qui au surplus bénéficiait de l’assise formidable que donne un mandat de conseiller général, alors le résultat de Claude Deffaugt est par comparaison honorable.

Antoine Vielliard sera passé de 2007 à 2012 de 12,53 % à 8,81 %, alors qu’il a un mandat de conseiller général qui lui ouvrait un boulevard. C’est donc un échec personnel à l’échelle de la circonscription, même si à St Julien il gagne 6 points. La tentative politique du Modem a fait long feu.

Le FN reste à un haut niveau, même si depuis le premier tour de l’élection présidentielle il descend de 16,09% à 14,09 %, ce qui ne peut en aucun cas lui permettre de se maintenir au second tour. Le FN est en comparaison avec 2007 en net progrès.

La France sera prisonnière au moins 5 années des socialistes. Il restera heureusement quelques terres qui seront épargnées par la vague de la bêtise socialiste. La reconstruction commence.


Ce n’est pas parce que la campagne est finie qu’il faut se taire

Il ne faut pas voter pour les candidats de la gauche, de toute la gauche et de sa galaxie associée, des écolos aux trotskystes imbéciles, parce qu’ils vont mettre en danger non seulement notre pays, mais aussi ses voisins. Ces irresponsables vont augmenter encore les dépenses publiques, faire exploser les impôts, refuser la règle d’équilibre budgétaire, revenir sur les retraites, sur l’autonomie des universités, ils vont subvertir un vieux pays en y invitant les étrangers à voter. De la stupidité en barre.

Ici dans la 4e, la gauche est représentée essentiellement par Mathelier et Vielliard. Ce dernier avance masqué, en prétendant être centriste. Mais il vient du modem, suit Bayrou, et vendrait père et mère pour être élu. Il prendra les couleurs du Front National s’il le faut. Par exemple s’il devait être élu il voterait pour toutes les mesures phares de la gauche. De l’admission de la Turquie, au vote des étrangers, en passant par le mariage gay, et autres fariboles bien pensantes. Encore que je sois bien d’accord que la question turque se discute sérieusement. Toutefois la gauche ne l’entend pas comme le résultat d’une discussion, mais comme un dogme. C’est comme la retraite, le refus du réel est la chose du monde la mieux partagée à gauche. Le dogme c’est encore l’adoption par les couples homosexuels, c’est encore le mariage des mêmes, c’est encore le remplacement d’un peuple millénaire par un nouveau peuple, au nom de la sanctification de l’altérité. Jusqu’à la nausée.

Dans la 4e encore, il serait dommage de voter pour la candidate investie par l’UMP, du moins au premier tour. Son investiture est un scandale au regard des règles de la démocratie. Quoique cela soit l’affaire de l’UMP, principalement, c’est aussi notre affaire de citoyen. Elle n’est pas issue d’un processus électif, mais simplement du choix fait par le député sortant dont elle était l’attachée parlementaire, quoique demeurant à Scionzier. Ce qui veut dire que le petit chef désigne son successeur, le citoyen doit la fermer et applaudir. Nausée.

Dans la 4e enfin il y a l’offre du Front National. Une dame plutôt avenante, que personne ne connaît, et qui n’a bien entendu ni expérience ni chance d’être élue. Elle se présente sur les thèses de son parti, notamment la fermeture des frontières dans une région frontalière. L’intelligence en barre.

Il ne reste qu’un choix raisonnable….

(Je ne l’ai pas dit, mais vous pouvez facilement par déduction le retrouver).


Réunion publique de Claude Deffaugt le 8 juin 2012 à 20 h 30

Quelques lignes pour annoncer une réunion publique de Claude DEFFAUGT qui se tiendra au Clos Babuty à Ambilly, dans la halle en verre, le 8 juin 2012 à 20 heures 30, avec le soutien du maire sortant de Genève, Monsieur Pierre MAUDET.

Cela doit être la première fois qu’un élu de ce niveau vient soutenir un candidat de l’autre côté de la frontière, ce qui est la marque de sa confiance, et qui souligne la particularité de notre espace de vie dans sa dimension transfrontalière.

Surtout ne pas se faire de bile

On ne va ni se fâcher, ni se torturer, parce qu’on peut se laisser vivre dans l’insouciance totale et à l’approche des vacances ne plus parler que des sujets qui nous remontent le moral.

Ainsi nous oublierons le fracas du monde qui s’effondre à nos portes. Aux portes de l’Europe. Tout un univers qui fout le camp. Mais ce n’est pas grave, autrefois on changeait de gouvernement, et c’était une blague de dire qu’il fallait changer le peuple. Aujourd’hui on change de peuple et en prime on change de gouvernement.

Dans ce crépuscule du monde perdu, nulle lueur. Nul espoir. L’industrie finit sa migration vers l’Asie. Le commerce mondial s’y concentre désormais. La vallée de l’Arve est au mieux en sursis.

Mais la place financière de Genève poursuivra néanmoins son chemin international et entraînera dans son sillage les miettes annemassiennes. Heureusement, car c’est quasiment la seule issue ici. Cependant que dans le reste de notre petit monde français, avec une retraite qui ne sera plus payée, un état tentaculaire, la mécanique totalitaire du discours de la gauche qui s’imposera dès l’enfance et jusqu’aux portes de la mort, les ténèbres seront le seul futur envisageable. Le déclin est notre pain.

Et ces élections qui s’approchent. Dans notre petit secteur du monde, à l’ombre de l’abri antiatomique genevois, le salut est dans l’intégration régionale. Il faut des femmes et des hommes politiques qui comprennent cela. De tous les candidats en présence dans la 4e circonscription, en réalité il n’y en a que trois qui comprennent la particularité locale. Le candidat de la gauche socialiste Mathelier. Le candidat de la gauche masquée du modem barbouillé de bleu centriste pour faire oublier qu’il est de gauche, Vielliard. Et le candidat réellement centriste par ses valeurs, Deffaugt. Et c’est tout. Les autres candidats n’ont même pas compris où ils habitaient.

Peut-on raisonnablement hésiter à voter Deffaugt ? Certainement pas.

PS: confirmation de la position de Vielliard

Quand l’inutile le dispute à la démagogie

Il ne s’est rien passé de spectaculaire lors de la dernière séance du conseil municipal du 31 mai 2012. Il y avait la presse, notamment le quotidien régional qui nous rendra sûrement compte bientôt de toutes les pensées de notre maire, dont il propage béatement tous les roucoulements. Il est donc inutile de revenir sur tous les points.

À un moment des débats est venue sur le tapis une question saugrenue : réaliser un espace devant le lycée des Glières. Coût 110 000 €.

C’est déjà en soi extravagant. Mais ce qui l’est encore plus c’est la présentation de la délibération.

« La rue des Marronniers est une voie étroite, avec un sens unique de circulation automobile et une circulation à contre sens pour les vélos. Des places de stationnement s’alignent en bordure de trottoir du côté du lycée et limitent la visibilité des piétons et des véhicules. Le trottoir est lui-même très étroit.

Les flux d’élèves qui se dirigent vers l’entrée du lycée, à partir des arrêts de bus voisins, leur stationnement dans cet espace contraint à l’intercours, créent des conflits d’usage et des problèmes de sécurité routière.

Afin d’améliorer la sécurité du site et requalifier l’entrée officielle du lycée des Glières, la Ville a élaboré un projet d’aménagement de la voirie qui permet de répondre à ces deux objectifs. Il prévoit la création d’un plateau sur la chaussée et d’un parvis devant l’établissement qui induit une modification de la clôture et des portails du lycée ».

Pas une ligne, pas un mot pour dire de quoi il s’agit vraiment.

En fait, les collégiens fument. Beaucoup fument. Et comme ils ne peuvent fumer à l’intérieur de l’établissement, ils sortent, et se massent devant. Mais la rue est étroite… alors, on crée une plateforme pour 110 000 €, dont 80 000 € à la charge du conseil régional, et seulement 30 000 € à la charge de la commune, soit 100 % à la charge du contribuable. 110 000 € pour cloper.

À la limite, on peut comprendre. Mais jamais approuver. Le tabac tue.
Fumer est mortel. Encourager les fumeurs c’est aussi criminel que d’encourager le jeu, la prostitution, le trafic d’armes, le trafic de drogues, le communisme. Même Robert Borel a manifesté son opposition à l’idée. Au départ, il voulait s’abstenir, mais comme je m’abstenais aussi, il déclara alors que ne voulant pas associer sa voix à la mienne, il se distinguerait en ne participant pas au vote. Je suis pestiféré. Enfantillages.

Jeter l’argent par les fenêtres, c’est une longue habitude des
irresponsables de gauche, et de droite aussi, qui gèrent quasiment toutes les collectivités locales. 110 000 € pour des imbécillités de cette nature c’est en soi un scandale, mais dans l’océan du délirant gaspillage public, c’est une chiure de mouche.

Mais il y a encore pire.

Le pire c’est le mensonge de la présentation, un rideau de fumée verbeux. Tout est dans la périphrase « leur stationnement dans cet espace contraint à l’intercours ». Pourquoi l’intercours ? Parce qu’ils sortent cloper. Un espace contraint à l’intercours, c’est de la même inspiration que tout le reste de la novlangue municipale. La même inspiration que tous les euphémismes politiques. En son cœur se tapit le discours de gauche des bien-pensants qui vous refilent leur vérole idéologique incognito, emmitouflée dans le mensonge par omission de la phraséologie technicienne.

Il faut détruire Carthage.

Le tabac, l’alcool, la drogue, les armes, la prostitution, le jeu, la guerre, la maladie, la mort. Et la novlangue. Il vaut mieux écouter Doc Watson, il ne mentait pas.



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