Il n’existe aucun risque que notre pays dérive dans la dictature, c’est pourquoi le danger qu’est l’état d’urgence pour les libertés peut y être accepté, puisque par définition il sera temporaire. Mais il faut se souvenir toujours que toutes les privations de liberté commencent par ce stade de leur suspension, pour se terminer par leur abolition. Ce qui appelle chaque citoyen à la vigilance démocratique.

L’heure n’est pas encore de s’inquiéter, nous savons que cet état prendra fin. Permettra-t-il d’apporter une solution plus rapide aux défis posés par la haine du pays ? C’est possible, nous verrons. Nous savons qu’il n’y a jamais aucune solution miraculeuse.

Le combat contre la haine commence à l’école, se poursuit dans la vie citoyenne, et à long terme il n’est qu’un gardien de la paix et de la démocratie, l’instituteur, puis le professeur. La réponse au malheur c’est l’éducation.