Et après les socialistes le néant.

Le pays serait-il menacé cette fois par une vague bleu marine qui vue de loin serait irrésistible ? Difficile de le croire. Tout dépend du cours de la fausse monnaie. Si les temps sont aux simulacres, aux impostures, aux bigs bangs de l’hébétude, alors oui, mais même en ce cas ce ne serait pas pire que les décennies de bien-pensance communiste, de mièvreries socialistes, de malhonnêtetés des Mittérand et consorts, de délire des altermondialistes.

Rien n’est perdu. Nous pouvons encore jouer au tiercé, au loto, boire sans soif, rouler bourré à 150 km/h en ville, attendre le retour de Nagy sur la 5 ou la 2, écouter tous les matins un chef d’œuvre radiophonique interprété par Jean-Marc Morandini sur Europe 1. Il y a encore quantité de choses à faire pour se sortir de la grisaille. Et même d’en rire.

Tiens, il y en a une qui pour le coup est bien bonne. C’est l’histoire d’une liste aux élections municipales. Elle déclamait sur la sécurité. On ne peut que l’approuver sur ce point. Le drôle c’est que son leader maximo, quand il était jeune, était entré l’arme au poing dans un cinéma pour en prendre la caisse. Un braquage miteux, dans le Code pénal toutefois c’est un crime. Un rien en somme, surtout pour un futur spécialiste de la sécurité. Vous me direz qu’au moins il sait de quoi il parle. Bien entendu on peut penser qu’il ne faut jamais désespérer de personne et que même le pire des pires peut revenir dans le droit chemin. Je suis d’accord, sauf que la foi dans l’homme qui peut se racheter et être sauvé, ce n’est pas dans les rangs des soutiens au braqueur minable qu’on la trouve d’ordinaire. Eux, en général, ils sont pour la peine de mort, appliquée même aux voleurs de chaussettes.

Rien n’est donc perdu. Les socialistes iront dans le néant, et nous échapperons à l’apocalypse, grâce au gaz de schiste.