Mois : novembre 2010

La tolérance (religieuse) n’est pas la chose du monde la mieux partagée.

Une manchette d’un  journal nous apprend que :

Protestant contre l’interdiction de construire une église, environ
200 chrétiens coptes se sont heurtés à la police dans un quartier de la
capitale égyptienne, mercredi. Un jeune homme est mort lors de ces
affrontements et plusieurs blessés sont à déplorer.

C’est un monde ! Un rapide coup d’œil aux sites du Monde et de Libération apprend que ni l’un ni l’autre n’écrivent même une ligne sur cet évènement. On a la bonne conscience qu’on peut, dans le déni. Cela étant, cet évènement doit-il nous détourner de la tolérance ? Ma réponse est non. La tolérance doit rester au principe de notre civilisation. Se pourrait-il que je me fasse ainsi le complice par faiblesse de la tentative d’assassinat de notre civilisation et notre culture ? Ma réponse est encore non. La tolérance ne peut être à éclipse.

Alors que faire ? Préparer les kalachnikovs ? Pour l’instant il faut encore les laisser dans les remises, et dialoguer. En dernière analyse seulement la défense extrême est légitime. On est loin d’y être ici, et quant aux chrétiens persécutés dans le proche orient, car ce sont des persécutions, il nous faut les soutenir. Et pour commencer, il faut en parler.

Cette vidéo n’est pas très récente, mais il n’y a malheureusement eu aucun changement depuis.

Lourés dans la rinefa

C’est du patois. La traduction est : roulés dans la
farine.

Nous sommes tous roulés dans la farine par nos amis et
voisins genevois. C’est d’ailleurs comme ça depuis des temps si immémoriaux que
c’est pour nous une seconde nature. À peine si quelques bons esprits tentent,
de décennie en décennie de rétablir la situation, mais rien n’y fait. Chez nous
il y a eu des guerres, des gouvernements socialistes, des syndicalistes, et
beaucoup d’autres calamités naturelles, alors on a perdu le sens des réalités. Lisons les titres d’un journal local.

Mon œil !

Là, quand on lit le titre, on se dit que nos chers (les prix
augmentent) voisins vont voir ce qu’ils vont voir. À leur place, je fuirais le
courroux de l’édile annemassien.

 

Bon évidemment, le titre suivant est déjà plus modéré, il n’est plus question de faire «plier», et il ne
s’agit que de taper avec ses petits poings serrés sur la table de négociation.
La voix est à peine audible, et la voie politique encore plus étroite.

 

En substance, mais vous lirez l’article du Messager, la menace est de ne
pas signer un futur document purement protocolaire de l’une des multiples
structures que l’on empile comme des crêpes, et qui portent des noms siglés du
genre CDDRA, etc.  Le tout étant
manié à toute vitesse, et dit avec un léger air supérieur, pour que l’auditoire
se sente vite bête de ne pas savoir ce qu’est le CDDRA ou ses avatars.

 

Mais on s’en fout complètement. Ce ne sont que des sigles utilisés
dans la langue d’abruti des sous-technocrates de bas étage qui en pondent toute
l’année (hormis pendant leurs vacances, leurs temps libres, leurs temps de
formation, leurs 35 heures diminuées de leurs congés maladie, du quart d’heure
savoyard, des pauses café, pipi, déjeuner, j’en oublie), et qui les disent sur
un ton précieux de pitre de chef-lieu de canton. Ils causent CDDRA ces crétins.
C’est repris en cœur par les élus qui comme ça se gonflent d’importance et s’imaginent
intelligents parce qu’ils en retiennent deux ou trois, utiles à chaque réunion. C’est grotesque.

 

Et derrière ces fumisteries siglées, il y a en ce qui
concerne les relations entre les voisins suisses et français une réalité très
simple.

 

L’argent est à Genève. L’industrie de luxe est à Genève. Le commerce
de luxe est à Genève. Les services de luxe sont à Genève. Les salaires de luxe sont à Genève.
Et le Perrier est à Annemasse, en package avec la cité de la solidarité
internationale. On résume : d’un côté la croissance, de l’autre (devinez
lequel) l’empilement des constructions, des logements, de plus en plus sociaux, et il faut bien que la solidarité s’inscrive dans le « territoire » (encore
un concept vide très mode chez les techno-élus-intelligents).

 

Mais voilà que le maire nous vante son rôle éminent de
représentant de la région, c’est normal qu’il justifie son second râtelier,
pour faire bouger les choses, en tonnant de plus en plus doucement au fil de
son interview, contre la réalité de la situation. Eh oui, il découvre que
« les autorités » de Genève (au fait, c’est quoi une
« autorité » à Genève ?) veulent rééquilibrer l’espace. Mais que ce serait difficile parce qu’il y aurait des « recours ». En fait ce qu’il ne comprend
pas du système voisin, et ce n’est pas étonnant qu’un élu français ne le
comprenne pas, c’est que le véritable souverain n’est pas comme chez nous une caste
plouto-techno-élue-à-vie, mais le peuple. Tout simplement le peuple. Si bien
qu’on peut se tartiner de sigle, de comité, de commission de préfet, de
conseiller régional, de « contrat » de pays, de machin, de truc, chez
eux c’est le peuple qui décide. Et on peut toujours courir pour lui imposer
quoique ce soit. Or, tout le problème est qu’il faut rééquilibrer dans
l’urgence. Mais l’urgence se dilue d’abord dans le lac, dès qu’on franchit le
Foron. Il y a les recours, les référendums, et toute la machinerie institutionnelle de nos
voisins, qui en plus ont oublié d’être stupides.

 

Si bien que la triste réalité est qu’on est en fait
impuissant en tapant simplement avec ses petits points serrés de maire sur la
table de la négociation, parce que d’abord il n’y a rien à négocier, et que tout
se noie dans un immense conservatisme, voire l’immobilisme de nos chers amis
transfrontaliers.

 

Que faire ? Et bien nous révolter… gentiment, s’entend.
En tout cas, refuser la pitrerie de négociations qui n’en sont pas et de concertations de pure forme. Et refuser la fuite en avant de la sururbanisation.
Placés devant l’alternative soit de pouvoir poursuivre leur croissance en logeant
les flux migratoires sur leur territoire, soit de renoncer à la croissance faute de
place, on peut être sûr que nos très bons amis et très chers voisins, qui savent avec une précision à plusieurs décimales après le zéro où est exactement
leur intérêt, choisiront sous cette contrainte d’augmenter les surfaces de logement
chez eux. Tant qu’on leur laissera la possibilité de
poursuivre la densification chez nous et de garder la croissance économique chez eux, vous pouvez être sûr qu’ils choisiront
cette voie. Et nous continuerons d’être enfarinés, puis cuits comme des
beignets. Ce n’est pas par la négociation qu’on inversera la situation. Parce qu’on négocie avec des personnages politiques sympathiques, mais dont on ne sait jamais s’ils ont un mandat réel de négocier. C’est
par la seule résistance qu’on empêchera le massacre urbain de se poursuivre chez nous. Décrétons la guerre à la densification, et le
rééquilibrage se fera nécessairement.

 

Les petits poings ne servent à rien. Seule la détermination
est utile.

Surtout, pensez à remercier vos élus pour les efforts déployés pour vous permettre de mieux circuler.


De l’usage des mots, dans le désert de Gobi.

Au commencement était le verbe, celui qui quelques fois s’échappe. Prenez par exemple mon billet de pure humeur sur cette pauvre victime Sakineh. Persécutée par un machisme infantile, qui rêve de nous menacer directement. Et j’ai injurié ces moins que rien barbus. Je ne regrette pas de les avoir injuriés pour eux, ils ne valent pas tripette, mais pour moi. Je suis mal à l’aise de m’être ainsi emporté contre cette vermine. Ils ne méritent surtout pas qu’on augmente son rythme cardiaque, ils ne méritent surtout pas qu’on use la plus petite molécule d’adrénaline. Ils ne peuvent ramper hors du néant, ils y retourneront bientôt.

Il y a même une profonde consolation à les voir s’agiter avec leurs barbes immondes. La vérité c’est qu’ils sont nos meilleurs alliés alors qu’ils se croient nos pires ennemis.

Le paradoxe n’est qu’apparent. Dans la mesure où ils exercent un leadership d’essence totalitaire sur les sociétés qui sont soumises à leur verbe et à leurs imprécations débiles, ils les font régresser. Ils les empêchent d’évoluer. Les femmes sont leurs premières victimes. Ils les battent, ils les bâchent, ils les séquestrent, ils les vendent pubères, ils leur interdisent l’école. Ils leur interdisent d’apprendre. La moitié de l’humanité est ainsi, chez eux, condamnée à l’obscurantisme. Et l’autre moitié, celle qui échappe un peu à la barbe rêve de venir en occident reluquer les meufs. C’est déjà une première défaite des hirsutes. Une moitié est improductive, l’autre est fissurée.

Mais il y a plus encore. Cette autre moitié tout engoncée dans un fatras d’imbécillités théologiques ne peut évoluer. Ne peut penser. Ne peut faire de la science. Ne peut faire de découverte. Peut-on imaginer Einstein rabbin ? Et Pasteur archiprêtre ? Niet. Ce n’est pas un barbu qui a inventé le transistor, ni les avions, ni l’électricité. Même pas la machine à vapeur. Ils n’ont RIEN inventé, les barbus de tout poil. Aucune arme moderne. Rien.

Et c’est là leur problème aux barbus imbéciles qui persécutent une moitié de l’humanité placée imprudemment par la providence sous leur coupe, et briment tellement l’autre moitié qu’elle ne décollera jamais de sa misère. Ils pourront se payer des kalachnikovs, même une bombe. Mais ils ne pourront ni les inventer ni même les fabriquer. C’est pourtant simple une kalachnikov, mais quelles sont les voitures construites chez les barbus ? Pas une seule. Même les machines à laver ils ne savent pas les produire.

C’est pour cela qu’on sera finalement tranquille encore quelque temps, en Europe. Tant que nos deux moitiés d’humanité continueront de respirer dans la liberté et l’égalité, la pensée créatrice continuera d’exister. En face, de l’autre côté, nos ennemis rapetissent et s’effondrent sous le poids de leur rhétorique grossière.

Les sous-xxx de barbus iraniens veulent toujours assassiner cette femme.

Assassinat de Sakineh : Sarkozy menacerait l’Iran, la gauche municipale d’Annemasse ne fait toujours rien.

Exécution de Sakineh : Sarkozy aurait directement menacé l'Iran<br/>

L’assassinat de l’Iranienne n’a pas eu lieu mercredi, comme le
craignaient ses soutiens. Téhéran dénonce des pressions. Il n’y en a pas encore assez. Notre devoir est de manifester notre soutien à cette victime du machisme des raclures Iraniennes (et d’ailleurs) enturbannées.

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