Le score misérable de la majorité sortante qui plafonne à 47,42 % ne devrait pas être de nature à la remplir de fierté.

Le vent du boulet a frôlé ses oreilles. Mais on peut être pratiquement certain que son maire va sans aucune modestie exposer dans le détail qu’il s’agit là d’une grande victoire dans un contexte très défavorable.

Ce qu’il ne va pas dire est simple : il a été élu grâce au front national. S’il n’avait pas existé, il l’aurait sans doute inventé.

Le front national a donc par sa seule présence rendu possible l’élection d’une liste socialiste. L’alliance objective du PS et du FN jette une ombre sur le discours socialiste.

Ainsi va le monde.