Ce n’est plus un scoop, c’est une réalité. Deux personnalités d’une association de défense des frontaliers ont rejoint la liste de gauche de M Dupessey. Ils occupent dans l’association des frontaliers des fonctions importantes. Le président de cette association quant à lui s’est engagé politiquement dans la liste socialiste qui se présente à Gaillard.

Ce qu’ils manifestent par ces engagements c’est leur coupure radicale avec leurs troupes. Le vote des frontaliers n’est certainement pas acquis à la gauche. Au contraire la gauche leur a planté dans le dos son couteau idéologique de la solidarité, pour casser leur jouet, le jouet de la prospérité. Il suffit de lire les «tweets» de la lie socialiste qui s’exprime sur cette question pour comprendre que derrière les mots «égalité», «solidarité», il y a une seule réalité, celle du ressort de l’envie.

Aucun dialogue n’est possible rationnellement avec cette fange de la politique. Ce qu’ils recherchent n’est pas l’intérêt général, car si c’était cela alors ils compareraient les maigres bénéfices que la sécurité sociale retirera des cotisations supplémentaires prélevées sur les frontaliers, et qui seront immédiatement englouties dans l’océan de gabegie de la gestion bureaucratique des caisses et leurs armées de préposés en congé maladie, avec la perte économique massive que ces prélèvements feront courir à notre petite région. Si la perte de pouvoir d’achat est de 300 à 400 € par frontalier, comme cela a été indiqué, alors les plus de 65000 frontaliers de Haute-Savoie feront perdre à la collectivité entre 18 et 26 millions d’euros par an, l’équivalent de la moitié du budget de la ville.

Comme il n’y a aucune rationalité dans cette politique de gribouille, il faut se rendre à l’évidence. Le seul moteur idéologique qui inspire obscurément la boue politique brûle au feu de l’envie. L’envie c’est ce qui leur fait désirer que l’on casse le jouet du voisin. L’envie est l’ultime ressort de ce désir sordide qui avance masqué sous les oripeaux de l’idéologie et de son discours sur l’égalité.